La dose de rappel du vaccin anti-Covid (deuxième ou troisième) sera obligatoire pour les soignants et les pompiers à partir du 30 janvier, a annoncé samedi le ministre de la Santé. Constatant la recrudescence de clusters hospitaliers du variant Omicron, le Gouvernement a décidé de renforcer l’obligation vaccinale des soignants en leur imposant la dose de rappel d’ici le 30 janvier. “Nous allons renforcer l'obligation vaccinale des soignants et des pompiers en intégrant la troisième dose à compter du 30 janvier. Nous ne voulons pas, comme en Ecosse, que nous ayons 25 à 30% des soignants qui ne pourraient pas travailler parce qu'ils seraient tous cas contact et donc en quarantaine", a ainsi expliqué Olivier Véran ce samedi 18 décembre, invité de France Inter. Cette déclaration intervient au lendemain de celle du Premier ministre qui a annoncé vendredi, à l’issue d’un conseil de défense, que le pass sanitaire allait être transformé en un "pass vaccinal", qui ne pourra être activé qu'avec un schéma vaccinal complet et non plus un simple test négatif au Covid-19. Un projet de loi sera présenté début janvier et devrait être débattu à l'Assemblée nationale à partir du lundi 10 janvier. A cette occasion, Olivier Véran juge également utile de "se poser la question d'un pass sanitaire pour aller travailler" et de "reposer la question du contrôle d'identité associé au contrôle du pass", "parce qu'il y a trop de fraudes". "C'est une question qui avait été abordée dans le texte initial et qui avait été retirée dans le cadre du débat parlementaire", a-t-il ajouté. "C'est simple, c'est clair, c'est limpide, c'est assumé : nous voulons que les Français se fassent vacciner", a-t-il martelé, annonçant que le Gouvernement allait "faire appel, pour renforcer les centres" de vaccination, "à des militaires, qui vont pouvoir se former, mais également et surtout à des gens qui sont titulaires d'un brevet de secourisme". "C'est plus d'un million de Français", a-t-il précisé. Les titulaires d'un brevet de secourisme seront formés puis rémunérés 25 euros de l'heure, selon le ministère. [avec AFP]
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