Soutenant tous les mouvements de contestation des médecins généralistes qui éclosent un peu partout en France, l’UNOF-CSMF se refuse "à toute récupération à visée politico-syndicale". Le syndicat réitère son mot d'ordre : une consultation, un motif et appelle à la désobéissance civile contre le tiers payant généralisé. "Jamais un gouvernement n’a manifesté autant de mépris pour les médecins généralistes en en faisant les moins bien rémunérés d’Europe", s'est indigné l'UNOF au sortir de son comité directeur. Les forfaits médecins traitants qui devaient être versés en mai, n'ont toujours pas été débloqués… "Les seules rémunérations que les médecins généralistes sont sûrs de percevoir sont celles que leur versent leurs patients dans le cadre du paiement à l'acte", insiste le syndicat du Dr Luc Duquesnel, opposé au tiers payant généralisé. l’UNOF-CSMF "comprend et soutient tous les mouvements qui naissent en France pour s’opposer à la politique de santé de cegouvernement et auxquels participent un grand nombre de ses adhérents". Mais il se refuse à participer à "toute récupération à visée politico-syndicale. L’UNOF-CSMF, qui se souvient du Plan Juppé et de la Loi Bachelot, n’a jamais "roulé" pour aucun parti politique, qu’il soit de droite ou de gauche. L’UNOF-CSMF s’est toujours contentée de défendre les intérêts de la médecine libérale et des médecins généralistes" tient à rappeler le syndicat. Au-delà de la grève administrative "qui doit continuer", l'UNOF appelle à amplifier le mouvement de désobéissance civile contre le TPG. Et à respecter la consigne : une consultation, un motif.
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