Un généraliste condamné à de la prison avec sursis pour agressions sexuelles sur trois de ses patientes
12 mois de prison avec sursis simple et une interdiction d’exercice pendant deux ans. C’est la peine à laquelle a été condamné le 29 juin dernier un ancien généraliste de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique). Il avait été jugé en mai par le tribunal correctionnel de Nantes pour agressions sexuelles sur trois de ses patientes, et le jugement avait été mis en délibéré, rapporte Actu.fr. En juin 2014, une patiente avait porté plainte contre lui pour ce motif. Alors qu’elle consultait initialement pour “avoir un anxiolytique”, le généraliste lui aurait notamment “proposé de la masser un petit peu” après lui avoir “demandé d’enlever le haut pour prendre sa tension” et “dégrafé son soutien-gorge”. Il aurait posé ses mains “directement sur les deux seins”, “pincé volontairement les tétons”, et aurait “tenté de [l’]embrasser sur la bouche”. Pour ces faits, le généraliste - qui les contestait arguant avoir effectué un simple “palpé du râchis”, un “examen médical” et avait porté plainte pour “accusations mensongères et diffamatoires” - avait été mis en examen en janvier 2015 et placé sous contrôle judiciaire. Suite à la première plainte, les gendarmes avaient envoyé un questionnaire-type à un listing de 302 noms d’anciennes patientes. Une deuxième plainte avait été déposée, ce qui avait mené à une nouvelle mise en examen en 2017. La patiente, venue pour des “maux de ventre” aurait décrit qu’elle n’avait “jamais eu un examen aussi tactile” que l’examen gynécologique auquel le médecin aurait procédé. Puis une troisième plainte a été recueillie : une étudiante l’accusait d’avoir “introduit un doigt” dans son vagin alors qu’elle venait consulter “pour des démangeaisons” et une possible “mycose vaginale”. À chaque fois, le médecin a contesté. [Avec Actu.fr]
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