Ils ont souvent été qualifiés des “oubliés du Ségur” : le personnel des services sociaux et médico-sociaux rattachés à l’hôpital public ainsi que certaines structures mutualisées entre plusieurs établissements telles que les pharmacies et blanchisseries vont désormais pouvoir bénéficier d’une revalorisation de salaire, après des mois de négociations. Jeudi 11 février, le ministre de la Santé a en effet annoncé qu’un accord avait été signé avec trois syndicats hospitaliers et la Fédération hospitalière de France (FHF) pour étendre l'augmentation déjà prévue dans le cadre du Ségur de la Santé de 183 euros net à ces 18.500 agents.
"Ces 18.500 professionnels, qui principalement accompagnent des personnes handicapées ou en perte d'autonomie (...) partagent la plupart du temps les mêmes couloirs que leurs collègues (déjà) bénéficiaires" de cette revalorisation, a rappelé le Premier ministre, Jean Castex. L'objectif affiché est de "préserver la stabilité des ressources humaines", en généralisant le "complément de traitement indiciaire" versé depuis septembre 2020 à la quasi-totalité des agents hospitaliers. Cette mesure sera prise en compte dès son entrée en vigueur pour le calcul des futures pensions de retraite. Selon le ministère de la Santé, il en coûtera au total 83 millions d'euros par an à la Sécurité sociale.
Reste toutefois à trancher le sort des structures dites "autonomes", dont la situation "fera l'objet de négociations rapides, dès le 1er mars", selon l'accord signé. "L'extension à ces établissements nous semble incontournable", a fait savoir la Fédération hospitalière de France (FHF), également signataire de l'accord qu'elle qualifie d'"avancée positive". FO-Santé va encore plus loin et promet de "continuer la lutte" pour les établissements "autonomes" et "ceux du secteur privé", mais également "des autres versants de la fonction publique".
[avec AFP]
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