C’est ce qu’a tenté de déterminer une équipe américaine auprès d’une population de 1 448 adultes américains âgés de plus de 20 ans atteints de diabète (représentatifs de 24,4 millions de diabétiques) étudiés dans l'Enquête Nationale sur la Santé et la Nutrition (NHANES) 2007-2014. La prévalence de l’hypertriglycéridémie limite (triglycérides entre 1,50 et 2g/L) et de l’hypertriglycéridémie franche (TG >2 g/L) a été mesurée en fonction de l’utilisation de statines et de la concentration de LDL-cholestérol (LDL-C), et une régression logistique a permis d’identifier les facteurs de risque d’HTG ainsi que le risque cardiovasculaire à 10 ans chez ceux qui n’avaient pas de pathologie cardiovasculaire au départ. La prévalence de l’HTG franche est de 20,0% et celle l’HTG limite de 19,5% chez les utilisateurs de statines ; chez les non-utilisateurs de statines, elle est respectivement de 20,1% et de 25,3% (P <0,0001). Même parmi les utilisateurs de statines dont le LDL-C est <0,70 g/L, la prévalence de l’HTG limite est de 16,8% et celle de l’HTG franche est de 16,7%. Environ 77,5% des personnes atteintes d’HTG ont un risque cardiovasculaire estimé à 10 ans ≥7,5%, et près de 40% des utilisateurs de statines ont un risque cardiovasculaire ≥ 20%. En conclusion, une hypertriglycéridémie résiduelle est observée chez plus d'un cinquième (∼5,5 millions) des adultes américains atteints de diabète, y compris ceux dont le LDL-C est bien contrôlé sous traitement par statines. Plus des trois quarts des adultes diabétiques avec hypertriglycéridémie présentent un risque cardiovasculaire modéré ou élevé à 10 ans.
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