[En direct] Bientôt dix millions de malades dans le monde, annonce l'OMS

02/06/2020 Par Louise Claereboudt
Santé publique
Apparu au mois de décembre 2019 en Chine, le coronavirus touche désormais de plein fouet l'Europe et le monde. Suivez sur Egora les dernières actualités sur l'épidémie.
 

    Jeudi 25 juin, 13 h : L'OMS se dit inquiète d'un rebond des cas en Europe
Le nombre de cas de nouveau coronavirus repart à la hausse en Europe, a prévenu jeudi l'Organisation mondiale de la Santé. "La semaine dernière, l'Europe a connu une augmentation du nombre de cas hebdomadaires pour la première fois depuis des mois (...) 30 pays ont vu augmenter le nombre de nouveaux cas cumulés au cours des deux dernières semaines", a déclaré le directeur de la branche Europe de l'OMS  lors d'une conférence de presse diffusée en ligne depuis Copenhague. "Dans onze de ces pays, l'accélération de la transmission a entraîné une recrudescence très importante qui, si elle n'est pas maîtrisée, poussera les systèmes de santé au bord du gouffre une fois de plus en Europe", a-t-il poursuivi, sans nommer de pays ni fournir de chiffres nationaux. Chaque jour, l'Europe enregistre près de 20.000 nouveaux cas et plus de 700 nouveaux décès.  Ce dernier a toutefois salué la réaction rapide de plusieurs pays suite à la recrudescence du nombre de cas sur leur territoire (Pologne, Allemagne, Espagne...).   Jeudi 25 juin, 11 h : Bientôt dix millions de malades dans le monde, prévient l'OMS
Selon l'OMS, le seuil des dix millions de cas de Covid-19 dans le monde devrait être atteint la semaine prochaine alors que l'épidémie n'a pas encore atteint son pic dans la région des Amériques. Le directeur des questions d'urgence sanitaire à l'OMS a souligné mercredi "une tendance continue et préoccupante, avec beaucoup de pays qui ont connu des augmentations de 25 à 50 % au cours de la semaine dernière". "L'épidémie dans le continent américain est très intense, en particulier en Amérique centrale et du Sud", a-t-il déclaré. "Malheureusement, la pandémie dans beaucoup de pays du continent américain n'est pas parvenue à son pic". Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l'OMS, "au cours du premier mois de cette épidémie, moins de 10.000 cas ont été signalés à l'OMS. Au cours du mois dernier, près de 4 millions de cas ont été signalés. Nous nous attendons à atteindre un total de 10 millions de cas la semaine prochaine".   Jeudi 25 juin, 10 h : Dans la tourmente, plusieurs Etats américains instaurent un reconfinement
Officiellement apparu en Chine en décembre dernier, le coronavirus a désormais touché plus de neuf millions de personnes sur la planète. Selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, au moins 478.818 personnes ont par ailleurs succombé au virus. Les Etats-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 121.662 décès et 2,3 millions de cas détectés. Viennent ensuite le Brésil (52.645), le Royaume-Uni (43.081), l'Italie (34.644) et la France (29.731). Si les regards sont particulièrement posés sur l'Amérique latine et les Caraïbes, les Etats-Unis semblent loin d'être sortis d'affaire, au contraire. L'immunologiste en chef de la Maison Blanche, le Dr Anthony Fauci, s'est dit "vraiment" inquiet devant les poussées "préoccupantes" du nombre des cas dans plusieurs Etats américains, notamment le Texas et la Floride. "Les deux prochaines semaines seront critiques", a-t-il déclaré. Mardi, le pays a enregistré près de 800 nouveaux décès et le nombre de contaminations a considérablement augmenté (+ 32.000). Plusieurs Etats ont donc réimposé une quarantaine à la population.
Jeudi 25 juin, 9 h : "Situation extrêmement préoccupante" en Guyane
Mercredi, à l'issue du Conseil des ministres, Sibeth Ndiaye, porte-parole du Gouvernement, a déclaré que "la situation en Guyane [était] extrêmement préoccupante". En effet, le même jour, l'agence régionale de santé comptabilisait 2.827cas confirmés (+234 cas en 24h), 9 décès (+1), 102 hospitalisations et 15 patients en réanimation.  En Guyane, "nous avons des cas regroupés, avec une diffusion communautaire, autrement dit, où le retraçage des chaînes de contamination n'est plus possible", a expliqué Sibeth Ndiaye. De fait, le deuxième tour des municipales, le 28 juin, a été annulé il y a quelques jours. Des renforts sanitaires ainsi que des évacuations vers les Antilles ont été prévus. En déplacement en Guyane hier, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a émis des réserves sur un reconfinement. "Si les signes d'une accélération du virus persistent, l'hypothèse d'un reconfinement devra être réexaminée", a toutefois prévenu la ministre, pour qui "il est encore temps d'éviter ce scénario".   Jeudi 25 juin, 7 h : 11 décès supplémentaires en France
Selon un dernier bilan établi hier soir par la direction générale de la Santé, 9.299 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection Covid-19 en France et 658 cas graves se trouvent en réanimation. Huit nouveaux cas graves ont été admis en réanimation ces dernières 24 heures. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 24 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mardi]", précise la DGS. Malgré ces marqueurs positifs, le virus continue de circuler sur le territoire, en témoignent les nombreux clusters (82 investigations en cours). Par ailleurs, l'attention est aujourd'hui portée sur la Guyane, alors que des évacuations sanitaires vers les Antilles ont été organisées. A ce jour, 29.731 personnes ont succombé au coronavirus dans notre pays depuis le début de l’épidémie, dont 11 dans les dernières 24 heures. Au total, 19.243 sont décédées dans les hôpitaux. Les chiffres de mortalité concernant les EMS, dont les Ehpad, seront actualisés par Santé publique France le 30 juin prochain.

  Mercredi 24 juin, 14 h : Deux écoles élémentaires fermées à Paris suite à des cas de Covid-19
Depuis mardi matin et jusqu'au vendredi 26 juin inclus, l'école élémentaire Lamoricière située dans le XIIe arrondissement de Paris et totalisant 180 élèves est fermée "par mesure de prudence et de vigilance", suite à la confirmation de "trois cas positifs de Covid-19", explique l'ARS à l'AFP. Selon l'ARS, "étant donné que ces trois cas ont été répartis dans le temps entre début juin et lundi, il ne s'agit pas de cluster". L'ARS est en attente "d'investigations de...

veille sanitaire et verra ensuite les mesures à prendre", sur une éventuelle prolongation de cette fermeture ou pas. Une deuxième école parisienne, l'école élémentaire du Renard, dans le IVe arrondissement, qui compte environ 200 élèves, est, elle, fermée depuis mercredi matin "suite à la confirmation d'un cas positif", précise l'ARS. "Il ne s'agit pas non plus d'un cluster", a-t-elle expliqué, indiquant qu'il n'y a "qu'un cas mais qui a été en contact avec de nombreux élèves et enseignants donc nous avons pris la décision de fermer l'établissement, jusqu'au 7 juillet".   Mercredi 24 juin, 9 h : 100.000 décès en Amérique latine et aux Caraïbes
Alors que l'épidémie a fait plus de 475.000 victimes dans le monde depuis son apparition, l'inquiétude monte encore d'un cran sur le continent américain. Le bilan de l'épidémie de Covid-19 a dépassé mardi les 100.000 morts en Amérique latine et aux Caraïbes, dont plus de la moitié au Brésil, selon un comptage réalisé par l'AFP. Au total, plus de 2,1 millions de cas de contamination ont été recensés dans la région depuis le début de la pandémie, le Brésil, le Mexique, le Pérou et le Chili étant les pays latino-américains les plus durement touchés. Au Nord, les Etats-Unis demeurent le pays le plus sévérement touché de la planète avec avec 121.176 décès.   Mercredi 24 juin, 7 h : En France, la baisse se poursuit en réanimation
Selon un dernier bilan établi hier soir par la direction générale de la Santé, 9.491 personnes sont hospitalisées actuellement en France pour une infection Covid-19 et 117 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 682 cas graves se trouvent en réanimation, 15 nouveaux cas graves ont été admis en 24 heures. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 19 malades de Covid-19 en moins par rapport à [lundi]", précise la DGS. En Outre-Mer, 192 hospitalisations, dont 32 en réanimation, ont été relevées. Depuis le début de l’épidémie, 29.720 personnes ont cependant succombé au coronavirus en France : 19.232 dans les hôpitaux et 10.488 dans les établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad.

  Mardi 23 juin, 18 h : Novak Djokovic testé positif
Le numéro 1 mondial du tennis Novak Djokovic a annoncé hier soir sur les réseaux sociaux avoir été testé positif au coronavirus, s'ajoutant à la liste des joueurs contaminés en marge du tournoi caritatif qu'il a organisé dans les Balkans. Le joueur médiatique s'est dit "profondément désolé" et a reconnu avoir "eu tort" de programmer une telle manifestation. "C'était trop tôt", a-t-il écrit.

  Mardi 23 juin, 16 h :  L'Allemagne décrète un deuxième reconfinement local
Après le canton de Gütersloh, l'Allemagne a décidé de reconfiner un deuxième canton de plus de 200.000 habitants dans l'ouest du pays suite à l'apparition d'un important...

foyer de contamination dans un abattoir.

  Mardi 23 juin, 15 h : StopCovid n'a permis de signaler que 14 cas de risque de contamination
Le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, a indique ce jour que StopCovid n'avait permis de signaler que 14 cas de risque de contamination depuis sa mise en service. Lors d'une conférence de presse, il a expliqué que seules 68 personnes ont utilisé jusqu'à ce jour l'application pour prévenir de leur contamination les personnes qu'elles ont croisées. Et seulement 14 utilisateurs de l'application ont reçu un message d'alerte les avertissant qu'ils ont été en contact avec une de ces personnes contaminées. Toutefois, selon le secrétaire d'Etat, ces chiffres ne remettent pas en cause l'utilité de l'appli et sont aussi liés à la diminution de la prévalence du virus. "On ne teste qu'une trentaine de personnes par jour à Paris aujourd'hui", a indiqué Cédric O. Cependant, le nombre de téléchargements de l'application reste faible par rapport à l'Allemagne où l'application similaire a été téléchargée dix millions de fois. StopCovid n'a été téléchargée qu'1,9 million de fois mais a été désinstallée 460.000 fois, a indiqué Cédric O expliquant toutefois ne regretter aucun des choix faits sur StopCovid. Selon lui, elle retrouvera toute son utilité si l'épidémie reprend de la vigueur.   Mardi 23 juin, 12 h : L'Allemagne réintroduit pour la première fois un confinement local
L'Allemagne a annoncé pour la première fois un reconfinement local lié au Covid-19 après l'apparition d'un cluster dans un grand abattoir où plus de 1.500 cas d'infections ont été détectés. "Nous allons réintroduire un confinement dans l'ensemble du canton de Gütersloh", où vivent 360.000 habitants, a expliqué à la presse le dirigeant de la région, la Rhénanie du Nord-Westphalie, Armin Laschet. Hier soir, les autorités locales ont annoncé que 1.553 personnes étaient contaminées par le Covid-19 dans le canton. Quelque 7.000 personnes ont été placées en quarantaine, 21 hospitalisées et 6 sont en soins intensifs. Prévu jusqu'au 30 juin dans un premier temps, ce reconfinement va permettre de limiter de manière stricte les contacts entre personnes, la fermeture des bars, cinémas, musées, l'interdiction des activités de loisirs dans des espaces fermés. L'objectif à dix jours des vacances scolaires, est de "calmer la situation" et "accroître les tests" de dépistage.   Mardi 23 juin, 11 h : La France pourrait tester plus, estime Arnaud Fontanet du Conseil scientifique
Invité sur le plateau de LCI ce mardi matin, Arnaud Fontanet, épidémiologiste membre du conseil scientifique, a estimé que la France n'utilisait pas à plein sa capacité de tests pour détecter le coronavirus. "On a une capacité de tester qui va jusqu'à 100.000 tests par jour", a-t-il indiqué, mais "cette capacité de tester n'est pas suffisamment utilisée, on est à environ 30.000 tests par jour". Selon lui, il faut monter à environ "50.000 tests par jour", en privilégiant bien sûr les tests pour les personnes ayant des symptômes du Covid-19, mais aussi en menant davantage de campagnes de tests directement auprès des populations. Réagissant par la suite aux rassemblements lors de la fête de la musique, l'expert a indiqué que "si vous avez, au milieu de ces jeunes qui dansent, un sujet infecté et notamment un super-contaminateur (...), une personne très contagieuse (...)  elle va bien sûr dans ces conditions infecter beaucoup". Selon lui, entre 10 et 20 personnes peuvent alors être atteintes. Toutefois, il précise que les clusters sont pour l'heure principalement survenus dans des espaces confinés.

  Mardi 23 juin, 10 h : La Corée du Sud face à "une deuxième vague" depuis mai
La Corée du Sud a reconnu aujourd'hui qu'elle luttait depuis la mi-mai contre "une deuxième vague" de coronavirus. Pourtant, en février, les autorités sud-coréennes étaient parvenues à maîtriser l'épidémie venue de Chine en développant les tests et grâce à son système de traçafe des cas-contacts. Le confinement n'avait même pas été obligatoire. Mais depuis que les consignes de distanciation physique se sont assouplies début mai, le pays enregistre chaque jour entre 35 et 50 nouvelles contaminations, surtout à Séoul et dans sa région, une zone qui concentre la moitié de la population du pays. "Nous pensons que la deuxième vague dure depuis les vacances de mai", a déclaré le directeur des Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies (KCDC), Jung Eun-kyeong. Fin mai, des mesures de distanciation ont ainsi été réimposées après l'apparition de foyers de contamination à Séoul et à proximité. Cependant, la plupart des cas enregistrés ces trois dernières semaines ont été importés. Si le seuil des 30 cas par jour venait à être dépassé, le maire de Séoul a annoncé que des mesures bien plus strictes seraient prises. En effet, si la capitale ne parvenait pas à endiguer la vague actuelle, le total de nouveaux cas journaliers pourrait atteindre 800 d'ici un mois, a-t-il expliqué.   Mardi 23 juin, 9 h : Plus de 9 millions de cas dans le monde
Alors que la barre des 9 millions de cas dans le monde a été officiellement franchie, dont plus de la moitié des cas se trouvant en Europe et aux Etats-Unis, l'OMS a alerté hier sur un regain de la pandémie. Au total, près de 470.000 personnes ont à ce jour perdu la vie des suites du Covid-19. Avec 425 décès supplémentaires dus au coronavirus en 24 heures lundi, les Etats-Unis déplorent désormais plus de 120.000 morts. Viennent ensuite le Brésil (50.617 décès), le Royaume-Uni (42.647), l'Italie (34.657) et la France (29.663). Actuel épicentre de la pandémie, l'Amérique latine peine à freiner la propagation du virus. L'Argentine a notamment enregistré lundi ses chiffres les plus élevés de contaminations et de décès depuis le début de l'épidémie de coronavirus, a annoncé le ministère argentin de la Santé. Au cours des 24 heures précédentes, 2.146 nouveaux cas confirmés de contamination et 32 décès ont été comptabilisés, portant à 44.931 le nombre des contaminations et à 1.043 le nombre des décès.
  Mardi 23 juin, 7 h : 83 foyers "en cours d'investigation"
Selon un dernier bilan publié hier soir par la Direction générale de la Santé, 9.693 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection Covid-19 et 142 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 701 cas graves se trouvent en réanimation. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 26 malades de Covid-19 en moins par rapport à vendredi dernier", note la DGS. Depuis le début de l’épidémie, 19.206 personnes ont succombé au coronavirus dans les hôpitaux français. Les chiffres de mortalité relatifs aux établissements sociaux et médico-sociaux seront actualisés par Santé publique France ce mardi. Même si le déconfinement se poursuit avec l'annonce de la réouverture des écoles, des stades etc., le virus continue de circuler sur le territoire, prévient la DGS. Au total, 83 clusters sont actuellement en cours d'investigation, dont cinq nouveaux, ce qui représente 253 cas groupés depuis le 9 mai.

