Le Suédois Mats Brännström, pionnier de la technique, a réalisé une transplantation d'utérus entre deux sœurs jumelles. Onze bébés sont déjà nés à la suite d'une greffe d'utérus, mais c'est la première fois qu'une naissance a lieu après une greffe d'utérus entre jumelles, qui ne nécessite pas d'immunosuppresseurs.
La jeune maman, d'origine serbe et italienne, était née sans utérus. Mais en mars 2017, sa jumelle lui fait don de son propre utérus. Il a fallu quinze heures d'intervention (dix pour le prélèvement de l'utérus et cinq pour l'implantation) au pionnier de ce genre de greffe, le Suédois Mats Brännström, directeur de Stockholm IVF, groupe Eugin, pour accomplir ce qui reste une prouesse médicale. Elle a été réalisée au Children University Hospital de Belgrade en Serbie. Après une grossesse sans soucis, un petit garçon est né sous césarienne à l'hôpital Sant Orsola de Bologne la semaine dernière. Il n'a pas été nécessaire d'utiliser des immunosuppresseurs. "C'est une étape importante dans le domaine de la médecine de reproduction et de la chirurgie de la transplantation", reconnaît le Pr Brännström, dans un communiqué. Cela s'ajoute au succès initial de la transplantation mère-fille où nous avons constaté un taux de naissance (bébés rentrés à la maison) de 85 %". Depuis 2013, ce spécialiste de la transplantation d'utérus a neuf greffes à son actif ayant abouti à huit naissances et une grossesse en cours. [Avec Libération.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus