Les auteurs constatent cependant que les fumeurs ont tendance à diminuer l’observance des mesures barrières, avec regroupement physique, retrait du masque, partage d’objets et de cigarettes. Le risque de contamination entre fumeurs apparait, de ce fait, plus élevé qu’entre non-fumeurs. Le HCSP recommande donc de renforcer les mesures de protection dans ce cas. Il conseille de respecter une distance d’au moins 2 mètres entre les fumeurs/vapoteurs et les personnes qui les entourent (fumeurs/vapoteurs ou non) ; de ne pas fumer/vapoter dans des espaces extérieurs semi-clos lorsqu’ils sont peu ventilés et sans possibilité d’aération. « Les espaces extérieurs non cloisonnés facilitant le renouvellement d’air naturel sont recommandés pour réduire l’exposition aux aérosols des activités de tabagisme et de vapotage ». En outre, le tabagisme en milieu clos de la sphère privée est déconseillé. Par ailleurs, le HCSP recommande de supprimer pendant la durée de l’épidémie les règlementations internes des entreprises, collectivités territoriales administrations, etc., imposant aux fumeurs de se regrouper dans des espaces extérieurs délimités non adaptés à la distanciation, et de favoriser là encore des espaces extérieurs non cloisonnés, sans parois latérales. Enfin, à titre individuel, chaque personne qui fume doit s’attacher à souffler la fumée loin des autres personnes présentes et tousser ou éternuer systématiquement dans son coude pour aussi diriger préférentiellement les gouttelettes vers le sol.
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