  Lundi 22 juin, 13 h : "La pandémie continue de s'accélérer" dans le monde, selon l'OMS
Lors d'une conférence virtuelle organisée par l'émirat de Dubaï, le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé que la pandémie de Covid-19 "continue de s'accélérer" dans le monde, avec "le dernier million de cas signalé en seulement huit jours". "Nous savons que la pandémie est bien plus qu'une crise sanitaire, c'est une crise économique, sociale...

et, dans de nombreux pays, politique. Ses effets se feront sentir pendant des décennies", a-t-il ajouté. Vendredi dernier, le chef de l'OMS avait qualifié cette nouvelle phase de "dangereuse", indiquant que virus continuait "de se propager rapidement". "Il a fallu plus de trois mois pour que le premier million de cas soit signalé, le dernier million de cas a été signalé en seulement huit jours", a-t-il alerté ce jour. Le DG de l'OMS a également appelé les gouvernements et les sociétés à se préparer à d'éventuelles futures pandémies qui pourraient survenir "dans n'importe quel pays à n'importe quel moment et tuer des millions de personnes parce que nous ne sommes pas préparés".   Lundi 22 juin, 14 h : Le Conseil scientifique favorable à la conservation des données
Le Conseil scientifique qui juge "extrêmement probable" une augmentation de la circulation du coronavirus à l'automne préconise  de conserver les données de santé recueillies pendant la crise sanitaire. Par ailleurs, l'allongement de la durée de conservation de ces données, permettant de détecter et d'isoler les cas-contacts, est prévu par le projet de loi sur la fin de l'urgence sanitaire, débattu au Sénat à partir de lundi. Cette disposition fait toutefois polémique. L'Ordre des médecins a déjà exprimé sa "vive inquiétude" pour des raisons de confidentialité. Dans un avis rendu aujourd'hui, le Conseil scientifique estime toutefois que "ces données resteront extrêmement précieuses tant que persistera la menace d'une reprise de la circulation du virus sur le territoire français". Croyant à une seconde vague à l'approche de l'hiver, "il nous paraît essentiel de conserver les données à des fins de recherche et de suivi épidémiologique", explique-t-il. Le Conseil préconise que la conservation se fasse "sous une forme pseudonymisée" et pas "anonymisée", permettant ansi "que les données d'un même individu, non identifiantes, puissent tout de même être reliées
entre elles, ou chaînées avec des données d'autres bases". Les données des maladies à déclaration obligatoire - dont fait partie le Covid-19 -  sont par exemple généralement conservées sous forme directement identifiante pendant 12 mois, avant d'être conservées sous forme pseudonymisée pour des durées allant jusqu'à 25 ans pour les maladies à déclaration obligatoire faisant l'objet d'investigation à l'image de la tuberculose.
  Lundi 22 juin, 9 h : Un million de cas au Brésil
Depuis son apparition en décembre dernier, la pandémie de Covid-19 a fait au moins 465.300 morts dans le monde. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec près de 120.000 victimes. Le Brésil, qui a dépassé le million de personnes contaminées, déplore 50.617, le Royaume-Uni, 42.632, l'Italie, 34.634, et la France 29.633. L'Amérique latine demeure l'épicentre actuel de la pandémie et le centre de toutes les inquiétudes avec plus de 20.000 décès au Mexique, plus de 8.000 au Pérou, plus de 1.000 en Argentine, et, bien sûr, plus de 50.000 au Brésil.    Lundi 22 juin, 7 h : Sept morts en France en 24 heures
La France a enregistré sept décès supplémentaires liés au Covid-19 dans les dernières 24 heures, ce qui porte le bilan des morts à 29.640 depuis le début de l'épidémie, selon le bilan publié dimanche soir par Santé publique France. Selon l'agence sanitaire, le nombre de patients atteints du Covid-19 en réanimation est stable avec 715 malades, soit le même nombre que la veille. Au total, 19.183 personnes sont mortes dans les hôpitaux, selon Santé publique France. Les données des décès en établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad, ne seront actualisées que mardi. Le nombre total des personnes hospitalisées continue de baisser, avec 9.823 patients dans tout le pays (-14 par rapport à la veille). Deux départements sont toujours "en situation de vulnérabilité élevée": la Guyane et Mayotte. Et dans tout le territoire, le nombre de clusters en cours d'investigation s'élève désormais à 81 (+1 en 24 heures).   Vendredi 19 juin, 13 h : L'OMS espère des centaines de millions de vaccins avant 2021 
Lors d'une conférence de presse virtuelle, jeudi, l'Organisation mondiale de la santé a indiqué espérer que quelques centaines de millions de vaccins contre le Covid-19 pourraient être produits avant la fin de l'année, et même deux milliards en 2021. La directrice scientifique de l'OMS, Soumya Swaminathan, a indiqué que plus de 200 candidats vaccins sont à l'étude...

à travers le monde, et une dizaine d'essais cliniques en cours. Selon elle, trois groupes de population qui devraient être prioritairement vaccinés : les travailleurs en première ligne comme les médecins et les policiers, les personnes les plus vulnérables telles que les personnes âgées, les personnes vivant dans un environnement à transmission élevée comme les bidonvilles urbains et les maisons de santé. 

  Vendredi 19 juin, 11 h : Le coronavirus présent dans les eaux usées de Milan et Turin dès décembre
Selon l'Institut supérieur de la santé italien (ISS), le Covid-19 était présent dans les eaux usées de Milan et Turin, dans le nord de l'Italie, dès décembre 2019. C'est-à-dire deux mois avant le premier malade officiellement recensé dans le pays, le 20 février. "L'étude a examiné 40 échantillons d'eaux usées recueillis entre octobre 2019 et février 2020. Les résultats, confirmés par deux laboratoires différents avec deux méthodes différentes, ont confirmé la présence du RNA du SARS-Cov-2 dans les échantillons prélevés à Milan et Turin le 18 décembre 2019", précise l'ISS dans un communiqué transmis vendredi à l'AFP. Par ailleurs, des traces identiques ont été détectées dans les eaux usées de Bologne le 29 janvier. Cependant, les échantillons d'octobre et de novembre 2019 ne montrent pas de trace de coronavirus dans ces mêmes eaux. Selon l'Institut, une étude espagnole a aussi identifié du RNA de ce virus dans les eaux usées de Barcelone recueillie vers la mi-janvier, "environ 40 jours avant la notification du premier cas autochtone" en Espagne. Le fait d'avoir trouvé ces traces de virus "n'implique pas automatiquement que les principales chaînes de transmission (...) aient débuté avec ces premiers cas", nuance Luca Lucentini, responsable de l'ISS, estimant qu'un "réseau de surveillance sur le territoire peut se révéler précieux pour contrôler l'épidémie".   Vendredi 19 juin, 9 h : Plus de 450.000 décès sur la planète
Depuis son apparition, la pandémie a fait au moins 450.386 morts, selon un bilan établi par l'AFP. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché avec 118.057 morts, même si le nombre de décès quotidiens continuent de se stabiliser en dessous de 700. Derrière, au Brésil (46.510), l'épidémie continue de se répandre et près d'un million de cas de contamination ont été enregistrés. Au regard toutefois du nombre d'habitants, le Royaume-Uni (42.288 morts), l'Italie (34.514 morts), et la France (29.603 morts) sont plus touchés que le Brésil.   Vendredi 19 juin, 7 h : En Normandie, le taux de reproduction effectif du virus dépasse le seuil de vigilance
Selon un dernier bilan de la Direction générale de la Santé, publié jeudi soir, 10.125 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 136 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 752 cas graves se trouvent en réanimation. Mais "le solde reste négatif en réanimation, avec 20 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mercredi]", précise la DGS dans un communiqué. Depuis le début de l’épidémie, 103.654 personnes ont été hospitalisées, dont 18.260 en réanimation. Et 73.887 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, au cours de cette même période, 29.603 personnes sont décédées, dont 19.146 dans les hôpitaux. Les chiffres concernant les Ehpad seront communiqués le 23 juin. Si l'épidémie semble marquer le pas, les autorités restent toutefois prudente, notamment face à l'apparition de clusters. En Normandie, le taux de reproduction effectif du virus a notamment dépassé le seuil de vigilance fixé à 1. Il est désormais de 1,14. "Cette augmentation s’explique par la détection de cas groupés ou clusters au sud de l’agglomération rouennaise, en cours de gestion. Cette situation reflète donc une circulation virale réelle, mais contrôlée, qui implique une vigilance accrue de la part de l’ensemble de la population", a précisé le ministère.

    Jeudi 18 juin, 18 h : La Guyane renforce le couvre-feu et organise des évacuations vers les Antilles
Les autorités ont annoncé ce jeudi un allongement du couvre-feu sur les trois communes de l'Ile de Cayenne (Cayenne, Remire-Montjoly, Matoury), alors que l'épidémie continue de progresser. "Le nombre de consultations en ville pour suspicion covid et la part de résultats positifs dans les campagnes de dépistage augmentent très significativement. Ces indicateurs peuvent être précurseurs d'un volume significatif d'admissions à l'hôpital, pour des personnes fragiles en  particulier, si des mesures supplémentaires n'étaient pas prises", indiquent la préfecture de Guyane et l'ARS. Par ailleurs, deux patients ont été évacués sanitairement vers "les Antilles", a indiqué l'ARS. Il s'agit des premières "évasans" (évacuations sanitaires), depuis le début de la crise en Guyane. L'Assemblée nationale a voté...

mercredi en faveur de la prolongation de l'état d'urgence sanitaire en Guyane.
  Jeudi 18 juin, 12 h : Epidémie sous contrôle à Pékin
A Pékin, en Chine - où l'épidémie est apparue en décembre dernier -, 21 malades supplémentaires ont été enregistrés, mais, selon les autorités, l'épidémie serait "sous contrôle". Au total, 158 nouveaux cas de contamination ont ainsi été détectés depuis la semaine dernière, alors que le pays semblait enfin se relever. Selon l'épidémiologiste en chef du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Wu Zunyou : "Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de nouveaux cas demain. Mais [...] ils seront de moins en moins nombreux."   Jeudi 18 juin, 10 h : La commission d'enquête du Sénat sera actée le 30 juin
Le Sénat, dominé par l'opposition de droite, actera formellement le 30 juin la création d'une commission d'enquête sur la gestion de la crise sanitaire demandée par son président Gérard Larcher (LR). Mise en place pour six mois, la commission au Sénat aura un format élargi à 36 membres et entamera ses auditions dès juillet. Le président de la commission des Affaires sociales Alain Milon (LR) est pressenti pour sa présidence. Alors que celle de l'Assemblée a commencé les premières auditions mardi, Gérard Larcher assure qu'il ne "s'agit pas de régler des comptes" mais de "tirer des leçons". Elle permettra également de formuler des propositions pour répondre aux nombreux défis soulevés par une telle crise, mais aussi de "dessiner les perspectives d'une réorganisation d'ensemble" du système de santé.    Jeudi 18 juin, 8 h : 445.000 morts dans le monde
La pandémie a fait au moins 445.213 morts dans le monde depuis que la Chine a fait officiellement état de l'apparition de la maladie en décembre, selon un bilan établi par l'AFP. Les Etats-Unis demeurent toujours le pays le plus touché avec 117.290 morts, suivis par le Brésil (45.241 morts), le Royaume-Uni (42.153 morts), l'Italie (34.448 morts), et la France (29.575 morts). La Suède a dépassé mercredi les 5.000 morts. Le consensus national autour de sa stratégie moins stricte face au coronavirus s'effrite.   Jeudi 18 juin, 7 h : 28 nouveaux décès dans les hôpitaux français en 24 heures
Selon un dernier bilan publié hier soir par la Direction générale de la Santé, 10.267 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 en France, et 116 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 772 cas graves sont en réanimation. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 48 malades de COVID-19 en moins par rapport à [mardi]", précise la DGS dans un communiqué. Depuis le début de l’épidémie, 103.544 personnes ont été hospitalisées et 29.575 personnes sont décédées, dont 19.118 dans les hôpitaux. Les chiffres de mortalité relatifs aux Ehpad seront actualisés par Santé publique France le 23 juin.

  Mercredi 17 juin, 13 h : Vers une prolongation l'état d'urgence sanitaire jusqu'en octobre à Mayotte et en Guyane
Le Gouvernement entend prolonger l'état d'urgence sanitaire en Guyane et à Mayotte jusqu'au "30 octobre inclus" en raison de la circulation active du coronavirus, selon un amendement gouvernemental examiné ce mercredi à l'Assemblée. La Guyane connaît une explosion de cas qui a conduit au...

report du second tour des municipales prévu le 28 juin pour le reste du pays. Hier, on y dénombrait 1.421 personnes testées positives (+95 cas en 24 heures), 13 patients en réanimation, 72 hospitalisations et 5 décès (+2). Le nombre de cas positifs a doublé en huit jours. Et la Guyane est passée au stade 3 de l'épidémie. A Mayotte, les cas sont plus nombreux (2.333 cas positifs mardi, 42 hospitalisations dont 13 en réanimation, et 29 décès), mais la progression semble marquer le pas (+13 cas en 24 heures). Désormais "le pic épidémique aurait été dépassé", a expliqué la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, à l'Assemblée.    Mercredi 17 juin, 10 h : Plus de 438.000 victimes dans le monde
Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, la pandémie a fait au moins 438.250 morts dans le monde. Plus de 8 millions de personnes ont été atteintes, mais près de 3,9 millions de personnes en ont guéri. L’Europe reste fortement impactée avec 2,2 millions de cas et plus de 180.000 décès. Les Etats-Unis demeurent toutefois le pays le plus touché avec 116.567 morts. Viennent ensuite le Brésil (43.959 morts), le Royaume-Uni (41.969 morts), l'Italie (34.405 morts), et la France (29.547 morts).   Mercredi 17 juin, 9 h : Pékin appelle ses habitants à ne pas quitter la ville
Pékin a exhorté ses 21 millions d'habitants à éviter les voyages "non essentiels" en dehors de la ville et ordonné une nouvelle fermeture des écoles et universités après un rebond des cas de Covid-19 dans la capitale chinoise. La situation épidémique dans la mégapole est "extrêmement grave", a averti la mairie, le ministère de la Santé indiquant mardi que 27 nouveaux cas ont été recensés. Alors que la Chine avait largement endigué le coronavirus grâce à la quarantaine et au dépistage massif, la découverte en cinq jours de 106 malades liés à un marché de la ville a constitué un choc pour les Pékinois.   Mercredi 17 juin, 7 h : 820 cas graves encore dans les services de réanimation
Selon un dernier bilan de la Direction générale de la Santé, publié mardi soir, 10.535 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 820 cas graves se trouvent en réanimation. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 26 malades de Covid-19 en moins par rapport à [lundi]", indique la DGS confirmant la courbe descendante pour les cas les plus sévères depuis le pic atteint début avril. Depuis le début de l'épidémie, la France a enregistré 29.547 décès, dont 38 dans les dernières 24 heures dans les hôpitaux. Le pays déplore également 73 décès supplémentaires cette semaine en établissements sociaux et médico-sociaux.

  Mardi 16 juin, 20 h : "Nous avons toujours suivi les recommandations", se défend Jérôme Salomon
La France a "toujours suivi les recommandations internationales" concernant le port du masque dans la lutte contre le Covid-19, s'est défendu mardi 16 juin le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, qui l'avait jugé "inutile dans la rue" en mars. "L'OMS a beaucoup hésité et ne recommande le port du masque dans certaines conditions que depuis le 5 juin", a ajouté le premier auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, mettant également en avant...


une étude récente faisant part de "doutes sur l'efficacité des masques grand public".    Mardi 16 juin, 11 h : "Manifestation monstre" des personnels hospitaliers ce mardi
Alors que le Ségur de la Santé a été déclenché il y a un peu plus de trois semaines, les soignants ont engagé ce mardi une vaste journée de mobilisation partout en France. Médecins, infirmiers et aides-soignants, portés par l'appel d'une dizaine de collectifs et de syndicats, réclament davantage de moyens pour les hôpitaux, une revalorisation salariale pour les employés, le recrutement de personnel, la fin des fermetures de services, de lits etc. "Les politiques d’austérité menées par les différents gouvernements successifs avant la crise sanitaire et les non prises en compte de ce gouvernement en matière de Santé et d’Action Sociale ont généré des carences en matière de prise en charge, qui se sont accentuées pendant la pandémie du Covid-19", expliquent-ils dans un communiqué commun. Selon eux, la crise sanitaire d'une ampleur sans précédent a permis de soulever les multiples carences du système de santé français, mais a aussi montré l'importance de redonner les moyens aux professionnels.

