"La Chine fait face à une épidémie qui met en jeu parfois les sites de production. Pour l'instant, il n'y a aucun signal d'alerte qui soit passé au rouge", a assuré Olivier Véran, mercredi 19 février, au Sénat. Répondant au sénateur PS Yves Daudigny, le nouveau ministre de la Santé a expliqué qu'il était en contact permanent avec l'ANSM pour surveiller "tous les signaux d'alerte potentiels pour certaines ruptures de stocks".
Relocalisation de la production "Ce n'est pas une démarche nationale, c'est une démarche européenne et même mondiale", a-t-il ajouté, précisant qu'il aborderait ce sujet jeudi 20 février avec les ministres de la Santé du G7. "On ne peut pas être dépendants à 90%, pour les médicaments, de pays comme la Chine, l'Inde, le Pakistan. Il faut que nous ayons retrouvé la souveraineté européenne en la matière", a estimé Olivier Véran. La semaine dernière, l'Académie de pharmacie avait exprimé des craintes concernant des problèmes d'approvisionnement de médicaments en Europe. Elle avait d'ailleurs plaidé pour une relocalisation de la production des matières premières pharmaceutiques.
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