Dans la foulée du syndicat MG France qui a annoncé, dimanche 26 février, qu’il disait “non” au projet de convention médicale, les syndicats Avenir Spé, le SML et l’UFML-S ont d’ores et déjà annoncé qu’ils ne signeraient pas non plus le texte. Alors qu’ils ont jusqu'à demain soir pour prendre leur décision définitive, les syndicats dénoncent un texte qui leur impose de travailler toujours plus, sans revalorisation satisfaisante. "Pas de signature, à l'unanimité", a indiqué à l'AFP le président d'Avenir Spé, le Dr Patrick Gasser. "On a fait ce qu'on a pu, c'est un échec", a-t-il ajouté, mais "la responsabilité en incombe à d'autres, au gouvernement et au-dessus". De son côté, la Dre Sophie Bauer, présidente du SML, “dit non à ce texte conventionnel, qui exige une activité hors norme pour accéder à quelques subsides”. Dans un communiqué, le syndicat rappelle “la violence de ce texte à l’encontre des médecins libéraux”. “Non à la faillite des cabinets libéraux qui en découdrait, non à l’importation en ville de ce qui a tué l’hôpital : l’hyper-administration des médecins, non à la destruction finale du système de santé, non à la baisse de l’espérance de vie qui en découlerait”. Enfin, le Dr Jérôme Marty, qui représente l’UFML-S a fait savoir qu’ils étaient prêts à renégocier et faire pression sur le Gouvernement.
Si les positions de la FMF et de la CSMF sont encore attendues, le ministre de la Santé a toutefois annoncé qu’il était plus que probable qu’une procédure de règlement arbitral soit annoncée.
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