  Mardi 16 juin, 10 h : Une centaine de nouveaux cas à Pékin, la ville se reconfine en partie
En Chine, où le coronavirus est apparu en décembre dernier, l'inquiétude s'intensifie. Lors du week-end une centaine de nouveaux cas de contamination dans la capitale ont en effet été recensés, alors que le virus semblait être presque totalement disparu du territoire. "La semaine dernière, la Chine a fait état d'un nouveau foyer à Pékin, après plus de 50 jours sans aucun cas dans cette ville. Plus de 100 cas ont maintenant été confirmés", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les cas se concentrent surtout autour du marché géant de Xinfadi, dans le Sud de la capitale. Les autorités ont de fait décrété le confinement de plusieurs zones résidentielles. Les sites sportifs et culturels ont été fermés.   Mardi 16 juin, 9 h : Huit millions de cas dans le monde
Au moins huit millions de cas d'infection, parmi lesquels 435.176 décès, ont été comptabilisés au total dans le monde et notamment en Europe, continent le plus touché avec 2.417.902 cas (188.085 morts). Les Etats Unis sont également particulièrement touchés depuis plusieurs mois : ils déplorent 116.081 décès pour 2.110.182 cas. En Amérique latine et aux Caraïbes, la pandémie fait toujours rage : la barre des 80.000 décès a par ailleurs été franchie. Plus de la moitié (43.959) ont été signalés au Brésil, actuellement le deuxième pays le plus endeuillé de la planète. Au Chili, l'état d'exception constitutionnel pour catastrophe a été prolongé de trois mois afin de stopper l'épidémie. En Europe, malgré de nouveaux cas, la situation se stabilisé. L'Allemagne, la Belgique, la France et la Grèce ont rétabli la libre circulation avec tous les pays de l'Union européenne, estimant avoir maîtrisé la progression du coronavirus. La Commission européenne a même lancé hier un site pour guider les Européens souhaitant partie en vacances dans d'autres pays de l'UE.   Mardi 16 juin, 8 h : Intensification de la circulation virale en Guyane
Toujours  d'après le dernier bilan de la DGS, trois grandes zones urbaines du littoral guyanais sont concernées par une intensification de la circulation virale et toutes les communes sont désormais touchées. Au-delà des mesures prises pour limiter la propagation du virus dans les quartiers et maximiser le dépistage des personnes, plusieurs mesures de renforcement des capacités hospitalières ont été déclenchées. Par exemple : le transfert de patients stabilisés vers des lits médico-sociaux. En réanimation, les capacités d'accueil ont également été augmentées et les équipes sont soutenues par la Réserve sanitaire, "mobilisée depuis la semaine dernière", précise la DGS qui ajoute que "de nouveaux renforts, spécialisés dans les opérations de réanimation, sont attendus dans les prochains jours".   Mardi 16 juin, 7 h : Solde toujours négatif en réanimation en France métropolitaine
Selon un dernier bilan de la DGS publié lundi soir, le nombre de nouveaux clusters (233 cas groupés depuis le 9 mai, dont 3 nouveaux et 98 qui ne sont plus actifs) augmente ce qui signifie que le virus continue de circuler sur le territoire. Mais, rassure la DGS, "aucun cluster en métropole ne témoigne à ce jour d’une transmission communautaire non contrôlée". A ce jour, 10.752 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 846 cas graves se trouvent en réanimation, contre plus de 1.000 il y a une semaine. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 33 malades de COVID-19 en moins par rapport à [dimanche]", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 103.342 personnes ont été hospitalisées, dont 18.217 en réanimation et 73.044 personnes sont rentrées à domicile.  Cependant, on déplore à ce jour 29.436 victimes, dont 19.052 dans les hôpitaux. 

  Lundi 15 juin, 15 h : L'attestation employeurs plus obligatoire dès demain dans les transports franciliens
Dans un communiqué publié ce jour, la préfecture de région a annoncé la fin de l'obligation d'attestation employeurs dans les transports d'Ile-de-France, et ce dès mardi. Le port du masque restera quant à lui...

obligatoire. Cette annonce fait suite à une demande de Valérie Pécresse, présidente d'Ile-de-France Mobilités. 

  Lundi 15 juin, 13 h : Résurgence de cas de contamination en Chine
Alors que les frontières se rouvrent en Italie, en Croatie, en Pologne, en France, en Belgique et en Grève, l'inquiétude monte d'un cran sur d'autres continunents. En Chine d'abord, où 75 nouveaux cas de contamination ont été signalés dans le sud de Pékin depuis vendredi, entraînant la fermeture des sites sportifs et culturels. En Amérique latine également où le Brésil est devenu ce week-end le deuxième pays le plus endeuillé au monde avec 43.322 morts. Les Etats-Unis demeurent en haut de ce triste classement avec près de 116.000 victimes. Ils ont cependant connu le bilan journalier le plus faible depuis des semaines ces dernières 24 heures.   Lundi 15 juin, 10 h : "Le gros de l'épidémie est derrière nous", assure Olivier Véran
Invité sur le plateau de LCI ce lundi matin, le ministre de la Santé a indiqué que "le gros de l'épidémie est derrière nous", soulignant toutefois qu'elle n'était pas terminée. "Le virus n’est pas totalement vaincu, ni en France ni ailleurs. Mais nous en contrôlons aujourd’hui tous ensemble la circulation, jour après jour, semaine après semaine, ce qui permet à la France, à l’exception de Mayotte et de la Guyane, d’être entièrement verte", a-t-il déclaré. Il a cependant rappelé que les règles de distanciation physique et les mesures barrières restaient en vigueur. Au lendemain du discours d'Emmanuel Macron, assouplissant les restrictions, il a assuré que : "Nous serons capables de reprendre des mesures de protection si nécessaire", en fonction d'une "batterie d'indicateurs que nous suivons au jus le jour."  

  Lundi 15 juin, 8 h : Les visites en Ehpad de nouveau autorisées dès aujourd'hui
Lors de son allocution dimanche soir, Emmanuel Macron a déclaré que les visites en Ehpad ou dans les maisons de retraite seraient autorisés dès ce lundi. Ces visites ont été interdites le 11 mars, quelques jours avant le confinement, pour lutter contre la propagation du virus. Elles ont de nouveau été autorisées de manière progressive à partir du 20 avril dans des conditions particulièrement strictes. Début juin, un assouplissement supplémentaire avait été décrété pour permettre les visites de plus de deux personnes à la fois et les visites des mineurs, avec port du masque obligatoire.   Lundi 15 juin, 7 h : Moins de 10 morts en France en 24 heures
Quelques heures après l'allocution du président de la République qui s'est félicité d'une "première victoire contre le virus", le ministère de la Santé a annoncé dimanche que 9 décès liés au Covid ont été signalés en 24 heures à l'hôpital. Il s'agit du chiffre le plus faible depuis le début des bilans quotidiens, mi-mars. Au total, 29.407 personnes ont perdu la vie depuis le début de l'épidémie en France. En réanimation, le nombre de cas graves continue de baisser, avec 869 malades, deux de moins que la veille. En avril, plus de 7.000 malades se trouvaient en réanimation. Néanmoins, près de 11.000 personnes restent toujours hospitalisées pour une infection Covid-19.   Vendredi 12 juin, 12 h : "L'Etat a été lamentable", déclare Arnaud Montebourg
"Le code génétique de la France, c'est l'État et l'État a été lamentable", a déclaré l'ancien ministre sur France Inter, estimant que "beaucoup de morts auraient pu être évités si...

on avait organisé autrement la gestion de la crise sanitaire". "A force d'organiser la défaisance de l'État, et bien l'État il est défait lorsqu'il doit se battre et c'est ce qui s'est passé", a-t-il lancé. Selon lui, l'État a été
"amateur". "Il a organisé un confinement généralisé avec des dégâts économiques considérables parce qu'on a été imprévoyant, qu'on n'a pas stocké les masques, on n'avait pas de tests, on a abandonné l'industrie pharmaceutique, on a rationné les Français et les soignants n'ont pas été protégés."

  Vendredi 12 juin, 11 h : Toujours aucun signal de reprise de l'épidémie, selon Santé publique France
Dans son dernier point hebdomadaire diffusé jeudi soir, Santé publique France indique qu'un mois après la levée du confinement, il n'y a toujours pas de signal de reprise de l'épidémie de Covid-19 en France. L'agence sanitaire constate en effet la "poursuite de la diminution de la circulation du SARS-CoV-2 depuis plus de 9 semaines" et note l'"absence de signaux en faveur d'une reprise de l'épidémie" en France, à l'exception toutefois de la Guyane et Mayotte. Par ailleurs, le nombre de clusters signalé chaque semaine diminue pour celle du 1er au 7 juin par rapport aux trois précédentes. Au 9 juin, leur nombre total se montait à 193. Mais selon Santé publique France, plus de la moitié sont déjà maîtrisés et aucun n'a donné lieu à une diffusion incontrôlée du virus à l'extérieur. Par ailleurs, les indicateurs de surveillance de l'épidémie sont tous en baisse pour la semaine du 1er au 7 juin par rapport à la précédente : le nombre de cas confirmés se monte à 2.899 (contre 3.777 la semaine d'avant), le nombre d'hospitalisations à 1.156 (contre 1.738), celui des admissions en réanimation à 129 (contre 226) et celui des décès à l'hôpital et en Ehpad à 395 (contre 570). Du 31 mai au 6 juin 2020, un peu plus de 194.000 personnes ont été testées et 2.900 étaient positives (soit un taux de 1,5%, équivalent à la semaine d'avant).   Vendredi 12 juin, 9 h : Plus d'1,5 million de cas en Amérique latine
L'épidémie de coronavirus poursuit son cours en Amérique latine où plus d'1,5 million de cas ont été recensés. Avec les Caraïbes, l'Amérique latine, épicentre de la pandémie, déplore plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil. En effet, le plus grand pays d'Amérique latine, peuplé de 212 millions d'habitants, a franchi le seuil des 40.000 morts et des 800.000 cas confirmés. "Nous devons voir comment éviter que la crise sanitaire ne devienne une crise alimentaire", a déclaré Alicia Barcena, secrétaire générale de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). En Afrique également, la pandémie s'accélère. "Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100.000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200.000" atteinte dès mardi, a alerté ce jeudi le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique. Aux Etats-Unis, pays le plus touché, le cap des deux millions de personnes infectées a été franchi et le pays continue à enregistrer autour de 20.000 nouveaux cas chaque jour.   Vendredi 12 juin, 7 h : "Aucun cluster ne témoigne d’une transmission communautaire non contrôlée", assure la DGS
Le virus circule toujours, affirme la Direction générale de la Santé dans un nouveau bilan de l'épidémie publié jeudi soir. Plusieurs nouveaux clusters ont en effet été détectés. Depuis le 9 mai, 210 cas groupés ont été signalés, dont 9 nouveaux et 83 qui ne sont plus actifs. Toutefois, "aucun cluster ne témoigne à ce jour d’une transmission communautaire non contrôlée", assure la DGS. Pour l'heure, 11.465 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre 13.101 il y a une semaine. 903 cas graves se trouvent en réanimation, contre 1.163 le 4 juin. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 30 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mercredi]", précise la DGS. Depuis le début de l’épidémie, 103.067 personnes ont été hospitalisées, dont 18.167 en réanimation. Au total, 29.346 personnes sont décédées, dont 18.962 dans les établissements hospitaliers. Les données des décès en établissements sociaux et médico-sociaux seront actualisées par Santé publique France le 16 juin.

  Jeudi 11 juin, 14 h : L'appli StopCovid téléchargée 1,5 million de fois, selon Cédric O
Lancée il y a plus d'une semaine, l'application française StopCovid de traçage de contacts contre le coronavirus a été téléchargée 1,5 million de fois. Elle n'a toutefois donné lieu qu'à "une poignée" de 
notifications, a indiqué jeudi à la presse le secrétaire d'Etat au numérique, Cédric O. "Evidemment, dans un contexte où la prévalence de l'épidémie décroît très vite, l'incitation des... gens à installer l'application est limitée", a -t-il reconnu à l'issue de la présentation d'un rapport du Conseil national du numérique sur les données de santé. "Si jamais il y a une deuxième vague, il faudra prendre un certain nombre d'initiatives pour repousser l'installation de l'application", a-t-il déclaré. Le nombre d'utilisateurs recourant en permanence à l'application pourrait être bien moindre. "Nous ne savons pas qui active son bluetooth ou pas. Les chiffres qui ont circulé sur les réseaux sociaux ne correspondent pas à grand chose", a répondu Cédric O.   Jeudi 11 juin, 11 h : Bruno Le Maire veut une reprise plus rapide de l'activité économique
"Je vis au rythme des annonces de faillites, de licenciements, je pense à tous les Français", a déclaré Bruno Le Maire sur LCI. Près de 500.000 emplois nets ont d'ores et déjà été détruits pour le seul premier trimestre 2020. "Il faut bien peser, dans cet équilibre entre économique et sanitaire, le coût que peut avoir la crise économique pour les plus fragiles", a affirmé le ministre, qui souhaite aussi que "le retour au travail soit plus massif". "Mon objectif, c'est que l'activité économique retourne à la normale dès cet été", a-t-il ajouté, précisant qu'il voulait que ce soit le cas "dans tous les secteurs à quelques exceptions près". Mercredi, le Gouvernement a présenté un troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR) depuis le début de la crise sanitaire. Celui-ci prévoit 45 milliards d'euros de dépenses supplémentaires pour les secteurs en difficulté par rapport au deuxième PLFR adopté en avril. Pour rappel, le Gouvernement table pour l'année 2020 sur un recul de 11% du PIB et la suppression de 800.000 emplois.

  Jeudi 11 juin, 9 h : Toutes les restrictions levées en Nouvelle-Calédonie, sauf pour les frontières
Le Gouvernement a annoncé ce jour que toutes les restrictions mises en place pour contrer la propagation du coronavirus étaient levées en Nouvelle-Calédonie : fin du port du masque obligatoire dans les transports publics, autorisation des rassemblements de plus de 500 personnes, reprise des compétitions sportives... La protection des frontières demeure toutefois encadrée par un protocole sanitaire strict, et le trafic aérien reste limité aux vols de rapatriement des résidents. Tous les arrivants sont par ailleurs confinés 14 jours dans des hôtels réquisitionnés puis à domicile. Depuis le 4 mai, l'archipel, peu touché par l'épidémie, était déjà presque totalement déconfiné selon un cadre fixé pour six semaines et arrivant à échéance le 15 juin. Aujourd"hui, selon le président du Gouvernement, Thierry Santa, "on peut affirmer sans ambiguïté qu'il n'y a pas de circulation du virus au sein de la population calédonienne". Aucun décès n'a en effet été signalé et un seul patient est toujours hospitalisé.
  Jeudi 11 juin, 8 h : Plus de 2 millions de cas aux Etats-Unis
Depuis plusieurs semaines déjà, le Sars-CoV-2 circule activement sur le continent américain. Pays le plus endeuillé, les Etats-Unis ont dépassé à ce jour la barre des deux millions de cas de coronavirus diagnostiqués. Par ailleurs, en 24 heures, plus de 1.000 personnes ont de nouveau perdu la vie sur le territoire, élevant de fait le dramatique bilan des décès à près de 113.000. Le nombre de décès en Amérique latine et aux Caraïbes a dépassé mercredi soir le seuil des 70.000, dont plus de la moitié au Brésil, selon un comptage de l'AFP. Au total, 71.104 sont mortes dans cette région, dont 39.680 au Brésil, troisième pays le plus endeuillé au monde. En Europe, la réouverture est enclenchée. La Commission européenne va publier dans la semaine ses propositions pour une levée "progressive et partielle" des restrictions de voyages aux frontières extérieures de l'Union européenne dès le 1er juillet.
  Jeudi 11 juin, 7 h : "Pas de reprise épidémique", assure la DGS
Dans un communiqué publié mercredi soir, la Direction générale de la Santé affirme que les indicateurs épidémiologiques de suivi au niveau national la semaine dernière "ne témoignent pas d’une reprise épidémique". Selon un dernier bilan, 11.678 personnes sont toujorus hospitalisées pour une infection Covid-19, contre 13.514 il y a une semaine. 933 cas graves se trouvent actuellement en réanimation, contre 1.210 le 3 juin. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 22 malades de COVID-19 en moins par rapport à [mardi]", précise le ministère.  Depuis le début de l’épidémie, 102.933 personnes ont été hospitalisées, dont 18.141 en réanimation mais 71.832 personnes sont rentrées à domicile. Malgré cela, 29.319 personnes ont succombé au coronavirus depuis le 1er mars, dont 18.935 au sein des hôpitaux. Concernant les décès en Ehpad, les données seront actualisées par Santé publique France le 16 juin.

  Mercredi 10 juin, 17 h : Emmanuel Macron s'adressera aux Français ce dimanche à 20 heures
L'Elysée a annoncé que le président de la République s'adresserait aux Français ce dimanche 14 juin à 20 h, alors que la nouvelle étape du déconfinement est prévue pour le 22 juin. Cette allocution interviendra deux jours après...

la tenue vendredi à l'Elysée d'une réunion du Conseil scientifique puis d'un Conseil de défense sur les questions sanitaires, qui permettront de décider de la suite du déconfinement.   Mercredi 10 juin, 14 h : La Commission européenne favorable à une réouverture "partielle" de ses frontières extérieures dès le 1er juillet
La Commission européenne va publier cette semaine ses propositions pour une levée "progressive et partielle" des restrictions de voyages aux frontières extérieures de l'UE dès le 1er juillet, a annoncé mercredi le vice-président, Josep Borrell. Elle est favorable à la levée des restrictions avec certains pays tiers en tenant compte d'"un certain nombre de principes et de critères" et en se basant sur 
une "approche commune" entre Etats membres, a-t-il expliqué. Depuis le 17 mars, tous les Etats membres ont en effet interdit les voyages non essentiels vers l'UE.   Mercredi 10 juin, 11h : Le Gouvernement veut mettre fin à l'état d'urgence sanitaire au 10 juillet
Selon Matignon, le gouvernement envisage de mettre fin au 10 juillet à l'état d'urgence sanitaire, mis en place fin mars pour lutter contre l'épidémie de coronavirus, a indiqué mardi soir Matignon. "Pour autant, cette sortie de l'état d'urgence sanitaire doit être organisée rigoureusement et progressivement", prévient Matignon. Le Gouvernement présentera ainsi ce mercredi au Conseil des ministres un projet de loi qui permettra, pendant quatre mois, de réglementer l'accès aux transports, de limiter ou d'interdire certains rassemblements et de fermer à nouveau certains établissements accueillant du public, si nécessaire. En vigueur depuis le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire avait été prolongé après deux mois jusqu'au 10 juillet. Il "doit demeurer un régime d'exception", insiste Matignon. Une deuxième prolongation n'est donc pas envisagée. La sortie de l'état d'urgence sanitaire se fera ainsi de manière progressive grâce au texte qui sera présenté ce jour permettant au Premier ministre de prendre des dispositions si une aggravation généralisée ou localisée de la situation était observée. Le Parlement devra toutefois être informé "dans les mêmes conditions que pendant l'état d'urgence sanitaire" des mesures prises par le Gouvernement.    Mercreid 10 juin, 10 h : Merkel et Macron appellent l'UE à se préparer à une prochaine pandémie
Dans une lettre envoyée à la présidente de la commission européenne, plusieurs dirigeants européens dont le président français, Emmanuel Macron, et la chancelière allemande, Angela Merkel, ont demandé mardi à l'UE que soient étudiés les moyens de mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ces derniers jugent en effet la réponse chaotique face au nouveau coronavirus, qui a officiellement fait 184.256 dans l'UE. Leur lettre accompagnait un document d'orientation. "Nous espérons que le document peut servir d'inspiration à de futures discussions fructueuses au niveau européen pour s'assurer que l'UE est préparée à de futures pandémies", écrivent-ils, estimant qu'il est essentiel de "comprendre les insuffisances" (masques...). Le 19 juin, les chefs d'Etat et de Gouvernement des 27 Etats membres de l'UE doivent tenir une réunion virtuelle pour discuter des suites de la pandémie.   Mercredi 10 juin, 9 h : Plus de 200.000 cas au Pérou
Près de 408.000 personnes ont succombé au coronavirus dans le monde depuis son apparition en décembre dernier en Chine, et plus de 7.169.550 cas ont été officiellement diagnostiqués. Mais alors que le déconfinement s'intensifie dans certains pays comme en Turquie, à Moscou ou encore en Angleterre, d'autres pays continuent de voir l'épidémie s'étendre, inquiétant de fait l'Organisation mondiale de la Santé. Aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé, 111.750 victimes ont été jusqu'ici recensées. Le Royaume-Uni compte 40.883 morts, le Brésil, 38.406, et l'Italie, 34.043. Par ailleurs,  Le Pérou, deuxième pays le plus touché d'Amérique latine, a franchi mardi la barre des 200.000 infections déclarées pour 5.738 décès. 
    Mercredi 10 juin, 7 h : Moins de 1.000 malades français en réanimation
Selon un nouveau bilan de la DGS, 11.961 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre 14.028 il y a une semaine. A l'heure actuelle moins de 1.000 cas graves se trouvent en réanimation (955). 15 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation, contre 33 le 2 juin. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 69 malades de COVID-19 en moins par rapport à vendredi", précise la DGS. Concernant le bilan des victimes, 29.296 personnes sont décédées en France depuis le début de l’épidémie : 18.912 au sein des hôpitaux et 10.384 en établissements sociaux et médico-sociaux.

  Mardi 9 juin, 17 h : La Tour Eiffel rouvrira au public le 25 juin
La société d'exploitation du monument a annoncé que la Tour Eiffel pourrait rouvrir au public à partir du 25 juin (10h), trois mois après sa fermeture. Les visiteurs ne pourront se rendre que jusqu'au 2e étage, avec port du masque obligatoire à partir de 11 ans et la montée se fera uniquement par les escaliers. Le nombre de visiteurs sera limité sur le parvis et dans les étages. Il s'agissait de la plus longue durée de fermeture depuis le Seconde Guerre mondiale.
  Mardi 9 juin, 16 h 30 : Le Conseil scientifique maintient son feu vert pour les municipales 
Dans son avis du 8 juin, le Conseil scientifique a renouvelé son feu vert prudent à la tenue du second tour des municipales le 28 juin en France métropolitaine. Il donnera un nouvel avis le 14 juin. "En France métropolitaine, considérant les éléments relatifs à la situation épidémiologique ainsi que les risques associés à la tenue du second tour des élections municipales, le Conseil scientifique estime ne pas avoir à apporter d'éléments de nature à modifier substantiellement l'avis qu'il a rendu le 18 mai 2020", a-t-il conclu. A Mayotte et en Guyance, l'instance estime les risques "particulièrement élevés" mais ne s'est pas...

prononcée sur la possibilité ou non de maintenir le scrutin. Le 18 mai dernier, le Conseil scientifique se n'était pas opposé à la tenue du second tour en juin mais avait tout de même rappelé les risques sanitaires et les précautions à prendre pour les éviter. Il recommandait le port obligatoire d'un masque chirurgical et d'une visière de protection pour tous les membres du bureau et les personnes participant à l'organisation du scrutin et à l'installation de  parois de protection en plexiglas. Enfin, il recommande de ne pas organiser de soirées électorales et d'éviter toute réunion en mairie à l'issue du vote.   Mardi 9 juin, 13 h : Plus bas bilan des décès au Royaume-Uni depuis fin mars
Apparue en décembre dernier en Chine, la pandémie du nouveau coronavirus a fait à ce jour au moins 406.466 morts dans le monde. Et plus de 7 millions de cas ont été officiellement diagnostiqués dans près de 200 territoires. Pays le plus affecté, les Etats-Unis ont recensé 111.007 décès, dont près de 700 lors de ces dernières 24 heures. Vient ensuite, le Royaume-Uni (40.597 morts au total) qui a dénombré lundi 55 morts supplémentaires de personnes testées positives au nouveau coronavirus, le plus faible bilan depuis le 22 mars. En France et en Italie, le nombre de cas hospitalisés est également en baisse. Et les victimes se font de plus en plus rares. Toutefois, le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a estimé lundi que "bien que la situation en Europe s'améliore, dans le monde elle s'aggrave". S'exprimant lors d'une conférence de presse virtuelle à Genève, il a ainsi tenu à mettre en garde contre tout laisser-aller.   Mardi 9 juin, 10 h : Bercy vole au secours des masques en tissu "made in France"
Afin de soutenir la production nationale de masques lavables, le ministère de l'Economie, qui organisait lundi après-midi une réunion avec les acteurs du secteur, a lancé une mission sur le sujet, dans le but d'"évangéliser le grand public et les grandes entreprises" sur l'intérêt d'utiliser des masques en tissu plutôt que des masques chirurgicaux. Après une période de forte demande, le marché a en effet évolué et Bercy souhaite désormais aider les entreprises du secteur textile en vue de "pérenniser une filière française" dans l'hypothèse d'une seconde vague. Depuis la mi-mars, près de 450 entreprises françaises se sont converties à leur fabrication, ce qui a parfois nécessité des investissements supplémentaires. Grâce à cet effort, plus de 25 millions de masques grand public ont pu être produits par semaine en France, indique Bercy. Mais aujourd'hui, "10% des entreprises se retrouvent avec des stocks sur les bras", a expliqué lundi la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher sur RTL.

Afin de réduire les importations et promouvoir le Made in France, le ministère a chargé le groupement "Savoir Faire Ensemble", qui met en relation producteurs et acheteurs, de faire connaître les entreprises.   Mardi 9 juin, 7 h : La baisse se poursuit dans les services de réanimation français
Selon un communiqué de la Direction générale de la Santé, 12.315 personnes sont toujours hospitalisées en France pour une infection Covid-19, contre 14 288 la semaine dernière. Parmi eux, 1.024 cas graves se trouvent en réanimation. C'est presque 300 de moins que la semaine dernière. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 70 malades de COVID-19 en moins par rapport à vendredi", note la DGS. Depuis le début de l’épidémie, 102.729 personnes ont été hospitalisées, dont 18.103 en réanimation. Plus de 71.000 personnes sont rentrées à domicile. Cependant, on déplore 29.209 victimes : 18.859 dans les hôpitaux et 10.350 en établissements sociaux et médico-sociaux (chiffres du 02/06/2020 pour les ESMS).

  Lundi 8 juin, 14 h : Plus de 110.000 morts aux Etats-Unis
Depuis son apparition en décembre dernier, en Chine, le coronavirus a fait au moins 403.449 morts et plus de 7 millions de cas dans le monde. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché avec 110.514 décès pour 1.942.363 cas. Dans les dernières 24 heures, 691 personnes ont perdu la vie dans le pays, alors que le président Donald Trump assurait vendredi dernier que les Etats-Unis avaient "largement surmonté la crise", appelant par ailleurs à l'allégement des...

restrictions imposées par certains Etats. En Amérique latine, le virus poursuite sa propagation, faisant à ce jour 36.455 victimes au Brésil. En Europe, la situation est plus stable. Le Royaume-Uni a toutefois franchi la barre des 40.000 décès (40.542), l'Italie déplore près de 34.000 morts et la France, 29.155. 
  Lundi 8 juin, 13 h 30 : "N'allons pas trop vite", plaide Véran
Lors d'un déplacement à Argenteuil (Val d'Oise) dans un centre de tests de dépistage, le ministre de la Santé a appelé à prudence malgré l'amélioration de la situation. "Je comprends évidemment les demandes, les attentes, l'impatience qui peut s'exprimer d'avoir la capacité de reprendre notre vie au plus vite [...]" mais "il faut avancer prudemment, de façon déterminée, en mettant toutes les chances de notre côté, pour permettre aux Français de retrouver toute leur liberté, toute leur joie de vivre comme avant, mais sans laisser aucune chance au virus de repartir", a-t-il déclaré. Quatre semaines après la levée du confinement, Olivier Véran a ainsi appelé à "ne pas aller trop vite" : "On a réussi à gagner une bataille par l'effort de tous, une baille qu'il a été difficile de gagner, on n'a pas encore gagné la guerre, donc vigilance."

  Lundi 8 juin 9 h : 135 d'euros d'amende pour abandon de masque sur la voie publique
Jeter des déchets sur la voie publique, un masque ou un mégot pourra être sanctionné d'une amende de 135 euros, contre 68 euros actuellement, d'après un projet de décret, a annoncé la secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson. Ce projet de décret devrait être présenté mi-juin. L'amende pourrait même s'élever à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès verbal et le transmet au tribunal. 

  Lundi 8 juin, 8 h : La Polynésie française rouvrira ses frontières le 3 juillet
Relativement épargnée par le coronavirus, la Polynésie française va rouvrir ses frontières le 3 juillet pour sauver son tourisme, ont annoncé les autorités locales. Elle allégera dans le même temps la quarantaine imposée à tous les nouveaux arrivants, avant de la supprimer le 15 juillet. La première quinzaine de juillet, seuls les résidents polynésiens, les étudiants souhaitant revenir en Polynésie et les passages avec des motifs impérieux pourront s'y rendre. Ils devront réaliser un test Covid 72 heures avant leur embarquement, être confinés sept jours à leur arrivée et faire un nouveau test. Dès le mois de mars, la Polynésie avait interrompu les vols internationaux, ce qui lui avait permis de contenir l'épidémie. En effet, seulement 60 cas ont été détectés et aucun décès n'est à déplorer.    Lundi 8 juin, 7 h : Plus faible bilan des décès dans les hôpitaux français
Selon un dernier bilan établi hier soir par le Gouvernement, la France a recensé 13 nouveaux décès dans les hôpitaux en lien avec l'épidémie de Covid-19 sur les dernières 24h. Ce qui correspond au bilan quotidien le plus faible depuis le 14 mars, avant le confinement. Au total, depuis le début de l'épidémie, 29.155 personnes ont succombé au coronavirus sur notre sol : 18.805 à l'hôpital et 10.350 dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux (le bilan pour ce secteur n'a pas été actualisé depuis le 2 juin). Par ailleurs, le nombre de personnes hospitalisées en état grave en réanimation continue à baisser. Il s'établit à 1.053, le chiffre le plus bas depuis le 18 mars. Lors du pic en réanimation, début avril, jusqu'à plus de 7.000 cas graves avaient été hospitalisés de ces services. 
  Vendredi 5 juin, 14 h : Le Gouvernement envisage de créer une commission d'enquête
Selon une source proche de l'exécutif, le gouvernement pourrait annoncer prochainement "la création d'une commission qui portera un regard indépendant et collégial sur la gestion de la crise" du coronavirus.  L'objectif : porter "un regard indépendant et...

transparent sur la gestion de crise par l'exécutif et d'avoir un retour d'expérience dans sa dimension sanitaire". La même source précise toutefois qu'il ne s'agit "pas du tout d'une remise en cause du contrôle parlementaire" mais d'une initiative "complémentaire". Parallèlement, l'Assemblée nationale a officiellement lancé mercredi sa commission d'enquête sur la gestion de l'épidémie. Elle aura pendant six mois des pouvoirs d'investigation élargis par rapport à la mission d'information qui avait cours depuis début avril et que dirigeait le président de l'Assemblée, Richard Ferrand (LREM). De plus, le Sénat a annoncé qu'il mettre en place sa propre commission d'enquête à la fin du mois.
  Vendredi 5 juin, 11 h : "L'épidémie est contrôlée", assure le président du Conseil scientifique
Invité ce vendredi matin de France Inter, le Pr Jean-François Delgraissy, président du Conseil scientifique a assuré que, "raisonnablement, on peut dire que l'épidémie de Covid-19 est actuellement contrôlée en France. Le virus continue à circuler, mais il circule à une petite vitesse. Surtout, on a tous les outils pour dépister les nouveaux cas". Au lendemain de la publication par le conseil des 4 scénarios pour les mois à venir, Jean-François Delfraissy a indiqué qu'il demeurait nécessaire de continuer à adopter un comportement responsable et respecter les gestes barrières et la distanciation physique. "On se relâche un peu, mais c'est normal, c'est humain. Le tout est de ne pas trop se relâcher. J'ai envie de dire aux Français : "Maintenant, les soignants, c'est vous. Emparez-vous de cette maladie", a-t-il précisé, alors que les bars, cafés et restaurants ont rouvert en début de semaine.

  Vendredi 5 juin, 9 h : Un tiers des Espagnols contaminés sont asymptomatiques, selon une étude
D'après le deuxième volet d'une étude du Gouvernement espagnol portant sur plus de 63.000 personnes, 5,2% de la population espagnole a été contaminée par le virus. Ce qui correspondrait à 2,4 millions des 47 millions d'Espagnols. Lors d'une conférence de presse, ce jeudi, la directrice du Centre national d'épidémiologie, Marina Pollan, a indiqué qu'"un tiers des personnes infectées n’ont pas de symptômes et donc ne se manifesteront pas auprès du système de santé". Les résultats de cette étude apparaissent très proches de ceux d'une précédente étude réalisée après la première vague de tests, réalisés entre fin avril et mi-mai, qui avait révélé que 5% de la population espagnole avait été infectée. "Bien que la moyenne nationale soit de 5,21%, l'étude montre des différences géographiques marquées, très similaires à celles observées lors du premier volet, avec des prévalences égales ou proches des 10% à Madrid comme dans les provinces alentours", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. La région de Madrid, particulièrement touchée, totalise un tiers des 240.000 cas confirmés et des 27.000 décès dans le pays.   Vendredi 5 juin, 8 h : Le Brésil devient le 3e pays le plus touché en nombre de décès
Ce jeudi, le Brésil est devenu jeudi le troisième pays au monde déplorant le plus de décès liés au Covid-19, en dépassant les 34.000 morts, devant l'Italie, après un nouveau record de morts enregistrés en 24 heures. Au total, la pandémie a fait près de 390.000 victimes dans le monde depuis son apparition en décembre dernier à Wuhan en Chine. Avec plus de 1.000 décès en 24 heures, les Etats-Unis demeurent le pays le plus endeuillé (108.000 décès au total). Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 39.904 morts, le Brésil avec 34.021 morts, l'Italie avec 33.689 morts et la France avec 29.065 morts.    Vendredi 5 juin, 7 h : En France, la baisse se poursuit en réanimation
Dans son dernier bilan établi hier soir, le ministère de la Santé indique que SOS médecins a réalisé 205 interventions pour suspicion de Covid-19, ce qui représente 3% de l’activité totale. Tandis que les services d’urgence ont noté 352 passages pour ce même motif, soit 1% de l’activité totale. Au total, 13.101 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre plus de 15.000 le 28 mai.  Concernant les formes graves, 1.163 malades se trouvent en réanimation. C'est 300 de moins que la semaine passée. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 47 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mercredi]", précise le ministère. Toutefois, 29.065 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie, dont 44 dans les dernières 24 heures : 18.715 personnes dans les hôpitaux et plus de 10.000 dans les établissements sociaux et médico-sociaux (la prochaine actualisation de cette dernière donnée est prévue le 9 juin par Santé publique France).

