Une patiente sans-abri de 80 ans décède dans la rue quelques jours après un passage aux urgences
Une femme migrante serbe âgée de 80 ans a été retrouvée morte dans le camp de migrants installé depuis plusieurs mois, non loin du canal, à Reims. Quelques jours plus tôt, elle avait été hospitalisée pour une bronchite.
"Personne n'est en pleine forme à 80 ans ! Mais elle est ressortie de l'hôpital avec une ordonnance d'antibiotiques et elle est retournée dormir sous sa tente !", s'insurge Amandine, membre du collectif d'aide aux migrants de Reims au micro de France Bleu Champagne-Ardenne. Quelques jours plus tard, le corps de Djamila a été découvert sous un abris de fortune. Malgré ses problèmes de santé connus, aucun hébergement d'urgence n'avait été proposé à l'octogénaire. "Quand un demandeur d'asile se présente, il y a toujours un entretien de vulnérabilité, or là, sa vulnérabilité était établie par son âge", s'agace Ibtissam Boucharra, accompagnatrice juridique du collectif Reims Exil Solidarité. La veille de son décès, une requête en référé-liberté avait été déposée au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour obliger l'État à lui trouver un logement décent. Une audience devait avoir lieu jeudi 10 janvier. Djamila était arrivée en France avec son fils, sa belle-fille et ses quatre petits-enfants le 27 novembre. Elle avait demandé l'asile un peu moins d'un mois plus tard, le 17 décembre. Quant à la famille de Djamila, elle aurait, selon le collectif, été prise en charge en urgence par le 115. [Avec francetvinfo.fr]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus