Médicaments : le G5 Santé plaide pour des hausses de prix
Les principales entreprises pharmaceutiques françaises, réunies sous la bannière du G5 Santé, ont plaidé mardi 1er octobre pour une augmentation des prix des médicaments pour restaurer la souveraineté sanitaire de la France et soutenir l’innovation.
Les principales entreprises pharmaceutiques françaises, réunies sous la bannière du G5 Santé, plaident pour une augmentation des prix des médicaments pour restaurer la souveraineté sanitaire de la France et soutenir l’innovation. Le G5 Santé, qui comprend les dirigeants de Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier, Théa et bioMérieux, alerte ainsi, dans un communiqué, "sur la nécessité d'accentuer la politique industrielle en faveur des produits fabriqués en France pour restaurer la souveraineté sanitaire et industrielle".
Il souhaite que cette hausse fasse l'objet d'un financement dédié, hors Sécurité sociale, "sous la forme d'un fonds de souveraineté". C’est, pour les industriels, la condition majeure pour garantir la production des médicaments essentiels en France et "limiter les pénuries".
"Des hausses de prix sur les médicaments essentiels"
Pour cela, le G5 appelle à faire appliquer une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale prise en 2022 qui selon lui, permet "des hausses de prix sur les médicaments essentiels". Cette disposition permet de tenir compte de l'implantation des sites de production pour pouvoir favoriser ainsi la fabrication française dans le prix d'un médicament et sécuriser l'approvisionnement. Il s'applique aux nouveaux médicaments, mais le G5 veut revaloriser les autres produits existants.
Il plaide globalement "pour un plan rapide de refonte de la régulation économique, dont une décroissance de la clause de sauvegarde sans augmentation des baisses de prix sur les médicaments", et souligne, en particulier, "l’urgence d’un moratoire sur les baisses de prix pour les médicaments essentiels fabriqués en France".
Il rappelle enfin "qu’il est essentiel pour l’attractivité de la France, la sécurisation de l’approvisionnement de son marché, la compétitivité de ses entreprises et l’efficience de son système de santé que les produits de santé innovants puissent pouvoir accéder en temps utile au marché français, grâce à des mécanismes dérogatoires simples, fluides et adaptés (RIHN en particulier)".
Références :
Communiqué du G5Santé. Avec AFP
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