  Jeudi 4 juin, 16 h : Le collectif Inter-Hôpitaux rejette en bloc le don de congés aux soignants 
Dans un communiqué diffusé ce jeudi sur les réseaux sociaux, le collectif Inter-Hôpitaux a jugé "inadapté" et "indécente" le don de congés payés sous forme de chèques vacances au personnel soignant, voté par l'Assemblée nationale mardi. Selon lui, "l'ensemble des secteurs et des travailleurs ont été touchés" par l'épidémie de coronavirus. "Cette période de crise sanitaire n'est pas comparable à un temps de congés, que les travailleurs devraient rendre. Nous ne pouvons donc accepter ces dons qui relèvent encore du registre de la charité que la société devrait aux soignants", ajoute le collectif. Inter-Hôpitaux propose plutôt de "laiss(er) les congés et jours de repos à ceux qui ont travaillé durement pour les acquérir et donn(er) à l'hôpital public et ses agents de réels moyens pour travailler", soulignant que "beaucoup ne peuvent pas...

profiter de leurs RTT du fait du manque de personnels".  Alors que le Ségur de la santé s'est ouvert lundi 25 mai,  le collectif appelle "les citoyens et les usagers de l'hôpital public à poser un jour de RTT le 16 juin" pour participer à la journée d'action nationale qu'il organise avec plusieurs syndicats et associations.

  Jeudi 4 juin, 12 h : Le défile du 14 juillet remplacé par une cérémonie militaire avec hommage aux soignants
L'Elysée a annoncé ce jeudi que le traditionnel défilé sur les Champs-Elysées sera remplacé par une cérémonie militaire place de la Concorde qui rendra hommage aux soignants. La cérémonie comprendra "un dispositif resserré ramené à 2.000 participants et environ 2.500 invités", dans le respect des règles de distanciation sociale, a précisé la présidence. "La cérémonie, qui inclura un défilé aérien, mettra à l'honneur la participation de nos armées à la lutte contre le Covid-19, à travers l'opération Résilience ; elle rendra également hommage aux personnels soignants que les Français ont applaudi chaque soir durant la période de confinement ainsi qu'à l'ensemble des acteurs mobilisés contre le virus", a précisé l'Elysée. Si l'événement ne devrait pas être ouvert au grand public, la situation pourra être réévaluée d'ici là. 
  Jeudi 4 juin, 10 h : Trump n'a pas eu d'effets secondaires avec l'hydroxychloroquine
D'après le médecin de la Maison blanche, le président américain Donald Trump n'a constaté aucun effet secondaire durant le traitement de deux semaines d'hydroxychloroquine qu'il avait décidé de prendre à titre préventif contre le coronavirus. "Le président a terminé ce traitement en toute sécurité et sans effets secondaires", a indiqué le Dr Sean Conley dans un communiqué sur l'état de santé du président. "Il continue à subir régulièrement des tests Covid-19 et à ce jour tous les résultats ont été négatifs", a-t-il ajouté.   Jeudi 4 juin, 9 h : Frontières, voyages... Les assouplissements se multiplient en Europe
Alors que de nombreux assouplissements viennent d'être annoncés en Europe, avec notamment la levée le 15 juin des mises en garde de l'Allemagne sur les voyages touristiques ou encore la réouverture des frontières par la Belgique avec les autres pays européens, la pandémie de coronavirus continue son envolée sur le continent américain. Responsable de la mort d'au moins 382.016 personnes dans le monde, le Covid-19 sévit particulièrement au Brésil (32.548 morts) et au Mexique, où le nombre de victimes a doublé en 24 heures mercredi, franchissant le seul symbolique de 1.000. Au total, plus de 6.440.940 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires depuis le début de l'épidémie, en décembre dernier. Les Etats-Unis détiennent toujours la triste première place dans le classement des pays touchés, avec plus de 107.000 décès.   Jeudi 4 juin, 7 h : La barre des 29.000 décès franchie en France
Sur le front de l'épidémie, la barre des 29.000 morts a été franchie en France (29.021 morts selon la Direction générale de la santé), le coronavirus causant 81 nouveaux décès en 24 heures dans les hôpitaux. Ce bilan ne comprend pas les décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures. Pour ces données, la prochaine actualisation aura lieu mardi 9 juin, précise le communiqué.Mais la situation continue à s'améliorer en réanimation, avec une baisse du nombre de patients (1.210). 

    Mercredi 3 juin, 13 h : L'appli StopCovid déjà téléchargée plus de 600.000 fois
Selon le Parisien, l'application de traçage numérique lancée hier a d'ores et déjà été téléchargée par plus de 600.000 utilisateurs. Selon la société spécialisée AppAnnie, elle était même en tête des téléchargements en France mercredi matin sur les magasins d'applications de Google et d'Apple. Très controversée et critiquée par...

les défenseurs de la protection de la vie privée, ce taux de téléchargement "ne préfigure pas pour autant un usage massif et efficace dont dépend son utilité dans la lutte contre le Covid-19", prévient le quotidien. Pour s'en assurer, il sera ainsi important de regarder le taux de rétention.  Afin de s'assurer de la sécurité de l'application, cette dernière a été testée par des chasseurs de primes de l'informatique. Selon l'institut français de recherche en informatique Inria, chef d'orchestre du projet, sept "bugs" ont été trouvés, et depuis corrigées.

  Mercredi 3 juin, 12 h  : Fin de la campagne de dépistage massive à Wuhan, 300 cas positifs
La campagne de dépistage massive menée depuis le 14 mai à Wuhan, berceau de l'épidémie de coronavirus, s’est achevée sur un bilan de 300 personnes positives sur 9,8 millions testées, ont indiqué hier les autorités. La ville, qui compte 11 millions d'habitants, d'une deuxième vague potentielle, la municipalité de Wuhan craignait l'apparition d'une seconde vague après de nouvelles infections consécutives survenues à la levée du confinement début avril.   Mercredi 3 juin, 11 h : Larcher confirme la mise en place d'une commission d'enquête au Sénat fin juin
Interrogé sur RTL, le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, a confirmé la mise en place d'une commission d'enquête sur la gestion de la crise du coronavirus au Sénat à la fin du mois."Cette commission d'enquête sera proposée en conférence des présidents par moi-même dans quelques jours", a-t-il annoncé. Elle travaillera pendant 6 mois avec 36 sénateurs et sera "sans doute présidée par Alain Milon, le président de la commission des affaires sociales". L'objectif de cette commission ? Enquêter et tirer des propositions et de conclusions de l'épidémie de coronavirus "pour que nous ne connaissions pas à nouveau ces difficultés", a-t-il expliqué. A l'Assemblée nationale, le député LR Eric Ciotti est pressenti pour le poste de rapporteur de la commission d'enquête sur la gestion de la pandémie du coronavirus, installée ce mercredi, tandis que la marcheuse Brigitte Bourguignon en prendrait la présidence, selon des sources parlementaires. Cette commission d'enquête fait suite à la mission d'information parlementaire sur le sujet qui rendra son rapport d'étape mercredi.

Mercredi 3 juin, 9 h : Au Royaume-Uni, un bilan plus lourd que celui annoncé par les autorités ?
Depuis son apparition en décembre dernier, le coronavirus a fait au moins 379.585 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. Les Etats-Unis sont toujours le pays le plus touché avec 106.180 décès. Suivent le Royaume-Uni avec 39.369 morts -des chiffres du Bureau national du statistiques (ONS) établissent toutefois un bilan plus lourd que celui des autorités sanitaires (48.000), l'Italie (33.530), le Brésil (31.199) et la France (28.940). L'inquiétude persiste également en Amérique latine où le virus se propage rapidement. Au Mexique, par exemple, il est d'ores et déjà responsable de la mort de plus de 10.000 personnes. 
  Mercredi 3 juin, 7 h : 107 morts de plus en France
Dans son point quotidien, diffusé hier soir, le ministère de la Santé indique que 14.028 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 229 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 1.253 malades atteints d’une forme sévère se trouvent en réanimation, contre 1.555 le 26 mai. 33 nouveaux cas graves ont été admis. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 49 malades de Covid-19 en moins par rapport à [lundi]", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 101.932 personnes ont été hospitalisées, dont 17.993 en réanimation et près de 69.000 personnes sont rentrées à domicile. Néanmoins, 28.940 personnes sont décédées depuis le début de l’épidémie : 18.590 personnes au sein des établissements hospitaliers et 10.350 en établissements sociaux et médico-sociaux. Et 107 personnes ont succombé au virus dans les dernières 24 heures.

  Mardi 2 juin, 17 h : L'application StopCovid est disponible sur le magasin d'applications Google Play
L'application française de traçage de contacts StopCovid est disponible au téléchargement dans le magasin d'applications Google Play. La publication sur le magasin d'application d'Apple devrait suivre rapidement, a indiqué à l'AFP l'entourage du secrétariat d'Etat au numérique, Cédric O. La disponibilité était initialement attendue vers midi et le retard sur cette application très critiquée dans son principe a entraîné beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux. L'application du Gouvernement catalan, Stop Covid 19 CAT, s'est d'ailleurs retrouvée en tête des téléchargements en France ce jour sur le magasin d'application d'Apple, devant...

Zoom, TikTok, ou encore WhatsApp, d'après un classement de la société AppAnnie. 

  Mardi 2 juin, 12 h : L'attestation obligatoire jusqu'au 22 juin, au moins, pour utiliser les transports en Ile-de-France
Invité sur le plateau de BFMTV dimanche, le secrétaire d'Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a fait savoir que l'attestation employeur pour prendre les transports en Ile-de-France resterait obligatoire "au moins jusqu'au 22 juin". Elle vaut pour tout voyage entre 6h30 et 9h30, puis entre 16h et 19h.

  Mardi 2 juin, 11 h : Washington a envoyé 2 millions de doses d'hydroxychloroquine au Brésil
La Maison blanche a annoncé ce dimanche que les Etats-Unis avaient envoyé au Brésil deux millions de doses d'hydroxychloroquine. "Les peuples américain et brésilien sont solidaires dans la lutte contre le coronavirus. Aujourd'hui, pour preuve de cette solidarité, nous annonçons que le Gouvernement américain a livré deux millions de doses d'hydroxychloroquine au peuple du Brésil", a indiqué l'exécutif dans un communiqué.  L'hydroxychloroquine "sera utilisée de manière préventive pour aider à défendre les infirmières, les médecins et les professionnels de la santé contre le virus. Elle sera aussi utilisée comme traitement pour soigner les Brésiliens infectés". Selon la Maison blanche, les deux pays vont par ailleurs collaborer pour mener des essais cliniques randomisés qui permettront d'évaluer l'efficacité du médicament. Un millier de respirateurs devraient être également envoyés prochainement au Brésil dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.   Mardi 2 juin, 10 h 30 : La prime aux soignants étendue en Ardèche
Les personnels soignants des hôpitaux ardéchois vont pourvoir bénéficier de la prime Covid, ont annoncé samedi des élus de ce département, qui n'avait pas été retenu dans un premier temps pour le versement de cette prime. Dans un communiqué le président du conseil départemental de l'Ardèche, Laurent Ughetto, s'est réjoui d'avoir été entendu par Olivier Véran. Selon lui, les centres hospitaliers d'Annonay et d'Aubenas "vont pouvoir bénéficier de la prime pour les soignants" et "la liste des Ehpad ardéchois bénéficiant de la prime devrait aussi être élargie". "Je reste toutefois vigilant et j'attends de voir les modalités précises afin d'être sûr que celles et ceux qui ont été mobilisés pendant cette crise aient la reconnaissance qu'ils méritent", a-t-il ajouté.

  Mardi 2 juin, 10 h : Nouvel assouplissement des conditions de visite en Ehpad
Pour la phase 2 du déconfinement, le ministère de la Santé a annoncé dans un communiqué des assouplissements pour les visites dans les établissements hébergeant des personnes âgées. Ces nouvelles règles seront appliquées dès le 5 juin. Concrètement, le Gouvernement recommande aux directions des établissements, dont la situation sanitaire le permet, de reprendre les visites des proches.  Les visites de plus de deux personnes à la fois, lorsque la visite n’est pas faite en chambre, les visites en chambre de deux personnes à la fois maximum, lorsque les conditions de sécurité le permettent, et les visites de mineurs, à la condition que ces derniers puissent porter un masque, sont désormais autorisées. La présence d'un personnel avec les proches sera obligatoire. Enfin, la reprise de "davantage de visites médicales et paramédicales et des activités collectives en tout petits groupes peut être décidée". Il en va de même pour l’intervention de bénévoles formés et encadrés.

  Mardi 2 juin, 9 h : Le virus n'est pas devenu moins pathogène, prévient l'OMS
Alors que le Dr Alberto Zangrillo, directeur de l'hôpital San Raffaele de Milan et médecin de Berlusconi, assurait dimanche à la télévision que "le virus n'existe plus cliniquement en Italie", l'Organisation mondiale de la Santé a appelé à la prudence. "Nous devons être exceptionnellement attentifs à ne pas donner le sentiment que tout à coup le virus, par sa propre volonté, a décidé de devenir moins  pathogène. Ce n'est pas du tout le cas", a déclaré Michael Ryan, chef du programme d'intervention d'urgence à l'OMS, lors d'une conférence de presse virtuelle. "En apparence, le virus semble plus faible mais il pourrait être plus faible parce que nous nous améliorons [dans sa connaissance et sa gestion], pas parce qu'il faiblit. J'espère que le virus faiblit, nous l'espérons tous, mais nous ne pouvons pas à ce stade en faire le pari", a-t-il ajouté, alors que le virus a déjà causé la mort de plus de 33.000 personnes en Italie.   Mardi 2 juin, 8 h : Liberté retrouvée pour des millions d'Européens, inquiétude pour l'Amérique latine
Des millions d'Européens ont regagné leurs libertés en ce début de mois de juin, alors que l'épidémie de coronavirus, responsable de la mort de 373.439 personnes dans le monde, semble s'éloigner petit à petit du continent. En France, la phase 2 du déconfinement a été enclenchée ce mardi, permettant aux citoyens de retrouver leurs parcs et jardins, leurs cafés, leurs collèges et lycées, et leurs habitudes. En effet, malgré les 109 foyers sur le sol, l'épidémie ne reprend pas. L'Angleterre a également rouvert, malgré les critiques, certaines écoles fermées depuis mi-mars. De l'autre côté de la frontière, en Espagne, c'est également le soulagement, même si la prudence reste de mise. Le coronavirus n'a fait aucun mort durant ces dernières 24 heures. En dehors du continent toutefois, l'inquiétude monte. Comme sur le continent américain où le virus gagne du terrain au Brésil - devenu le quatrième pays au monde le plus touché -, au Pérou, (170.000 cas confirmés et 4.634 décès), au Mexique (10.000 morts). Plus au nord, aux Etats-Unis  743 nouvelles victimes ont été enregistrées, portant le bilan des décès à 105.099 pour 1.809.109 cas. En Iran, l'un des premiers pays touchés, près de 3.000 nouvelles contaminations au cours des dernières 24 heures ont été signalées. Il s'agit de la plus forte hausse enregistrée depuis deux mois.   Mardi 2 juin, 7 h : Plus de 18.500 décès dans les hôpitaux français
Selon un dernier bilan établi hier soir par le ministère de la Santé, 1.302 malades atteints d’une forme sévère de Covid-19 sont hospitalisés en réanimation, contre 1.608 le 25 mai. Neuf nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 17 malades de Covid-19 en moins par rapport à [dimanche]", précise le ministère. Quatre régions (Ile-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 73% des patients hospitalisés en réanimation. Depuis le début de l’épidémie, 101.738 personnes ont été hospitalisées, dont 17.960 en réanimation et 68.440 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, 18.506 personnes sont décédées au sein des établissements hospitaliers. Les données sur les décès dans les Ehpad seront connues ce jour.

  Vendredi 29 mai, 12 h : Castaner fait appel "à la responsabilité et au civisme" 
Invité de RTL au lendemain de la présentation du plan de la phase 2 du déconfinement, le ministre de l'Intérieur a déclaré : "C'est un pas vers plus de liberté, mais ce ne doit pas être un pas dans le vide. Une fois encore, nous comptons sur le civisme et la responsabilité des Français pour se protéger eux-mêmes et...

protéger les autres." Ce dernier a insisté sur le fait que la règle des 100 kilomètres, au-delà desquels il est interdit de se déplacer, était "encore en vigueur ce week-end" prolongé. "Il y aura encore des contrôles", a-t-il prévenu, précisant cependant que "l'objectif n'a jamais été de sanctionner les Français par des procès-verbaux, mais de les protéger". Concernant le port du masque en extérieur (jardins et plages, notamment), il a expliqué que "le préfet" pourrait décider de "le rendre obligatoire en fonction des circonstances locales".

