Atlas, un programme d’envergure pour faire progresser la recherche sur les lymphomes

02/10/2020 Par Marielle Ammouche
Cancérologie
Les lymphomes sont à l’origine de 86 000 nouveaux cas par an aux Etats-Unis et 18 000 en France ; et les taux de mortalités associés à ces pathologies demeurent élevés.

C’est pourquoi 4 acteurs majeurs dans ce domaine (Bristol Myers Squibb –BMS-, l’Inserm, le Centre d’Immunologie de Marseille-Luminy  -CIML-, et l’Institut Carnot Calym), ont unis leurs forces pour faire progresser la recherche. Initié grâce à un programme de financement de l’innovation du Canceropôle Provence-Alpes-Côte d'Azur, ce programme, nommé Atlas, a pour objectif de mieux connaitre la physiopathologie de ces cancers sur le plan cellulaire., en construisant un “Atlas” qui permettra d’identifier des marqueurs biologiques associés à la transformation, la croissance de la tumeur, la rechute et la résistance aux traitements. A terme, il s’agit d’identifier de nouvelles approches thérapeutiques pour les patients. Le partenariat est prévu pour une durée de 4 ans. Pour ce faire, le programme fait appel à des techniques de pointe. Une première phase du programme a permis de démontrer la faisabilité des approches technologiques innovantes qui seront utilisés dans Atlas. Ces techniques vont maintenant être appliquées sur des échantillons de deux types de lymphomes B parmi les plus fréquents.

« Grâce à la mobilisation sur un mode collaboratif de type « open innovation » de l’ensemble des partenaires impliqués sur Atlas, scientifiques et financeurs, de nouvelles voies de recherche devraient s’ouvrir pour permettre d’orienter les patients vers des traitements plus appropriés et mieux ciblés, dès le diagnostic initial de leur lymphome B», précise Bertrand Nadel (CIML, Inserm/AMU/CNRS) et directeur de l’Institut Carnot Calym. « La collaboration mise en place au sein de l’Institut Carnot Calym entre les cliniciens du Lysa et les chercheurs biologistes est une fantastique opportunité pour que ce travail ait une vraie réalité et un impact médical diagnostique voire théranostique pour le bénéfice du patient. Avec d’une part les précieux échantillons biologiques fournis par la collection CeVi, et d’autre part la forte implication de nos partenaires, notre projet prend un ampleur inégalée » ajoute l’expert.    

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

15 débatteurs en ligne15 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6