Covid-19 : Baisse du tarif de la consultation avec test antigénique au cabinet dès le 1er avril
La modification à la baisse de la cotation de la consultation avec test antigénique Covid au cabinet avait déjà été annoncée par le syndicat MG France. L’on connaît désormais la date d’application : elle sera finalement effective dès demain, vendredi 1er avril. “Annoncé par le ministère pour le 15 mars, l’arrêté est finalement paru au JO…aujourd’hui 31 mars”, relate le syndicat.
La consultation avec TAG Covid : épilogue…
Nous vous avions informés du changement imminent de la cotation d'une consultation avec test antigénique Covid au cabinet.
Annoncé par le ministère pour le 15 mars, l’arrêté est finalement paru au JO… aujourd’hui 31 mars. pic.twitter.com/Ox2qALMdKf— MG FRANCE (@MG_France) March 31, 2022
MG France détaille les changements à venir : 1) “les consultations incluant un TAG Covid passent à C 1,5”, contre C 1,7 jusqu’alors. Ce qui fait passer le tarif de 39,10 € à 34,50 €. 2) “en cas de test positif, il n’y a plus de MIS” [majoration d’information et stratégie thérapeutique]. “Soit une baisse de la rémunération de 50% si le TAG est positif !”, déplorent Les Généralistes-CSMF dans leur flash info daté de ce jeudi 31 mars, intitulé “Non, ce n’est pas un poisson !”. C’est “une nouvelle baisse après C2 puis C1,7”, constate-t-on à la FMF. Pour Les Généralistes-CSMF, cette baisse de la rémunération illustre encore le “mépris pour le temps passé à faire le test, la déclaration sur Sidep et le contact tracing”. Un constat partagé par la FMF pour laquelle “c’est une fois de plus l’expression du mépris le plus total qu’ont le Gouvernement et la Cnam pour les libéraux (les autres professionnels de santé qui font des tests étant logés exactement à la même enseigne)”. Les Généralistes-CSMF considèrent que c’est “un très mauvais signal adressé aux médecins libéraux alors que nous vivons dans nos cabinets une reprise épidémique”. Au-delà du fond, c’est la forme qui est critiquée. À la FMF, on souligne que ce changement a eu lieu “sans concertation. Sans communication. Sans prévenir personne”. Pour le syndicat, c’est la preuve que “le ‘quoi qu’il en coûte’ est bien fini’. Mais c’est normal, en cassant le thermomètre, on supprime la fièvre, donc la maladie, donc la pandémie ! Alors pourquoi s’en priver ?”
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