  Vendredi 29 mai, 10 h : Les principales annonces d'Edouard Philippe sur la phase II du déconfinement
Le Premier ministère a présenté hier son plan pour la deuxième phase du déconfinement. Après près de trois semaines de liberté retrouvée, le chef du Gouvernement a lâché du lest et annoncé des assouplissements des règles. En effet, les indicateurs de l'épidémie de Covid montrent globalement une amélioration de la situation sanitaire. Tous les départements français sont en vert, sauf le Val d'Oise et Mayotte. "Les résultats sont bons sur le plan sanitaire", s'est de fait réjoui Edouard Philippe, restant toutefois prudent : "Nous ne pouvons pas courir le risque de la désinvolture." Dès le 2 juin, plusieurs dispositions seront effectives :  - Déploiement de l'application StopCovid. "J’appelle tous nos concitoyens à l’utiliser à partir du 2 juin", a déclaré Edouard Philippe.
- Réouverture des restaurants, bars et cafés dans tous les départements. Seules les terrasses pourront ouvrir au 2 juin dans les départements qui font l'objet d'une vigilance particulière, comme l'Ile-de-France, la Guyane et Mayotte. Les établissements devront respecter une capacité maximale de dix personnes par table, le port du masque sera obligatoire pour l’ensemble du personnel en salle et en cuisine et pour les clients qui se déplacent dans l’établissement.
- Edouard Philippe s'est dit favorable à une réouverture des frontières intérieures de l’Europe à compter du 15 juin, "si la situation sanitaire le permet". Aucune quatorzaine ne sera appliquée pour les voyageurs en provenance de pays européens. 
- Fin à l’interdiction de déplacement de plus de 100km de chez soi. "Cela ne doit pas pour autant amener à relâcher l’attention : moins on circule, moins le virus se propage", a cependant prévenu Edouard Philippe.
- Réouverture des parcs et jardins sur tout le territoire.
- Réouverture des lieux culturels dans les départements verts uniquement, dans le respect de mesures de distanciation physique et avec port du masque obligatoire. Les cinémas, eux, feront l’objet d’une réouverture nationale dès le 22 juin.
- Réouverture des lycées. L'ensemble des collèges vont ouvrir, et en zones vertes, les élèves de 4e et de 3e pourront revenir. En zones orange, les élèves de 6e et de 5e seront accueillis en priorité.
- Réouverture des hébergements touristiques et parcs de loisirs en zone verte et après le 22 juin en zone orange,
- Les rassemblements resteront limités à dix personnes.  

  Vendredi 29 mai, 8 h : Le virus se propage toujours rapidement sur le continent américain
En cinq mois, depuis son apparition à Wuhan (Chine) en décembre dernier jusqu'à fin mai, la maladie Covid-19 a tué environ 360.000 personnes et en a infecté plus de 5,8 millions. En Europe, continent particulièrement touché avec 175.760 décès au total pour plus de deux millions de cas, le déconfinement se poursuit. Alors que l'Autriche rouvre ses hôtels et infrastructures touristiques, le Royaume-Uni et la France ont annoncé ce jeudi de nouveaux assouplissements (réouverture des écoles...). Aux Etats-Unis, la propagation du virus est toujours rapide, avec de nouveau plus de 1.297 morts décès en 24 heures. Donald Trump a par ailleurs présenté ses condoléances aux proches des victimes. De même pour le Brésil (plus de 1.000 pour le sixième jour consécutif, ce qui porte le bilan à 26.754 victimes). Le Chili et le Pérou ont enregistré jeudi soir de nouveaux records nationaux, le premier en termes de décès (49), le second de contaminations (5.874).   Vendredi 29 mai, 7 h : 66 décès en 24 heures dans les hôpitaux français
Selon un dernier bilan établi jeudi soir par le ministère de la Santé, 15.208 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre 17.583 le 21 mai. Au total, 1.429 cas graves se trouvent en réanimation, c'est-à-dire environ 300 de moins par rapport à la semaine précédente. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 72 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mercredi]", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 101.220 personnes ont été hospitalisées, dont 17.875 en réanimation et 67.191 sont rentrées à domicile. Toutefois, 28.662 personnes sont décédées : 18.326 en établissements hospitaliers.

  Jeudi 28 mai 17h : Le député LR Claude Goasguen est décédé
Le député, figure de la droite parisienne, a fait un arrêt cardiaque ce jeudi matin à Paris, à l'âge de 75 ans. Atteint du Covid-19, il avait été hospitalisé durant trois semaines en réanimation. L'ancien ministre et maire du...

XVIe arrondissement de Paris "allait mieux" et "remarchait" mais il a développé des complications cardiaques.   Jeudi 28 mai 11 h : Après l'Assemblée, le Sénat approuve le traçage numérique
Après l'Assemblée nationale, le Sénat, dominé par l'opposition de droite, a donné son approbation mercredi soir à l'application StopCovid, cet outil de traçage numérique qui doit contribuer à freiner la propagation du coronavirus. A l'issue d'un débat, 186 sénateurs ont voté pour (majorité du groupe LR, LREM, Indépendants), 127 ont voté contre (PS, CRCE à majorité communiste, majeure partie du RDSE à majorité radicale) et 29 sénateurs (essentiellement centristes) se sont abstenus. Ces derniers jours, Cédric O avait annoncé qu'elle serait disponible ce week-end si le Parlement l'approuvait.    Jeudi 28 mai, 9 h : Les Etats-Unis franchissent le triste seuil des 100.000 victimes
Alors que le premier décès sur le sol américain avait été annoncé le 26 février, la barre symbolique des 100.000 victimes du coronavirus a été franchie hier soir. L'université Johns Hopkins indique également que près de 1,7 million de cas ont été enregistrés. Rappelons toutefois que le nombre de morts par habitant est plus bas aux Etats-Unis que dans plusieurs pays européens (Royaume-Uni, Belgique, Italie, Espagne, France). La plupart de ces pays européens ont par ailleurs enclenché le déconfinement de leur population. A l'autre bout de la planète, Séoul, qui gérait jusqu'ici l'épidémie, craint une nouvelle vague de contaminations après une flambée des cas. Mais c'est avant tout en Amérique latine que les autorités sanitaires mondiales ont, aujourd'hui, tourné leur regard. Ces dernières 24 heures, le Brésil a notamment franchi le seuil des 25.000 morts.

  Jeudi 28 mai, 7 h : Plus de 18.000 morts dans les hôpitaux français
Selon un dernier bilan établi hier soir par le ministère de la Santé, 15.680 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre 17.941 le 20 mai, et 271 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 1.501 malades atteints d’une forme sévère sont hospitalisés en réanimation. C'est presque 300 patients de moins qu'il y a une semaine. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 54 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mardi]", a précisé le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 101.017 personnes ont été hospitalisées, dont 17.839 en réanimation et 66.584 personnes sont rentrées à domicile. Malgré cela, 28.596 personnes ont perdu la vie, dont 18.260 en établissements hospitaliers. Santé publique France actualisera les données relatives aux décès dans les établissements médico-sociaux ce vendredi 29 mai.

    Mercredi 27 mai, 13 h : L'étude européenne Discovery suspend également l'essai portant sur l'hydroxychloroquine
L'essai européen Discovery, qui teste l'efficacité de plusieurs traitements contre le Covid-19, a "suspendu depuis dimanche" l'inclusion de nouveaux patients dans le groupe recevant de l'hydroxychloroquine, a indiqué mercredi l'institut de recherche Inserm, qui coordonne cette étude. "Cette décision a été motivée par les publications scientifiques...

relatives à l'utilisation d'hydroxychloroquine dans des études observationnelles, notamment la récente étude parue dans The Lancet", qui a jugé inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, explique l'Inserm dans un message transmis à l'AFP.   Mercredi 27 mai, 11 h : Le port du masque obligatoire dans les transports en commun "tant qu'on n'a pas de traitement", annonce Borne
Invitée sur le plateau de BFMTV ce mercredi matin, la ministre de la Transition écologique et solidaire a précisé que le port du masque demeurerait obligatoire dans les transports en commun "tant qu'on n'a pas un traitement". Elle a ajouté : "On a règles qui sont très strictes, il y a beaucoup de distribution de gel hydroalcoolique dans les transports en commun. Il y a des marquages au sol pour que les gens se tiennent à distance et puis il y a des masques [...]", a développé la ministre, précisant que cette question allait "être abordée en conseil de Défense demain."
  Mercredi 27 mai, 10 h : L'hydroxychloroquine n'est plus autorisée en France contre le Covid-19
Le Gouvernement vient d'abroger les dispositions dérogatoires autorisant la prescription de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 à l'hôpital en France, hors essais cliniques, à la suite d'un avis défavorable du Haut conseil de la santé publique, selon un décret au Journal officiel. Depuis fin mars, le médicament pouvait effectivement être prescrit à titre dérogatoire à l'hôpital et uniquement pour les patients gravement atteints, sur décision collégiale des médecins. Toutefois, après la publication d'une étude dans The Lancet jugeant inefficace voire néfaste l'hydroxychloroquine, le HCSP a recommandé, mardi, ne pas utiliser l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19" hors essais cliniques, que ce soit seule ou associée à un macrolide

  Mercredi 27 mai, 9 h : La Russie fait état de 101 soignants morts du coronavirus
Les autorités russes ont indiqué mardi qu'au moins 101 soignants sont morts du coronavirus dans le pays depuis le début de la pandémie. Il s'agit-là de la première statistique officielle à ce sujet, et qui est largement inférieure à une liste non officielle tenue par des médecins. En effet, l'autre liste, tenue depuis avril par des médecins russes, faisait pour sa part état, ce mardi, de 293 professionnels de santé morts du coronavirus dans le pays. De son côté, le site d'information russe Mediazona a de son côté fait état de 186 soignants morts du coronavirus, en excluant de la liste les médecins qui ne travaillaient plus lors de leur décès et ceux qui se trouvaient à l'étranger.   Mercredi 27 mai, 8 h : Moins de 700 victimes en 24 heures aux Etats-Unis
Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, la pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 347.723 victimes dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP. Avec un peu moins de 700 décès signalés dans les dernières 24 heures, portant le bilan total à 98.875 victimes, les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché. Viennent ensuite le Royaume-Uni avec 37.048 morts pour 261.184 cas, l'Italie avec 32.955 victimes, la France avec 28.530 décès (182.942 cas) et l'Espagne avec 27.117 morts. Selon l'OMS, la propagation du coronavirus "s'accélère" en Amérique latine : au Brésil, au Pérou et au Chili.   Mercredi 27 mai, 7 h : En France, plus de 100.000 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l'épidémie
Selon un dernier bilan communiqué mardi soir par le ministère de la Santé, 16.264 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 318 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 1.555 cas graves sont hospitalisés en réanimation, contre 1.894 il y a une semaine. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 54 malades de COVID-19 en moins par rapport à [mardi]", précise encore le ministère.  Depuis le début de l’épidémie, 100.841 personnes ont été hospitalisées, dont 17.807 en réanimation, et 65.879 sont rentrées à domicile. Toutefois, 28.530 décès ont été signalés : 18.195 en établissements hospitaliers et 10 335 en établissements sociaux et médico-sociaux.

  Mardi 26 mai, 16 h : Quatre planches d'Uderzo vendues pour 390.000 euros au profit des hôpitaux
Quatre planches originales signées Albert Uderzo, offertes par l'épouse et la fille du célèbre dessinateur décédé le 24 mars, ont été adjugées ce jour pour 390.000 euros au profit de la Fondation  Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France, a annoncé la maison Artcurial. Une planche de Tanguy et Laverdure, extraite de l'album Escadrille des cigognes (1964), une encre de Chine, crayon et crayon bleu sur papier, a remporté le plus haut prix de la vente à...

150.000 euros. La planche d'Oumpah-Pah, également une encre de Chine sur papier, de l'album "Le Peau-rouge", est partie à 65.000 euros. Ces deux planches décrochent les nouveaux records du monde pour une planche de Tanguy et Laverdure et d'Oumpah-Pah d'Albert Uderzo aux enchères. Deux autres planches, cette fois d'Astérix, et extraites de la période récente, ont su aussi conquérir les enchérisseurs.  Les fonds collectés serviront à l'achat de matériel médical et paramédical, la livraison de repas chauds, la prise en charge de frais divers (transport, hébergement, garde d'enfants...), la fourniture de tablettes aux patients dans les hôpitaux ou les Ehpad afin de leur permettre de maintenir un lien avec leurs familles.
  Mardi 26 mai, 10 h : StopCovid pourrait être disponible dès ce week-end selon le Gouvernement
"Sous réserve du vote au Parlement, l'application pourrait être disponible dans les magasins d'application d'Apple et d'Android ce week-end", déclare le secrétaire d'Etat au Numérique, Cédric O, dans Le Figaro, ce qui respecterait l'objectif initial d'un lancement le 2 juin. L'application - dont le but est de permettre à chaque utilisateur qui apprend sa contamination de prévenir ceux qu'il a croisés dans les deux semaines précédentes - sera soumise à un débat et un vote à l'Assemblée nationale puis au Sénat cette semaine. Sous la pression des oppositions, le Gouvernement a accepté ce vote, pourtant non obligatoire car l'application sera basée sur une participation volontaire. Par ailleurs, dans son avis publié mardi, la Cnil estime que l'application respecte les différentes dispositions législatives relatives à la protection de la vie privée, et formule quelques dernières recommandations pour sa mise en place, comme l'amélioration de l'information fournie aux utilisateurs (conditions d'utilisation et modalités d'effacement des données personnelles), la mise en place d'une "information spécifique pour les mineurs et les parents des mineurs", ou encore la confirmation dans le décret à venir "d'un droit d'opposition et d'un droit à l'effacement des données pseudonymisées enregistrées".    Mardi 26 mai, 9 h : L'OMS suspend les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine par précaution
Après la publication d'une étude dans la revue The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés contre le Covid-19, l'Organisation mondiale de la Santé a annoncé avoir pris la décision de suspendre "temporairement" les essais cliniques avec l'hydroxychloroquine qu'elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays. Il y a plus de deux mois, l'OMS a lancé des essais cliniques portant notamment sur l'hydroxychloroquine, baptisés "Solidarité", dans le but de trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Ces essais menées par l'OMS et ses partenaires seront suspendus le temps que "les données" recueillies par les essais Solidarité "soient examinées". Le chef de l'OMS a toutefois rappelé que l'hydroxychloroquine et la chloroquine "sont reconnus comme généralement sûrs pour les patients atteints de maladies auto-immunes ou de paludisme".   Mardi 26 mai, 8 h : Le bilan des décès liés au Covid-19 revu à la baisse en Espagne
Alors que les polémiques autour des pistes de traitement contre le virus s'intensifient, sa propagation se poursuit. Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, le nouveau coronavirus a fait au moins 344.107 morts aux quatre coins du monde. Les Etats-Unis demeurent toujours le pays le plus lourdement touché, avec 98.210 décès pour plus d'1,66 million de contaminations. Suivent le Royaume-Uni (36.914 décès), l'Italie (32.877), la France (28.457) et l'Espagne, où le bilan a été revu à la baisse et s'établit aujourd'hui à 26.834 décès. Si l'Amérique latine est aujourd'hui particulièrement touchée, l'Europe poursuit son déconfinement progressif comme en Italie où les salles de sport et les piscines ont pu rouvrir. En Islande,  ce sont même les discothèques fermées depuis neuf semaines qui ont pu de nouveau accueillir quelques fêtards.    Mardi 26 mai, 7 h : La baisse du nombre de patients en réanimation se poursuit en France
Selon un dernier bilan publié lundi soir par le ministère de la Santé, 16.798 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, contre un peu plus de 19.000 lundi 18 mai. Au total, 1.609 cas graves se trouvent actuellement en réanimation, et 45 nouveaux cas graves ont été en 24 heures. Là aussi, la baisse se poursuit puisque 1.998 personnes atteintes de formes graves s'y trouvaient  il y a une semaine. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 46 malades de COVID-19 en moins par rapport à [dimanche]", précise le ministère.  Depuis le début de l’épidémie, 100.615 personnes ont été hospitalisées, dont 17.770 en réanimation, et 65.199 personnes sont rentrées à domicile. Les données sur la mortalité seront, elles, publiées dans la journée par Santé publique France.

  Lundi 25 mai, 16 h :  Raoult juge "foireuse" une étude critiquant l'efficacité de l'hydroxychloroquine
L'infectiologue Didier Raoult a critiqué lundi une étude parue dans la revue The Lancet mettant en doute l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19, la jugeant "foireuse" car réalisée "par des gens qui n'ont pas vu de patients". "Comment voulez-vous qu'une étude foireuse faite avec les big data change ce que nous avons?", a-t-il lancé dans une vidéo postée sur le site de l'IHU de Marseille. "Ici [à l'IHU], il nous est passé 4.000 personnes dans les mains, vous ne croyez pas que je vais changer parce...

qu'il y a des gens qui font du big data, qui est une espèce de fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connait pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange des traitements dont on ne connaît pas la dose donnée", a-t-il poursuivi balayant l'hypothèse de sérieuses arythmies cardiaques provoquées par ce traitement.
 

  Lundi 25 mai, 12 h : Les prix du gel et des masques chirurgicaux plafonnés jusqu'au 10 juillet
L'encadrement des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux à usage unique a été prolongé jusqu'à la fin prévue de l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet, indique un décret publié vendredi. Un décret précédent, adopté le 2 mai, fixait le prix maximal des masques chirurgicaux non réutilisables à 95 centimes l'unité pour ceux vendus au détail, et à 80 centimes s'ils étaient vendus en gros, quels que soient leur provenance et le canal de vente. Cette disposition, qui n'était valable que jusqu'au 23 mai. Concernant les gels, l'encadrement devait s'appliquer jusqu'au 31 mai. Mais un nouveau décret, publié vendredi, a prolongé cet encadrement jusqu'à la fin de l'état d'urgence, avec des plafonnements ajustés, limitant à 2,64 euros le prix d'un flacon 100 ml (contre un maximum de 3 euros précédemment). Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 1,76 euros le flacon et ceux de 300 ml à 4,40 euros.   Lundi 25 mai, 11 h : Mouvement de grève des personnels dans les Ehpad du groupe Korian
Les personnels des maisons de retraite du groupe Korian sont appelés à faire grève ce lundi et à se rassembler devant leurs établissements. Un mouvement lancé par les syndicats CGT, FO et Sud pour réclamer, en autres, le versement de primes et une revalorisation des salaires. Selon eux, 50 établissements vont engager une action ce jour, sur les 308 structures gérées par le groupe. Dans un communiqué commun, l'intersyndicale indique que "la crise sanitaire n'a pas confiné les revendications". Ils réclament notamment le "versement de la prime de 1.000 euros" promise par la direction de Korian à tous les personnels, "sans éléments discriminants", mais aussi que la prime promise par le Gouvernement soit de "1.500 euros pour tous". Une récompense similaire est prévue pour tout le secteur du médico-social et notamment les Ehpad, mais elle n'a pas encore fait l'objet de décret d'application.

Par ailleurs, l'intersyndicale de Korian revendique en outre "une prime grand âge de 100 euros dans le secteur privé, de véritables augmentations salariales conventionnelles de 300 euros net par mois", une majoration des heures supplémentaires et la reconnaissance du Covid-19 en maladie professionnelle pour tous. "Nous refusons la division et l'opposition entre le privé et le public ou en fonction du lieu d'exercice et du temps de travail", écrivent les syndicats.
  Lundi 25 mai, 10 h : Le Royaume-Uni va imposer une quatorzaine aux voyageurs arrivant de l'étranger
Pays le plus touché en Europe, le Royaume-Uni a décidé vendredi 22 mai d'imposer une quarantaine de 14 jours aux voyageurs arrivant sur son sol pour limiter la propagation du coronavirus. Cette mesure, très controversée, sera mise en oeuvre dès le 8 juin et sera rééxaminée toutes les trois semaines. La France a de suite regretté une telle décision, se disant "prête à mettre en place une mesure de réciprocité", a indiqué le ministère de l'Intérieur français. Sans surprise, le secteur aérien s'est également alarmé d'une telle initiative, craignant qu'il n'y ait "pas assez de demande pour reprendre les vols passagers avant août au plus tôt".    Lundi 25 mai, 9 h : Le New York Times a rendu hommage ce dimanche aux victimes du Covid-19
Alors que les Etats-Unis s'apprêtent à franchir la barre symbolique des 100.000 victimes du coronavirus, le célèbre quotidien américain, The New York Times, a consacré ce dimanche sa Une à la mémoire d'un millier d'entre elles. "Ces 1.000 personnes ici ne représentent qu'à peine un pour cent du total. Aucune d'elles n'était un simple numéro", écrit le journal. "Je voulais quelque chose que les gens puissent relire dans 100 ans ans pour comprendre le poids de ce que nous traversons", a expliqué Marc Lacey, le rédacteur en chef national du NYT. Parmi les victimes citées par le quotidien figurent par exemple "Joe Diffie, 62 ans, Nashville, star de la country music distingué par un Grammy", ou "Lila A.Fenwick, 87 ans, New York City, première femme noire diplômée de la Harvard Law School".
 

  Lundi 25 mai, 8 h : L'Amérique du Sud devient le "nouvel épicentre" de la pandémie
Apparu en Chine en décembre dernier, le Covid-19 a fait, pour l'heure, près de 340.000 victimes dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP. Et plus de 5.260.000 cas ont été enregistrés. Pour la première fois depuis janvier, la Chine n'a recensé aucun nouveau cas de contamination entre vendredi et samedi. En nombre de décès et de cas, les Etats-Unis restent le pays le plus touché. Ils frôlent par ailleurs la triste barre des 100.000 victimes du Covid-19. Suivent ensuite le Royaume-Uni (36.675 décès), l'Italie (32.735), l'Espagne (28.678) et la France (plus de 28.300). Epargnée au début de la pandémie, l'Amérique du Sud a, de son côté, été considérée par l'OMS comme un "nouvel épicentre". Dimanche, l'Amérique latine et les Caraïbes ont en effet dépassé les 40.000 victimes. Le Brésil, avec 22.666 morts, est loin le pays le plus touché dans la région, avant le Mexique (7.394 morts) et le Pérou (3.456 décès). Donald Trump a ainsi interdit ce dimanche l'entrée aux Etats-Unis aux voyageurs en provenance du Brésil.   Lundi 25 mai, 7 h : La baisse des patients en réanimation se poursuit
Selon un dernier bilan établi dimanche soir par le ministère de la Santé, 17.185 personnes sont toujours hospitalisées en France pour une infection Covid-19, soit plus de 2.000 de moins que la semaine précédente. Au total, 1.655 cas graves se trouvent toujours en réanimation et sont hospitalisés en réanimation, contre 2.087 il y a une semaine. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 10 malades de COVID-19 en moins par rapport à [samedi], mais le nombre total de malades en réanimation toutes causes confondues reste élevé à 5.600", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, plus de 100.000 personnes ont été hospitalisées, dont 17.725 en réanimation, mais 64.617 personnes ont pu rentrer à domicile. Les données liées à la mortalité ne seront actualisées que ce soir suite au pont de l'Ascension.

  Mercredi 20 mai, 17 h : Les "concertations" pour l'hôpital aboutiront "au plus tard mi-juillet"
Le gouvernement tirera "au plus tard à la mi-juillet" les conclusions du "Ségur de la santé" qui doit débuter le...

25 mai avec la participation de l'ancienne dirigeante de la CFDT Nicole Notat, a indiqué mercredi le ministre Olivier Véran. "Au plus tard à la mi-juillet, nous tirerons les conclusions de ces concertations auprès des professionnels (de santé, NDLR) pour apporter des réponses ajustées (et) construire un système plus fort et plus résilient", a-t-il déclaré à l'issue du Conseil des ministres. Des "échanges nationaux" seront conduits avec "le soutien de Nicole Notat (...), qui sera entourée d'experts", a-t-il ajouté.

Mercredi 20 mai, 16 h : Rassemblement de soignants en Seine-Saint-Denis pour exiger "un tournant" pour l'hôpital
Une soixantaine de soignants se sont rassemblées mercredi devant l'hôpital Casanova à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour réclamer la fin de "l'austérité budgétaire" et de meilleures conditions de travail, à quelques jours de la tenue d'un "Ségur de la santé".

  Mercredi 20 mai, 15 h : Traçage numérique: débat et vote le 27 mai au Sénat, après l'Assemblée
Un débat et un vote sur "les innovations numériques dans la lutte contre l'épidémie de covid-19", autrement dit le traçage, seront organisés au Sénat le 27 mai, le même jour qu'à l'Assemblée nationale, a annoncé mercredi Gérard Larcher (LR). Le gouvernement a demandé l'inscription à l'ordre du jour mercredi à 21H30 d'une déclaration, en application de l'article 50-1 de la Constitution, suivie d'un débat et d'un vote, a précisé le président du Sénat dans l'hémicycle. A l'issue de la déclaration du gouvernement, chaque groupe politique bénéficiera d'un temps de parole proportionnel à sa représentativité (de 7 à 5 minutes), puis se tiendra une session de 11 questions-réponses. A l'Assemblée nationale, débat et vote, en vertu du même article de la Constitution, sur le traçage via l'application Stopcovid, seront organisés à partir de 15 h.   Mercredi 20 mai, 12 h : Le secteur privé associatif veut aussi participer au "Ségur de la santé"
Quatre fédérations du secteur sanitaire, social et médico-social privé non lucratif, dont la Croix-Rouge, ont écrit mardi 19 mai à Emmanuel Macron pour lui réclamer de participer au "Ségur de la santé" qui doit débuter le 25 mai. "Notre secteur privé solidaire connaît tout comme le secteur public une difficulté connue pour attirer de nouveaux professionnels et leur permettre d'exercer durablement leurs missions dans de bonnes conditions", affirment ces organisations d'employeurs (Croix-Rouge, Fehap, Nexem, Unicancer). Défendant une "vision unifiée de la santé qui traverse les secteurs et les lieux d'exercice", elles souhaitent "l'exposer en participant au Ségur de la Santé le 25 mai".

  Mercredi 20 mai, 9 h :  Le bilan revu à la baisse dans les Ehpad
Le bilan de l'épidémie de coronavirus a été revu à la baisse lundi 18 mai, à au moins 28.022 morts, en raison de chiffres révisés à la baisse dans les Ehpad et établissements médico-sociaux, selon la Direction générale de la Santé. Dans ses données au 19 mai sur le site du gouvernement, la DGS indique 10.308 décès dans les Ehpad, contre 10.650 lundi. Interrogée, la DGS a précisé que ce nouveau chiffre "résulte d'ajustements dans la remontée des données en provenance des Agences Régionales de Santé". Le nombre de décès dans les hôpitaux s'élève de son côté à 17.714, soit 125 de plus que lundi.   Mercredi 20 mai, 7 h : Huit nouveaux foyers de contamination dans le Grand Est
Huit nouveaux foyers de contamination de coronavirus ont été identifiés dans la région Grand Est depuis le 11 mai, premier jour de déconfinement en France, ont annoncé mardi l'Agence régionale de santé (ARS) et la préfecture de région. Quatre départements de la région sont concernés : un "cluster"a été identifié en Haute-Marne, "quatre en Moselle, deux dans le Bas-Rhin, un en Meuse", a listé Marie-Ange Desailly-Chanson, directrice générale de l'ARS du Grand-Est lors d'une conférence de presse. Le nombre de cas par cluster s'étend de trois à seize maximum pour un des foyers identifiés en Moselle. Parmi ces huit nouveaux foyers de contamination, quatre se trouvent dans des EHPAD, un dans un "établissement sanitaire", un dans "une structure d'aide sociale à l'enfance", un dans un "établissement médico-social pour personnes handicapées" et le dernier dans une "base militaire". Selon France Bleu Lorraine Nord, il s'agirait de la gendarmerie de Sarreguemines où huit militaires ont été testés positifs au Covid-19. Les autres situations auxquelles Santé Publique France assure porter une "attention particulière", sont les situations à plus de dix personnes ayant été en contact avec un malade. Il en existe mardi deux dans le Grand Est, en Meuse et en Moselle, a précisé Mme Desailly-Chanson. La directrice de l'ARS est restée prudente quant à un lien entre l'apparition de ces nouveaux cas et le début du déconfinement. "Possiblement certains existaient avant", le délai moyen d'incubation du virus étant de "sept à dix jours".

  Mardi 19 mai, 17 h : Le Gouvernement annonce la commande d'un milliard de masques
Conformément aux priorités définies par Olivier Véran, ces masques seront distribués aux professionnels de santé, en ville, à l’hôpital, dans les établissements et services médico-sociaux, aux équipes chargées de réaliser les tests ainsi qu’aux personnes atteintes par le Covid-19 et aux personnes...

à haut risque médical de développer une forme grave de Covid-19, précise le ministère de la Santé. Ces actions permettent de viser une capacité de production installée en France supérieure à 50 millions de masques par semaine d’ici la fin d’année, promet également le ministre.   Mardi 19 mai, 14 h : Un piquet de grève du personnel de nettoyage à l'hôpital Tenon pour obtenir une prime
Selon le syndicat CNT Solidarité ouvrière, 35 salariés de la société de nettoyage ATN ont organisé ce mardi matin un piquet de grève à l'hôpital Tenon, à Paris. Ils réclament une prime pour leur travail effectué pendant la crise sanitaire du Covid-19, alors que leur travail "a été rendu particulièrement dangereux du fait de l'épidémie", indiquent-ils dans un communiqué. Ils jugent par ailleurs "méprisante" la prime accordée par l'entreprise. D'après le président d'ATN, Dominique Leszczynski, "un accord a été conclu dans la matinée accordant 500 euros de prime" à ces personnels. Il souligne avoir accordé d'emblée 450 euros de prime sur trois mois à tous ses personnels sur le terrain, soit 300 salariés sur un total de 380 pour l'entreprise. Cependant, d'après la CNT et selon les personnels, la prime était de 100 ou 150 euros et ne couvrait pas le mois de mars. "Le problème, c'est le système de sous-traitance, qui fait que les hôpitaux se défaussent de leur responsabilité", a indiqué à l'AFP Etienne Deschamps, secrétaire général de la CNT Solidarité ouvrière. "Lorsque le Gouvernement annonce une prime de 1.000 euros ou 1.500 euros pour les salariés des hôpitaux, cela doit concerner aussi ces personnels indispensables à la vie de l'hôpital", a-t-il déclaré.

 

Mardi 19 mai, 12 h : Le Covid-19 ne circule plus en Polynésie
Plus aucun patient ne présente de signe de Covid-19 en Polynésie française, a indiqué lundi (mardi heure de Paris) le Gouvernement local de cette collectivité d'Outre-mer qui a recensé seulement 
60 cas déclarés et ne déplore aucun décès. L'absence d'épidémie sur le sol polynésien est liée à l'arrêt des vols internationaux, au couvre-feu instauré et à un confinement strict, partiellement levé fin avril. Ce lundi, les établissements scolaires polynésiens ont par ailleurs rouvert leurs portes mais seuls 20% des élèves sont retournés en classe dans les écoles publiques et 18% dans les collèges et lycées. Certains parents craignent encore le virus, malgré l'absence d'épidémie, et ont préféré garder leurs enfants à domicile. Au total, plus de 7.000 procès-verbaux d'infractions au confinement ou au couvre-feu ont été dressés par la police ou la gendarmerie. Lundi, le procureur général du tribunal de Papeete, Thomas Pison, a indiqué que les contrevenants pourraient faire un don à la Croix-Rouge au lieu de payer leur amende. L'objectif : "secourir les plus démunis par ceux qui se sont mal comportés", a-t-il expliqué. Ce don, d'un montant minimum de 5.000 francs (42 euros), inférieur aux amendes, permettra "d'effacer l'infraction, classée sans suite", a-t-il précisé. Les vols inter-îles devraient reprendre en fin de semaine en Polynésie. La reprise des vols internationaux, elle, n'est en revanche pas prévue avant le mois de juillet, la principale crainte des autorités sanitaires étant une réintroduction du virus.   Mardi 19 mai, 10 h : Le Conseil scientifique pas opposé à un second tour des municipales en juin
Dans son avis sur les municipales rendu au Gouvernement et publié mardi, le Conseil scientifique indique qu'il n'est pas opposé à la tenue du second tour en juin mais juge nécessaire une nouvelle évaluation des conditions sanitaires 15 jours avant la date retenue du scrutin. "Cette évaluation pourrait alors motiver, selon ses résultats, une nouvelle interruption du processus électoral", avertit le Conseil scientifique qui met également en garde contre les "risques sanitaires importants" liés à la campagne électorale, qui devra être "pronfondément modifiée".   Mardi 19 mai, 9 h : Merkel et Macron proposent un plan de relance de 500 milliards d'euros
La France et l'Allemagne ont proposé un plan de relance de 500 milliards d'euros afin d'aider l'Union européenne à surmonter la crise engendrée par la pandémie de coronavirus, grâce à un mécanisme inédit de mutualisation de la dette européenne. Les marchés européens ont salué ces annonces avec des hausses spectaculaires. Reste désormais au couple franco-allemand à convaincre l'ensemble des Etats membres. Paris comme Berlin proposent que la Commission européenne finance ce soutien à la relance en empruntant sur les marchés "au nom de l'UE". Cet argent sera ensuite reversé en "dépenses budgétaires" aux pays européens et "aux secteurs et régions les plus touchés". Les financements "seront ciblés sur les difficultés liées à la pandémie et sur ses répercussions". L'argent sera progressivement remboursé sur plusieurs années. "Ce ne seront pas des prêts mais des dotations" directes aux pays les plus touchés, a dit Emmanuel Macron.   Mardi 19 mai, 8 h : Baisse du nombre de décès quotidiens en Italie et aux Etats-Unis
Selon un bilan établi par l'AFP à partir des sources officielles, la pandémie de Covid-19 a fait plus de 316.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine. Si les États-Unis demeurent le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 90.309 décès pour plus de 1,5 million de cas, le nombre de décès quotidiens est passé sous les 800, selon l'université Johns Hopkins. Il s'agit d'un des bilans les plus bas depuis plusieurs semaines. De même en Italie, où le déconfinement s'est accéléré, et où moins de 100 personnes ont succombé au virus en 24 heures. Le pays déplore toutefois plus de 32.000 victimes depuis le début de la pandémie. Parmi les pays les plus touchés, la Belgique est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, avec 78 décès pour 100.000 habitants, suivi par l'Espagne (59), l'Italie (53), le Royaume-Uni (51), et la France (43).   Mardi 19 mai, 7 h :  Moins de 2.000 malades en réanimation en France
Dans un communiqué publié lundi soir, le ministère de la Santé indique que 19.015 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, et 375 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 1.998 cas graves se trouvent en réanimation, contre 2.712 il y a une semaine, et 38 nouveaux cas graves ont été admis dans ce service. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 89 malades de Covid-19 en moins par rapport à [dimanche]", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 98.853 personnes ont été hospitalisées, dont près de 17.500 en réanimation. Mais 61.728 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 28.239 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 17.589 dans les hôpitaux et 10.650 dans les établissements sociaux et médicosociaux. En 24 heures, 131 sont survenus.

