HPV : la vaccination débutera en octobre dans les collèges
Les ministres de la Santé et de l'Education nationale ont annoncé le lancement d'une campagne d'information à destination des parents d'élèves de 5e, filles et garçons, qui devraient se voir proposer le vaccin contre le papillomavirus dès le mois prochain dans les collèges.
Objectif : atteindre une couverture vaccinale de 80% à l'horizon 2030. Alors qu'à l'heure actuelle, seules 41.5% des filles et 8.5% des garçons – à qui le vaccin n'est proposé que depuis deux ans- sont vaccinés contre le virus HPV, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau et le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal ont annoncé lundi 4 septembre le lancement d'une "grande campagne d'information" à destination des parents d'élèves de 5e, en amont de la campagne de vaccination gratuite qui sera initiée "à partir du mois d'octobre" dans les établissements scolaires.
Des équipes mobiles issues notamment de centres de vaccination seront déployées dans près de 7000 collèges publics ou privés sous contrat volontaires. 800 000 élèves de 5e sont potentiellement concernés. Un kit d'information sera remis courant septembre aux parents d'élèves par l’intermédiaire de l’établissement scolaire. Outre un dépliant exposant les "enjeux" de cette vaccination et son "importance" pour la santé de leur(s) enfant(s) et les orientant vers des sources d’information complémentaires (en particulier les professionnels de santé), il contiendra l'autorisation de vaccination à retourner à l'établissement. Le vaccin sera également promu à la radio et sur internet via une campagne de communication de l'Institut national du cancer (Inca).
L'Inca a par ailleurs réalisé un journal d'information à destination des élèves ainsi qu'une fiche pédagogique pour les enseignants. "La vaccination contre les HPV est recommandée par la Haute Autorité de santé pour toutes les filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus", rappelle le communiqué des ministères. "Elle prévient jusqu’à 90 % des infections HPV, souvent non symptomatiques mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus". "Son efficacité est observée dans de nombreux pays" et le profil de sécurité est "rassurant", argumente l'Inca dans un dossier de presse.
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