De nombreuses recherches ont montré que le choix d’un partenaire est loin d’être aléatoire et est influencé par de nombreux facteurs de tous ordres. Ainsi, les couples se forment classiquement dans la même catégorie socio-économique, ou avec des caractéristiques physiques et psychologiques similaires. Cela concerne en particulier l’indice de masse corporel (IMC), la taille, ou encore le quotient intellectuel (QI). Mais quelle est la part des facteurs biologiques dans ce choix ? Plusieurs études ont porté sur différents paramètres biologiques – sans apporter, la plupart du temps, de conclusion sérieuse. En outre, aucune étude fiable n’avait, jusqu’à présent porté sur le groupe sanguin. Pour en savoir plus sur cette question, une équipe de chercheurs chinois a mené une vaste étude pour savoir si le groupe sanguin pouvait avoir un impact sur le choix du partenaire. L’essai qu’ils ont mis en place est robuste puisque près d’un million de couple ont été analysés. Les auteurs se sont basés sur un ensemble de données obtenu à partir des examens de santé chinois gratuits réalisés avant une grossesse. L’analyse a été effectuée sur les bilans de 2014 et 2015. Pour les auteurs, la taille de cet échantillon permet de supprimer la majorité des. Les scientifiques ont alors pu mettre en évidence qu’il existait bien un lien statistique et que les couples se forment préférentiellement dans le même groupe sanguin. L’association était présente pour tous les groupes et était plus forte pour le groupe O. En outre, cette « concordance conjugale sur le groupe sanguin » persistait même après avoir éliminé de nombreux biais possibles qui influencent la formation d’un couple, d’ordre socio-économique, physiques ou psychologiques... Les auteurs ne peuvent expliquer clairement les causes de cette association. Mais il se pourrait que les groupes sanguins soient liés à des caractéristiques phénotypiques et relationnelles qui peuvent influencer les choix de couples. Les auteurs reconnaissent enfin, que malgré la taille de l’échantillon et leurs efforts pour éliminer la majorité des biais, certains ont pu persister. De nouvelles études pour conforter ces données sont donc nécessaires.
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