Un étudiant en sixième année de médecine à Nantes est décédé d’une hémorragie interne causée par une thrombose, dix jours après avoir reçu une première injection du vaccin AstraZeneca. Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), rien ne permet à ce stade de faire le lien entre le décès et la vaccination. Anthony était en parfaite santé, selon ses proches. Âgé de 24 ans, cet étudiant en sixième année de médecine à Nantes, originaire de La Turballe (Loire-Atlantique), a été retrouvé sans vie jeudi 18 mars par les pompiers, après une alerte de ses proches. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes pour chercher les causes de sa mort, les pompiers ayant retrouvé dans les affaires du jeune homme un document attestant qu’il s’était fait vacciner dix jours plus tôt avec AstraZeneca. Une autopsie a permis d’établir qu’il avait succombé à une “hémorragie interne causée par une thrombose”, selon le rapport consulté par Ouest France. "L'enquête a permis d'établir que la personne décédée avait été vaccinée contre le Covid 19 (Astra Zeneca) le 8 mars 2021. Une autopsie médico légale a été réalisée le 19 mars 2021 dont les conclusions ont été communiquées au parquet le 22 mars", indique dans un communiqué le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès.
Interrogé par le quotidien, le frère du carabin affirme qu’il s’était plaint de maux de ventre la veille. “Il souffrait du ventre mais ne se plaignait pas, ce n’était pas son genre. Il avait quand même décidé d’aller consulter son médecin le jeudi après-midi. Il n’en a pas eu le temps. Il a été retrouvé tôt dans la nuit de mercredi à jeudi”, explique-t-il ainsi. Alors que le futur médecin était vigilant à son alimentation et faisait du sport régulièrement, sa famille suspecte le vaccin. “Il n’avait aucun antécédent médical, aucune maladie, rien. Il était en parfaite santé. Alors ce vaccin, c’est la seule branche à laquelle on peut se raccrocher pour comprendre ce qui s’est passé”, témoignent-ils encore. L’ANSM, qui a engagé une investigation clinique, affirme qu’à ce stade, “rien ne permet de faire le lien entre le décès et la vaccination”. “Ce cas de décès fait l’objet d’une investigation clinique approfondie par les centres régionaux de pharmacovigilance”, assure l’agence. "Afin de préciser les causes et les circonstances de la mort, il est apparu nécessaire de procéder à des analyses complémentaires. En l'état, il convient d'attendre les conclusions de ces expertises pour déterminer avec certitude les causes du décès", précise le procureur de la République de Nantes. Ce drame "fait l'objet d'une grande attention, toute la transparence sera faite", assure le ministère de la Santé. [avec Ouest France]
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