"Ah mon grand-père,
Cet ancien médecin retraité,
Frisant les 60 années,
Ancien anapath, professeur des universités,
Comme un père, il s’est occupé de moi dès mon petit âge,
Toujours avec un journal à la main,
Il suivait l’actualité du soir au matin,
J’ai passé beaucoup de temps en sa compagnie,
Son bureau représentait plus pour moi un cabinet de curiosités, pleins de trésors ensevelis,
Des ordonnances, des tampons, des lames de microscopes, et un merveilleux microscope qui brillait d’un jaune vieilli,
Il me parlait de son métier, du corps humain, des cellules et maladies indéterminées,
Et fascinée je l’écoutais, émerveillée je l’enviais,
Et c’est depuis que je sais,
Que médecine coûte que coûte je ferai,
Papi, tu m’as encouragée pour toutes mes épreuves, brevet, bac, première année de médecine, tu étais mon supporter numéro 1 !
Tu as toujours été là, tu as joué un rôle si important dans mon parcours et dans ma détermination,
Malheureusement, ma 3e journée de stage d’externat, tu m’as brutalement quittée,
Cela m’a beaucoup remuée et j’ai failli quitter le navire médical à ce moment-là,
Puis je me suis accrochée au mât, en me disant que je finirai de me battre avec toi dans mon cœur,
Les années passent et tu es toujours là, à la même place dans mon cœur, je ne sais pas si tu me vois, mais je penserai pour toujours à toi."
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