Bonne nouvelle pour les médecins éligibles à la Rosp. Syndicats et Cnam ont acté ce matin l'application d'une mesure compensatoire pour la Rosp des médecins traitants de l'adulte et de l'enfant et de la clause de sauvegarde pour les cardiologues et les gastro-entérologues. Pour les médecins traitants, les syndicats ont approuvé "à l'unanimité" la proposition de MG France consistant à appliquer un coefficient correcteur, informe le Dr Luc Duquesnel, président des Généralistes-CSMF. Ce coefficient correcteur viserait à combler le différentiel entre l'évolution importante de la patientèle en 2020 (+1.3% pour les médecins traitants de l'adulte et +14% pour les médecins traitants de l'enfant) et l'évolution naturelle de la Rosp, impactée par le Covid (+0.9% pour les MT de l'adulte et +8.9% pour les médecins traitants de l'enfant par rapport à 2019) : la fermeture des plateaux techniques et le non-recours aux soins du fait du confinement ont entrainé une chute des indicateurs de dépistage du cancer ou encore de suivi des pathologies chroniques. En l'absence de mesure compensatoire, les bénéfices de l'augmentation de la patientèle auraient donc été amoindris.
Ce coefficient correcteur (1.0040 pour les MT de l’adulte et 1.05 pour les MT de l’enfant) correspond à une rallonge de 1.1 million d'euros pour la Rosp MT adultes et 600 000 euros pour la Rosp MT enfants. "L'augmentation actuelle était inférieure à ce qu'on était en droit d'attendre avec l'augmentation de la patientèle. Il était important qu'on valorise la Rosp à la hauteur de l'effort qui a été consenti", salue le Dr Jacques Battistoni, président de MG France. Pour les Rosp spécialistes qui sont naturellement en baisse du fait de la fermeture de nombreux cabinets au printemps 2020, syndicats et Cnam ont approuvé l'activation de la clause de sauvegarde. La Rosp 2020 de ces spécialistes sera donc au même niveau qu'en 2019, et non en baisse de 3.3% pour les cardiologues, et de 8% pour les gastro-entérologues, si aucune mesure n'avait été prise. "La décision prise conjointement par les partenaires conventionnels permet donc de tenir le calendrier prévu pour les versements à fin avril", indique la Cnam.
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