Gestes déplacés et photos secrètes : un gynécologue jugé pour des agressions sexuelles sur 17 patientes
Mots et gestes déplacés à l’égard de ses patientes, détention de photos de sexes… Un gynécologue a comparu jeudi 27 mai devant le tribunal de Saumur pour agressions sexuelles. 17. C’est le nombre de femmes qui auraient été victimes d’agressions sexuelles par un ancien gynécologue hospitalier de Saumur (Maine-et-Loire). L’homme comparaissait jeudi 27 mai devant le tribunal correctionnel, raconte Ouest-France. La première victime s’est fait connaître du commissariat de la sous-préfecture du Maine-et-Loire en 2018, rappelle le quotidien régional. Elle avait dénoncé les agissements du praticien : alors enceinte, la future maman avait été accueillie par un compliment déplacé et l’examen s’était soldé par des mains baladeuses. Son cas ne serait pas isolé. En s’intéressant aux rendez-vous de consultation du gynécologue, la police judiciaire a d’abord recensé, sur une période inférieure à 6 mois, treize patientes se plaignant de caresses, de palpations de seins inadaptées ou de gestes connotés sexuellement sur leurs parties génitales : invitation à s’épiler l’entrejambe, usage inapproprié du gel d’échographie et du spéculum etc., liste le journal. Aujourd’hui, 17 femmes se sont dit être victimes de tels actes. Des photos de sexes sur son ordinateur En fouillant le passé du praticien, aujourd’hui âgé de 64 ans, les policiers avaient retrouvé la trace d’un incident grave avec une patiente, à l’hôpital de Chinon (Indre-et-Loire), mais l’affaire s’était réglée sans fracas, les confrères du gynécologue convenant notamment de différences dans la formation, l’homme ayant été formé en Bulgarie et ayant exercé en Afrique. Outre ces accusations d’agressions, dont il réfute la nature sexuelle, le praticien devra répondre de plusieurs autres faits. D’abord de détention de photos de sexes de trois de ses patientes retrouvées sur son ordinateur - le quotidien raconte que le sexagénaire les avait déplacées dans la corbeille de son ordinateur trois jours avant son placement en garde à vue, mais que celle-ci n’avait pas été vidée. Mais aussi de fuite vers son pays d’origine en mars 2018, alors qu’il avait été placé sous contrôle judiciaire. Le juge avait obtenu son extradition en juillet de la même année. [Avec Ouest-France]
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