Une fois l'effet de stupeur passé, les langues se délient et les accusations fusent contre l'ancien ministre de la transition écologique démissionnaire. Ancienne ministre de l'Ecologie, Roselyne Bachelot n'est pas en reste.
Si le président de la République, en déplacement ce mardi au Danemark avec son épouse, a vanté les qualités d'un homme "libre" et a salué sa décision, tous n'ont pas que des louanges à adresser à Nicolas Hulot. Parmi ses détracteurs, il y a Roselyne Bachelot, longtemps détentrice du portefeuille de la santé et des affaires sociales, aujourd'hui en congé de la politique et chroniqueuse médias. Pour avoir été ministre de l'Ecologie sous la présidence de Jacques Chirac, entre 2002 et 2004, Roselyne Bachelot a eu souvent l'occasion de côtoyer l'ancien animateur et elle n'est pas tendre avec lui. Dans les colonnes du Parisien du mercredi 29 août, elle ne peut s'empêcher de tirer à boulets rouges sur Nicolas Hulot. "Je l'ai rencontré plusieurs fois à cette époque. Je me souviens d'un type fragile et immature", décrit-t-elle. "A chaque fois qu'on prenait une décision qui ne lui convenait pas, j'étais sûre de l'avoir immédiatement au téléphone. Et il laissait éclater sa colère, avec un ton très agressif". Toujours dans le Parisien, un conseiller ministériel se lâche à son tour. "Il est arrivé en pensant que sa seule présence, le seul fait d'être Nicolas Hulot, allait tout changer, déclare celui-ci. Mais il a sous-estimé le travail, il n'a pas mis les mains dans le cambouis". Et pour preuve, ce conseiller anonyme dévoile le rythme de travail hebdomadaire semble-t-il "piano-piano" que s'était fixé le démissionnaire, en affirmant "qu'un ministère de ne peut fonctionner avec un chef qui part le vendredi midi chez lui à Saint-Malo et ne revient de son week-end que le lundi matin". [Avec Le Parisien]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus