C’est dans les locaux de l’IHU Méditerranée que le Pr Raoult, accompagné de la maire marseillaise Michèle Rubirola et de la présidente de la métropole et du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a fait le point sur l’épidémie de Covid et des avancées scientifiques. Un point qui tombait en même temps que la grande conférence de presse organisée par le Premier ministre et le ministre de la Santé. “Il faut juste être sérieux, se préparer, et avoir les armes pour répondre avec calme et optimisme car le pessimisme tue les patients”, a lâché l’infectiologue, tout en précisant que “ce n’est pas un crime de donner de l’espoir”. “Hippocrate disait qu'il faut commencer par calmer les patients et leur donner de l'espoir. Quand on pense qu'il y a de l'espoir, il faut le faire”, a-t-il également déclaré. Le Pr Raoult a toutefois fait preuve de prudence : “ne me demandez pas de prédire ce que cette maladie va devenir, c'est impossible!”. Revenant sur les résultats obtenus par son protocole, notamment sur l’usage très controversé de l’hydroxychloroquine, l'infectiologue a vanté un nombre de patients en réanimation “deux fois plus faibles à Marseille qu’à Paris, et une mortalité deux fois plus faible également parmi les cas diagnostiqués et hospitalisés”. “Nous, on hospitalise plus qu'à Paris, on pense qu'il faut traiter les gens le plus tôt possible”, a-t-il aussi fait remarquer.
Meta-analyse en temps réel, qui sera mise à jour régulièrement sur notre site, confirmant (lorsque l'on inclut tous les articles qui précisent les résultats sur la mortalité) l'efficacité de l'hydroxychloroquine.https://t.co/hsPCdcllAj pic.twitter.com/rJBALe4uHu
— Didier Raoult (@raoult_didier) August 27, 2020
Il a également expliqué que deux souches coexistent actuellement en France et que c’est la souche “la moins grave qui semble circuler actuellement”, expliquant “le faible nombre d’hospitalisations et de réanimations”. “Certains marqueurs de gravité comme les troubles de la coagulation ont disparu”, a-t-il noté. [avec Le Figaro]
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