C’est un contexte qui “rappelle fortement la promo fiasco de 2017”, dénonce l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) dans un tweet publié mardi 14 mars au soir. Alors que les externes de dernière année devaient se préparer au concours de l’internat via des ECNi blanches organisées les 13 et 14 mars… des “dysfonctionnements” (ralentissements, problèmes d'affichage, validation des questions, déconnexions…) ont mené à “l’annulation de la première demi-journée d’épreuve, puis à l’annulation de la troisième et dernière journée d’examen”. Un échec “intolérable” pour l’Anemf. Ces examens préparatoires avaient notamment pour objectif de tester la connexion de tous les carabins en même temps sur la plateforme informatisée qui sera utilisée lors du concours officiel en juin, pilotée par le centre national de gestion. A moins de trois mois de l’échéance, l’Anemf considère donc que rien n’est prêt. C’est “injustifiable et inadmissible”, juge-t-elle, pointant du doigt une “préparation gravement insuffisante de ces épreuves blanches”. Mais ce n’est pas tout. “A trois mois de leur concours, les étudiants ont sanctuarisé trois journées entières pour compenser en conditions réelles les épreuves inédites rédigées par le Conseil scientifique de médecine. Il est honteux qu’à cause de ces dysfonctionnements, cet unique entraînement, déjà déstabilisant au vu des nouvelles modalités docimologiques, ait été gâché”, pointe l’Anemf. Il s’agit, en effet, de la seule opportunité pour les carabins d’avoir une estimation de leur positionnement avant le mois de juin.
“Au nom de leur formation, du respect pour leur travail et de leur santé mentale”, l’Anemf demande l’organisation “en urgence” de nouvelles épreuves blanches classées par le centre national de gestion.
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