L’espérance de vie des Français réduite de plusieurs mois à cause du Covid
67,4 millions d’habitants en France au 1er janvier 2021. C’est 0,3 % que l’an passé. Selon l’Insee, ceci s’explique par la différence entre le nombre de naissances et de décès (+ 82 000 personnes, contre 140.000 en 2019). Ce solde a toutefois “fortement baissé” du fait de la forte hausse des décès liée à la pandémie de Covid-19, note l’Institut dans son bilan démographique 2020. C’est même le solde le plus faible que le pays ait connu depuis 1945. L’année dernière, 658.000 personnes sont décédées en France, toutes causes confondues. C’est 45.000 décès de plus qu’en 2019 (7,3 %). L’Insee précise que l’excédent de mortalité, toutes causes confondues, lors de la première vague de la pandémie par rapport à la moyenne 2016-2019 est plus élevé en Espagne (70 %), en Italie (47 %), au Royaume-Uni et en Belgique (43 %) qu’en France (28 %). Il est bien plus faible en Allemagne (4%). En parallèle, le nombre de naissances a été moins important que les années précédentes : 740.000 bébés sont nés en 2020. Le taux de féondité a baissé à 1,84 enfant par femme en 2020, contre 1,86 en 2019. La France reste cependant le pays le plus fécond de l’Union européenne.
Désormais, l’espérance de vie à la naissance atteint 85,2 ans pour les femmes (- cinq mois) et 79,2 ans pour les hommes (- 6 mois). Cette baisse est nettement plus forte qu’en 2015, année marquée par une forte grippe hivernale, note l’Insee.
#Démographie Découvrez les chiffres-clés du bilan démographique 2020 #population #naissance #fécondité #mariages https://t.co/yCUWfochhm pic.twitter.com/qeI1tU1LDw
— Insee (@InseeFr) January 19, 2021
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus