Une étude montre un lien entre congélation embryonnaire et risque cancéreux chez l’enfant
Ces chercheurs ont ainsi conduit une vaste étude, a partir des données de 2 grandes cohortes, qui a porté au total sur 1 085 172 enfants nés au Danemark entre le 1er janvier 1996 et le 31 décembre 2012. Les auteurs avaient accès aux éventuels traitements de l’infertilité reçus par les mères : traitements médicamenteux (clomiphène, gonadotrophines, analogues de la ghrh, hCG, progestérone, œstrogènes…) ou technologies de PMA (fécondation in vitro, injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, transfert d'embryons congelés…). Au cours du suivi (de 1996 à 2015), 2 217 enfants ont reçu un diagnostic de cancer. Après analyse statistique, les auteurs ont montré que l'incidence des cancers infantiles augmentait chez les enfants nés après congélation embryonnaire. Elle était ainsi de 44,4 pour 100 000 pour les enfants nés après l'utilisation du transfert d'embryons congelés (n = 3 356), contre 17,5 pour 100 000 pour les enfants nés de femmes fertiles (n = 910 291), soit un HR de 2,43 (IC à 95%, 1,44 à 4,11). Le risque était principalement du à l’augmentation des leucémies et des neuroblastomes. En revanche, l’étude n’a mis en évidence d’association statistiquement significative avec l'utilisation des autres types de traitement de l’infertilité examinés.
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