Copies perdues lors des Ecos tests : 288 étudiants concernés par des "grilles d'évaluation manquantes"
Depuis le passage des Ecos* tests, à la mi-mars, des étudiants craignaient que des grilles d'évaluation aient été perdues. Dans un communiqué, publié mardi 2 avril, le Centre national de gestion (CNG) a confirmé ces inquiétudes. Selon l'instance, en charge d'organiser ces épreuves, 288 étudiants n'ont pas pu être évalués "en raison de grilles d'évaluation manquantes", principalement dans les facultés de "Nice, Nancy, Créteil, Reims et Strasbourg".
Certains étudiants craignaient que plus de 1 000 grilles d'évaluation aient été perdues à l'issue des Ecos tests, organisés mi-mars. Elles ne seraient en réalité que quelques centaines, d'après le Centre national de gestion (CNG). Dans un communiqué, diffusé mardi 2 avril, l'instance – qui supervise l'organisation des nouvelles épreuves du concours de l'internat – a présenté un premier bilan de ces Ecos tests. D'après elle, "288 étudiants" sur les 8 041 ayant pris part à ces épreuves blanches n'ont, en effet, pas pu être évalués "en raison de grilles d'évaluation manquantes".
Ces couacs sont concentrés "sur les UFR de Nice, Nancy, Créteil, Reims et Strasbourg", précise le CNG. "Le problème à l’origine de ces grilles manquantes a été identifié et des adaptations sont en cours sur la plateforme informatique du CNG, en lien avec les UFR afin de prévenir ce type de difficultés", tient toutefois à rassurer le Centre national de gestion.
Les 288 étudiants concernés se verront proposés "une solution ad hoc" "afin qu'ils ne soient pas pénalisés", assure-t-il dans son communiqué. Car, au-delà de servir de répétition générale aux Ecos nationaux prévus fin mai, les examens tests devaient aussi permettre aux étudiants de valider leur certificat de compétence clinique de sixième année. De fait, "les notes obtenues [par les carabins lors de ces examens tests, NDLR] seront prochainement intégrées dans la validation du certificat de compétence clinique, après délibération des jurys locaux de chaque faculté", développe le CNG.
"Des points d'amélioration indispensables"
Pour ce dernier, "il ressort des premières analyses que, sans préjuger des décisions du jury national [qui a tenu une réunion le jeudi 28 mars, NDLR], les résultats de l'épreuve tests en condition réelle auraient conduit à une validation massive des étudiants".
Alors que les critiques sur l'organisation de ces Ecos tests se sont accumulées ces dernières semaines, le CNG estime que ces épreuves "ont permis d'identifier des points d’amélioration indispensables, tant pour la plateforme informatique de saisie des notes mise à disposition des examinateurs que pour l’organisation générale des épreuves au sein de chaque UFR de médecine". "Toutes les équipes du CNG comme des UFR de médecine sont d’ores et déjà à pied d’œuvre pour apporter les modifications attendues", écrit l'instance.
Pas de quoi rassurer l'ensemble des futurs internes : dans un post, publié mardi 2 avril sur ses réseaux sociaux, l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) a annoncé avoir revu ses positions concernant les Ecos. "Après avoir défendu une diminution de leurs poids à moins de 15% [contre 30% aujourd'hui, NDLR]" dans la note globale classant les étudiants pour leur choix de spécialité, "l'Anemf se positionne désormais pour des Ecos uniquement validants pour 2024", assure-t-elle, répondant ainsi à une demande de nombreux étudiants. L'association précise toutefois que "l'inscription du caractère classant [de ces épreuves] dans la loi ne permet pas de garantir le changement de modalité de l'épreuve pour cette année".
Dans ce contexte, l'Anemf annonce avoir adopté une motion de mobilisation. Celle-ci "permet de déposer un préavis de grève et d'organiser des manifestations en cas de problèmes sur les Ecos nationaux, sans attendre une assemblée générale de l'Anemf".
*Examens cliniques objectifs et structurés (Ecos).
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