Cadrée par l'avenant 6 à la convention médicale, la télé-expertise permet à un médecin d'être rémunéré pour solliciter un confrère pour la prise en charge d'un patient. Une pratique censée pallier les longs délais d'accès à certaines spécialités. Pour le médecin requis, ces actes sont valorisés depuis le 10 février dernier à hauteur de 12 euros pour les télé-expertises de niveau 1 (réponse à une question circonscrite) et de 20 euros pour les télé-expertises de niveau 2 (avis sur une situation médicale complexe). Le médecin requérant, lui, touche 5 euros par télé-expertise de niveau 1 et 10 euros par télé-expertise de niveau 2, dans la limite de 500 euros par an.
D'après les chiffres de la Cnam, communiqués aux syndicats en commission paritaire nationale, 771 télé-expertises ont été facturées depuis le 10 février : 62% de télé-expertises de niveau 1, 32% de télé-expertises de niveau 2. Les médecins libéraux sont à la pointe, étant à l'origine de 68% des actes facturés.
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