Le second objectif de cette étude était d’identifier les autres déterminants du risque cardiovasculaire. Il s’agissait d’une étude longitudinale observationnelle de 7 061 jeunes ayant un diabète de type 1 suivis pendant une médiane de 7.3 années et cela à l’occasion de 41 visites jusqu’en mars 2019. Ces centres de diabétologie, au nombre de 15, prenaient en charge des patients âgés de 2 à 25 ans au début de l’étude qui avaient eu au moins 2 mesures de l’IMC et de la pression artérielle. Le Z-score de l’IMC était associé de manière indépendante à la pression artérielle et au cholestérol non HDL. Une augmentation d’1 Z-score d’IMC était associée à une augmentation moyenne de la pression artérielle systolique/diastolique de 3.8/1.4 mmHg et d’une augmentation du cholestérol non HDL de +0.16 mmol/l et du LDL cholestérol. Les filles avaient un Z-score de pression artérielle supérieur, des concentrations de non-HDL et de LDL cholestérol supérieures et des rapports albumine/créatinine urinaire supérieurs à ceux des garçons. Les jeunes indigènes avaient des rapports albumine/créatinine urinaire supérieurs et des cholestérols non HDL supérieurs à ceux des jeunes non indigènes. La pompe à insuline était associée de manière indépendante à des concentrations de cholestérol non HDL inférieures et à des rapports albumine/créatinine urinaire inférieurs. En conclusion, dans cette étude menée chez des jeunes australiens diabétiques de type 1, l’IMC a un effet indépendant modeste sur les facteurs de risque cardiovasculaire. Les jeunes femmes et les australiens d’origine indigène ont un profil de risque plus pathologique.
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