Aux 31 cas de variant “Delta”, identifié pour la première fois en Inde en avril, avérés la semaine dernière, l'ARS et la préfecture des Landes ont fait savoir qu’elles en ajoutaient une "vingtaine d'autres" sur la base d'une estimation car "les cas positifs au Covid-19 n'ont pas tous donné lieu à utilisation de la méthode de séquençage permettant d'identifier ce variant. Les 31 cas avérés concernent 6 communautés de communes", ajoute l'ARS dans son communiqué publié le 4 juin.
Cette cinquantaine de cas au total, avérés ou "estimés", peuvent être "regroupés au sein d'une quinzaine de foyers de contamination", notamment familiaux, explique l'ARS, "sous réserve des résultats des investigations encore en cours menées pour croiser les données et remonter les chaînes de contamination".
Les autorités sanitaires avaient annoncé mercredi que le variant Delta, encore peu présent sur le territoire, avait été repéré dans une famille de l'agglomération de Dax sans que celle-ci n'ait été en lien avec l'Inde ou la Grande-Bretagne. Elles avaient renforcé les opérations de dépistage et de séquençage. Le Gouvernement s'était par ailleurs dit préoccupé par la hausse de la prévalence du Covid-19 dans une partie du pays, en particulier en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine, région qui comprend les Landes.
Un variant "40% plus transmissible", selon le ministre britannique de la Santé
Selon l'ARS, la "situation épidémiologique est défavorable" dans ce département qui affiche un taux d'incidence de 95,6 pour 100.000 habitants, "supérieur au taux national" et en augmentation "de 35% en moins de trois semaines". Si 43,6% des Landais ont reçu une première dose de vaccin selon le communiqué, la préfecture et l'ARS appellent la population à "maintenir les gestes barrières" et expliquent que "la limitation des regroupements à 10 personnes sur la voie publique est toujours en vigueur".
Dimanche 6 juin, le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock a déclaré que le variant Delta se transmet 40% plus que le variant Alpha jusqu'alors dominant au Royaume-Uni. "La meilleure estimation de l'avantage de croissance, comme nous l'appelons (...) est d'environ 40%", a-t-il déclaré sur la BBC, citant les travaux du groupe de scientifiques qui conseillent le Gouvernement.
[avec AFP]
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