Opticiens-lunetiers, diététiciens, audioprothésistes, assistants dentaires, ergothérapeutes*… Plus d’une quinzaine de professions en santé peuvent désormais vacciner contre le Covid-19 dans les centres de vaccination, indique un décret paru ce jour au Journal officiel. Ces nouveaux renforts à l’approche de l’été devront néanmoins réaliser les injections “sous la responsabilité d’un médecin pouvant intervenir à tout moment” et “à condition qu’ils aient suivi une formation spécifique”. De plus, et ce dans les mêmes conditions, les techniciens de laboratoire médical, les manipulateurs en électroradiologie médicale et les préparateurs en pharmacie peuvent administrer les vaccins à ARN messager et à vecteur viral à toute personne, “à l’exception des personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection”. S’ajoutent également à cette liste de vaccinateurs, les vétérinaires, inspecteurs de santé publique vétérinaire, qu’ils soient en activité ou retraités. Alors que les étudiants de 2e et 3e années du premier cycle des études de médecine et de 2e cycle et de 3e cycle des études de médecine peuvent depuis fin mars prêter main forte, le décret autorise également les élèves en masso-kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation.
Quelle rémunération pour ces professionnels ? Le décret paru ce jeudi 8 juillet précise la rémunération des pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes libéraux ou exerçant en centre de santé qui participent à la vaccination. Ces derniers recevront 160 euros par demi-journée d’activité (au moins quatre heures) et 180 euros par demi-journée le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés. S’ils effectuent des vacations de moins de quatre heures...
ils toucheront un forfait de 40 euros par heure (45 euros le samedi après-midi, le dimanche et les jours fériés). Autant que les vétérinaires-vaccinateurs et les masseurs-kinésithérapeutes. S’ils sont retraités, salariés ou agents publics, ils toucheront une rémunération pour chaque heure d’activité : 20 euros entre 8h et 20h, 32 euros entre 20h et 23h et entre 6h et 8h, et 40 euros entre 23h et 6h ainsi que le dimanche et les jours fériés. Les étudiants en masso-kinésithérapie ayant validé leur deuxième année de formation pourront toucher la même chose que les étudiants en médecine en premier cycle à partir de la deuxième année, soit, pour chaque heure d’activité, 12 euros entre 8h et 20h, 18 euros entre 20h et 3h et entre 6h et 8h, et 24 euros entre 23h et 6h, ainsi que le dimanche et les jours fériés. Ceux ayant validé leur troisième année auront 24 euros entre 8 heures et 20 h, 36 euros entre 20h et 23h et entre 6h et 8h, et 48 euros entre 23h et 6h ainsi que le dimanche et les jours fériés. Les assistants dentaires auront 17 euros entre 8h et 20h, 27 euros entre 20h et 23h et entre 6h et 8h, et 34 euros entre 23h et 6h ainsi que le dimanche et les jours fériés.
Test sérologique avant la première dose Le décret officialise également la réalisation d’un test rapide d’orientation diagnostique “pour les personnes n’ayant pas été dépistées comme positives dans l’année précédant l’injection”. Il modifie par ailleurs le montant de l’acte d’injection en fonction des professions en tenant compte de la réalisation d’une sérologie avant la première dose. Ces tests rapides d’orientation diagnostique sérologique sont délivrés gratuitement par les pharmacies d’officine aux médecins libéraux et aux professionnels de santé sur présentation d’un justificatif de la qualité du professionnel. *Retrouvez la liste complète des professions ici.
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