Une équipe lyonnaise vient de développer un jeu thérapeutique, Minidoc, pour faciliter les injections de toxine botulique chez les enfants infirmes moteurs cérébraux. En faisant souffler un papillon à l’endroit où il a mal, en déplaçant un camion de pompier, ou même en arrosant le docteur, l’enfant peut évacuer son stress. Une étude va débuter pour analyser l’efficacité sur la douleur de ce jeu, qui a été bien accepté par les enfants, a expliqué le Dr Emmanuelle Chaleat-Valayer (Lyon).
Une autre équipe développe à Rennes une montre connectée, avec des capteurs, pour analyser les caractéristiques de la douleur et de la limitation fonctionnelle dans l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs (délai d’apparition de la douleur, distance de marche, nombre d’arrêts…), "l’idée étant de personnaliser le programme de réentraînement physique proposé à ces patients", a indiqué Ségolène Chaudru (Rennes). Dix malades devraient prochainement tester ce dispositif. Ces deux programmes ont bénéficié d’une aide de la Fondation Apicil contre la douleur, "qui a financé en 12 ans 650 projets s’intéressant à la douleur pour une valeur de 9 millions d’euros", a expliqué Wilma Odin-Lumetta (Fondation Apicil). Cette fondation est reconnue d’utilité publique depuis 2004.
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