Chose promise, chose due. Jugeant que le dernier numerus clausus des redoublants Paces, publié en janvier, était inégalitaire - laissant “un nombre de places résiduel aux étudiants actuellement en Pass/LAS”, la plus haute juridiction administrative de France avait décidé la semaine dernière de suspendre l’arrêté fixant le numerus clausus pour l’année 2021-2022.
Suite à cette suspension, les ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avaient annoncé dans la foulée qu’un nouveau décret fixant le nombre de places ouvertes en deuxième année pour les étudiants de cette dernière promotion serait republié dans les prochains jours.
Ce dernier a été publié ce vendredi 7 mai au Journal officiel. Il ne concerne que les étudiants redoublants Paces, ceux actuellement en Pass/ LAS ayant leurs propres “objectifs nationaux pluriannuels”, créés dans le cadre de la réforme du premier cycle. Au total, pour l’année 2021-2022, 3.672 places en médecine seront réservées aux étudiants de cette dernière promotion Paces.
Les chiffres, faculté par faculté, sont identiques au précédent arrêté, à l’exception de l’université de Besançon qui ouvre 4 places supplémentaires (71 au total pour cette faculté). Il est fixé à 630 pour la filière odontologie, 1.645 en pharmacie et 537 en maïeutique. Ce sont, là aussi, les mêmes chiffres que ceux publiés en janvier dernier, à l’exception de deux places en moins en maïeutique.
Un nouvel article a toutefois été ajouté, précisant que les quotas de places tiennent compte, pour chaque université, "du taux de réussite des étudiants ayant redoublé une Paces aux épreuves d’accès à la deuxième année du premier cycle des études de santé, calculé par rapport au nombre total des étudiants redoublants en Paces, constaté dans l’université concernée au cours des trois dernières années universitaires", ainsi que des "capacités d'accueil" pour l'année 2021-2022. Étudiants en Paces, retrouvez le nombre de places ouvertes dans votre faculté et dans les différents parcours, ici.
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus