Afin de faire le point sur ces différents modèles importants pour l’utilisation en pratique clinique, à condition qu’ils soient validés dans des populations cibles externes, une équipe néerlandaise a cherché à identifier et évaluer la qualité et la validité de modèles pronostiques de la néphropathie et de les valider dans des cohortes indépendantes de patients diabétiques de type 2. Il s’agit d’une revue systématique avec validation externe. Quarante et une études ont été incluses dans cette revue systématique qui faisait état de 64 modèles de prédiction dont 46 ont été développés chez des diabétiques et 18 dans la population générale comportant des diabétiques. Les critères prédits étaient l’albuminurie, la néphropathie diabétique, l’insuffisance rénale chronique et l’insuffisance rénale terminale. La discrimination apparente rapportée par les 46 modèles était extrêmement variable en fonction des critères prédits passant de 0.60 (IC 95 % = 0.56 à 0.64) à 0.99 pour les modèles développés dans la population diabétique et de 0.59 à 0.96 (0.95 à 0.97) pour les modèles développés dans la population générale. Une calibration était rapportée dans 31 des 41 études et les modèles étaient généralement bien calibrés. 21 des 64 modèles étant validés de manière externe dans des cohortes afin de prédire le risque d’albuminurie, de néphropathie diabétique ou de néphropathie chronique avec des variations considérables en termes de performances. Pour chaque critère néanmoins, des modèles spécifiques présentent une bonne qualité de discrimination et de calibration qui les rendent applicables dans un contexte clinique..
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