  Lundi 18 mai, 18 h : L'échec" de l'OMS face à la pandémie a coûté de "nombreuses vies", selon Washington
Pour le secrétaire américain à la Santé, Alex Azar, l'"échec" de l'Organisation mondiale de la santé face à la pandémie de Covid-19 a coûté de "nombreuses vies". Au premier jour de l'assemblée annuelle de l'organisation, il a déclaré : "Soyons francs quant à l'une des principales raisons ayant fait que l'épidémie a échappé à notre contrôle : cette organisation a échoué à obtenir les informations dont le monde avait besoin et son échec a coûté de nombreuses vies humaines." Il a appuyé un "examen indépendant de chaque aspect de la risposte de l'OMS à la pandémie". Washington reproche à l'organisation d'avoir fait des erreurs dans la gestion de la pandémie en s'alignant sur la position chinoise.  L'OMS est aussi accusée par les Etats-Unis d'avoir négligé une alerte précoce de Taïwan sur la gravité du Covid-19 apparu fin décembre en Chine, ce que l'organisation dément. "Nous constatons que l'OMS a échoué dans sa mission fondamentale...

de partage des informations et de transparence lorsque des Etats membres n'agissent pas en toute bonne foi. Cela ne doit jamais se répéter. Ce statu quo est intolérable", a souligné le haut responsable américain. "L'OMS doit changer, l'OMS doit devenir bien plus transparente, et rendre davantage de compte", a-t-il insisté.
  Lundi 18 mai, 14 h : Sibeth Ndiaye défend la médaille de l'engagement des "première, deuxième et troisième lignes"
La porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye, a défendu dimanche la création d'une "médaille de l'engagement" pour "récompenser tous ceux qui ont contribué à l'effort dans la lutte contre le coronavirus", malgré les critiques de plusieurs soignants. "Nous voulons qu'elle vienne récompenser tous ceux qui, dans notre pays, en première ligne, en deuxième ligne, en troisième ligne ont contribué à l'effort dans la lutte contre le coronavirus", a expliqué la porte-parole du Gouvernement sur Radio J, citant par exemple les soignants et les caissiers. "C'est tous ces gens-là pour lesquels il me semble nécessaire d'avoir une marque de reconnaissance nationale", a-t-elle soutenu. Réagissant à la polémique suite à l'annonce de la réactivation de la "médaille de l'engagement face aux épidémies", Sibeth Ndiaye a indiqué qu'il fallait "différencier ce qui tient lieu de la reconnaissance symbolique du remerciement, celui qu'on a eu à travers la mise en place de différentes primes, et de ce que nous aurons à faire comme effort pour investir massivement dans l'hôpital, revaloriser les rémunérations et revaloriser les carrières des personnels soignants", défendant par ailleurs "l'idée d'un revenu pour les infirmiers et les infirmières qui soit équivalent à la moyenne européenne".   Lundi 18 mai, 12 h : Pas de vaccin avant 18 mois, selon la ministre de la Recherche
Invitée d'Europe 1, samedi 16 mai, Frédérique Vidal, ministre de la Recherche, a indiqué qu'un éventuel vaccin contre le Covid-19 ne serait sans doute pas disponible avant 18 mois. "Ce que nous disent les laboratoires, les chercheurs, c'est que l'accélération qu'on a vue dans le développement des essais cliniques nous laisse espérer un vaccin à l'horizon de 18 mois, mais ça n'est pas raisonnable de penser qu'on puisse aller plus vite que ça, sauf à mettre en danger la sécurité des gens", a-t-elle déclaré en réaction aux propos de Donald Trump. Le président américain avait indiqué quelques heures plus tôt espérer "avoir [un vaccin] d'ici à la fin de l'année, peut-être avant", comme il l'avait déjà déclaré début mai. Revenant sur la polémique provoquée par le laboratoire Sanofi, Frédérique Vidal a déclaré qu'il serait "inacceptable [...] de réserver un vaccin à un pays plutôt qu'à un autre pour des raisons pécuniaires".   Lundi 18 mai, 11 h : Une médecin enceinte décède du Covid-19 en Algérie
Vendredi dernier, le décès d'une praticienne enceinte de 8 mois a provoqué une vive émotion en Algérie et à travers le monde. Cette femme de 28 ans s'était vue refuser sa demande de congé par le directeur de l'hôpital dans lequel elle exerçait. Elle était employée aux urgences chirurgicales de l'établissement public hospitalier de Ras El Oued à Bord Bou Arreridj, à 170 kilomètres au sud-est d'Alger. Ce dernier a été démis de ses fonctions par le ministre de la Santé qui a exprimé son incompréhension devant le fait d'avoir laissé travailler une femme enceinte de huit mois.    Lundi 18 mai, 10 h : Selon l'OMS, pulvériser du désinfectant dans les rues est dangereux
"La pulvérisation ou la fumigation d'espaces extérieurs, tels que les rues ou les marchés, n'est pas recommandée pour tuer le virus Covid-19 ou d'autres pathogènes car le désinfectant est inactivé par la saleté", explique l'Organisation mondiale de la Santé dans un document sur le nettoyage et la désinfection des surfaces pour lutter contre le virus. "Même en l'absence de matières organiques, il est peu probable que la pulvérisation chimique couvre correctement toutes les surfaces pendant la durée du temps de contact nécessaire pour inactiver les agents pathogènes", ajoute l'institution qui précise que "les rues et les trottoirs ne sont pas considérés comme des réservoirs d'infection du Covid-19". L'OMS prévient également des dangers d'une telle pulvérisation de désinfectants, y compris compris à l'extérieur. "Cela pourrait être physiquement et psychologiquement dangereux et ne réduirait pas la capacité d'une personne infectée à propager le virus via les gouttelettes ou par contact". Par ailleurs, pulvériser du chlore ou d'autres produits chimiques toxiques peut provoquer l'irritation des yeux, de la peau, voire des effets gastro-intestinaux. Cela vaut aussi dans les espaces intérieurs. "Si des désinfectants doivent être appliqués, il convient de le faire avec un chiffon ou une lingette imbibée de désinfectant", recommande l'Organisation.

  Lundi 18 mai, 9 h : 40 médecins libéraux décédés depuis le début de l'épidémie
Selon la Caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf), 40 médecins ont succombé au Covid-19 depuis le début de l'épidémie. Deux nouveaux décès de médecins retraités ont ainsi été enregistrés depuis le dernier bilan de la Carmf.   Lundi 18 mai, 8 h : Plus de 4,5 millions de cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans le monde
Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, le coronavirus a fait au moins 313.611 victimes dans le monde et plus 4,5 millions de personnes ont été contaminées, selon un bilan établi par l'AFP.  Les Etats-Unis sont toujours le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec près de 90.000 décès pour près de 1,49 million de cas. Suivent le Royaume-Uni (34.636 morts), l'Italie (31.908), la France (28.108) et l'Espagne (27.650). Depuis le 4 mai, l'Italie, premier pays à avoir confiné sa population, goûte un peu de liberté retrouvée. La basilique Saint-Pierre de Rome a par ailleurs ouvert ce lundi matin ses portes au public, symbole du retour à une relative normalité en Italie où le déconfinement entre dans sa "phase 2".   Lundi 18 mai, 7 h : Hausse importante du nombre de morts en France 
Dans un communiqué publié ce dimanche soir, le ministère de la Santé indique que 19.361 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, et 152 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 2.087 cas graves sont hospitalisés en réanimation. Et 24 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. Le ministère précise toutefois que "le solde reste négatif en réanimation, avec 45 malades de Covid-19 en moins par rapport à [samedi]".  Depuis le début de l’épidémie, 98.569 personnes ont été hospitalisées, dont près de 17.500 en réanimation, et 61.213 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 28.108 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 17.466 dans les hôpitaux et 10.642 dans les établissements sociaux et médicosociaux. Dans les dernières 24 heures, 483 décès ont été signalés (dont 429 dans les Ehpad). Il s'agit du bilan quotidien le plus important de ces dernières semaines.   Vendredi 15 mai, 13 h : Des élus de l'Est s'insurgent contre l'emploi du rouge dans la carte épidémique
Jeudi, dans une lettre adressée au ministre de la Santé, Olivier Véran, le maire de Strasbourg, Roland Ries, lui a demandé de "renoncer à cette modalité de classement qui stigmatise" la métropole alsacienne. "Je crains que l'attribution de cette couleur, rouge de surcroît - comme s'il s'agissait d'un blâme - ne porte préjudice à...

l'image et à l'attractivité de notre ville", écrit-il, estimant par ailleurs que le degré de satuation des structures hospitalières "se résorbe régulièrement" et "mérite une vigilance accrue". Quelques jours plus tôt, mardi, c'est le président de la Région Grand Est, Jean Rottner, qui a pesté contre le choix des couleurs.

  Vendredi 15 mai, 12 h : Les infirmières favorables à un statut de "pupille de la Nation" pour les enfants de soignants morts du Covid
Consultés entre le 7 et le 12 mai, plus de 70.000 infirmiers ont répondu à une enquête de leur ordre professionnel, et 86% soutiennent sa proposition de "reconnaître comme pupilles de la Nation les enfants des professionnels de santé décédés des suites du Covid-19", précise l'institution dans un communiqué. Ce statut de pupille de la Nation permet aux enfants de bénéficier en cas de besoin d'aides financières, d'avantages fiscaux, d'un soutien dans les démarches administratives et de certains emplois réservés.

A l'heure actuelle, il est réservé aux enfants de victimes de guerre ou d'attentat, ainsi que de policiers, magistrats, douaniers, élus et... professionnels de santé blessés ou tués en service. Une quarantaine de députés, principalement de la majorité, ont par ailleurs demandé "un statut de reconnaissance nationale" pour les seuls enfants de soignants.
  Vendredi 15 mai, 11 h : Didier Raoult dans le Top 20 des meilleures ventes de livres
Le livre signé par le Pr Didier Raoult, intitulé Épidémies: vrais dangers et fausses alertes (Michel Lafon), s'inscrit au 17e rang du palmarès des meilleures ventes de livres, GfK/Livres Hebdo, a indiqué vendredi le magazine professionnel du monde de l'édition. Publié le 27 mars et, selon le Pr Raoult, écrit en un mois, ce livre de 90 pages a été tiré à 12.000 exemplaires. Il revient sur l'histoire des épidémies récentes, comme les virus H1N1 et Ebola, avant d'aborder celle du Covid-19. Le Pr de l'IHU de Marseille y affirme l'efficacité du traitement à base d'hydroxychloroquine pour combattre le virus.

  Vendredi 15 mai, 10 h 30 : Visite surprise d'Emmanuel Macron à la Pitié-Salpêtrière​
Après avoir lancé son plan massif pour l'hôpital hier, le président de la République, accompagné par son ministre de la Santé Olivier Vérans'est rendu ce matin à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. Une visite surprise qui a permis au chef de l'Etat de s'entretenir avec la Commission médicale de l'établissement et avec un groupe de médecins et de cadres soignants. Il s'entretiendra également plus tard dans la matinée avec des responsables syndicaux.    Vendredi 15 mai, 10 h : Macron donne le coup d'envoi de son plan massif pour l'hôpital
Alors qu'il rencontrait hier des médecins hospitaliers, le chef de l'Etat a "donné le coup d'envoi" du chantier du grand plan annoncé pour l'hôpital, a annoncé l'Elysée. Sans fixer d'échéance, le président de la République a confié la tâche au ministre de la Santé, Olivier Véran, qui doit de fait démarrer ce chantier "dans les prochaines semaines". En mars, alors que l'épidémie de Covid-19 touchait de plein fouet la France, Emmanuel Macron, en visite à Mulhouse, avait promis un plan "massif" pour l'hôpital. Afin de tirer les premières leçons de cette crise sanitaire, le président a donc reçu hier une dizaine de médecins hospitaliers qui ont signé le 3 mai dans Le Figaro une tribune intitulée "Libérons l'hôpital du fléau bureaucratique". Ces derniers dénoncent notamment  la "gouvernance comptable" qui a "fait de l'hôpital une entreprise". Mais ils soulignent toutefois combien l'épidémie a remis les soins au premier plan. Hier, ces médecins ont ainsi demandé au chef de l'Etat une meilleure attractivité de l'hôpital, à travers de meilleures rémunérations ou encore l'abandon de la tarification à l'acte, un point 
enclenché par le plan "Ma Santé 2022". "Maintenant il faut aller plus vite dans la revalorisation des salaires, des carrières et des compétences" ainsi que sur une stratégie médicale contractualisée plutôt qu'un pilotage budgétaire, leur a promis Emmanuel Macron, souhaitant par ailleurs faire perdurer une forme de simplication, en vue de garder l'agilité de la gestion des malades du Covid-19, à travers une plus grande autonomie à tous les niveaux. Ce dernier recevra ce jour des économiques afin d'échanger sur les questions économiques et sociales de la crise.
  Vendredi 15 mai, 8 h : L'Europe et les Etats-Unis totalisent 80% des décès liés au Covid
Depuis le début de la pandémie, plus de 300.000 personnes ont succombé au Covid-19 dans le monde, dont au moins 80% en Europe et aux Etats-Unis. 4.403.714 cas ont également été détectés. Au total, l'Europe déplore 162.654 victimes (33.614 au Royaume-Uni, 31.368 en Italie, 27.425 en France et 27.321 en Espagne). Les Etats-Unis, pays le plus touché, dénombrent au moins 85.813 selon l'université Johns Hopkins. Toutefois, proportionnellement à sa population, le pays compte moins de morts liés au virus que des pays comme la France, l'Espagne, l'Italie ou le Royaume-Uni.   Vendredi 15 mai, 7 h : Plus de 10.000 dans les Ehpad français
Dans un communiqué diffusé jeudi soir,  le ministère de la Santé indique que 20.463 personnes, contre 23.208 il y a une semaine, sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19. Par ailleurs, 542 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 2.299 cas graves se trouvent actuellement en réanimation, et 52 nouveaux cas ont été admis dans ce service réanimation. Selon le ministère, "le solde reste négatif en réanimation, avec 129 malades de Covid-19 en moins par rapport à [mercredi]".  Depuis le début de l’épidémie, 97.844 personnes ont été hospitalisées, dont plus de 17.000 en réanimation et 59.605 sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 27.425 décès liés au coronavirus ont été signalés : 17.224 dans les hôpitaux et 10.201 dans les établissements sociaux et médico-sociaux. 351 décès ont été enregistrés en 24 heures.

  Jeudi 14 mai, 19 h : Toujours près d'un million de téléconsultations par semaine
Selon l'Assurance maladie, le nombre hebdomadaire de téléconsultations médicales est resté proche du million jusqu'au déconfinement, malgré des baisses liées aux jours fériés. Le nombre est remonté à 1.118.000 la dernière semaine...

d'avril, avant de s'établir à 874.000 celle du 1er mai, puis 900.000 celle du 8 mai.   Jeudi 14 mai, 18 h :  Macron s'entretient avec des médecins sur l'avenir de l'hôpital
Avec le ministre de la Santé Olivier Véran, Emmanuel Macron "a souhaité échanger avec des médecins" sur des questions qui préoccupent "le monde hospitalier", selon l'Élysée.Il s'entretient avec une partie des médecins ayant signé une tribune intitulée "Libérons l'hôpital du fléau bureaucratique" publiée le 3 mai par Le Figaro. Ces vingt médecins, enseignant dans les facultés de médecine et  exerçant à l'hôpital public, y présentaient les principes devant guider selon eux le "renouveau de l'hôpital". L'objectif d'après la présidence : tirer enseignement de cette crise sanitaire et trouver collectivement des solutions.   Jeudi 14 mai, 16 h : "Les Français pourront partir en vacances en France en juillet et août", annonce Philippe
"Les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d'août", a assuré jeudi Edouard Philippe, sous réserve toutefois "de possibles restrictions très localisées" en fonction  de l'évolution de l'épidémie de coronavirus. "Les Français peuvent prendre leurs réservations", a encore encouragé le Premier ministre, en soulignant que "les acteurs du tourisme, de l'hôtellerie, se sont engagés à faire en sorte qu'ils soient intégralement remboursés dans l'hypothèse où l'évolution de l'épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances".   Par ailleurs, le chef de l'exécutif a annoncé un plan "sans précédent" de "18 milliards d'euros d'engagements" en soutien au secteur du tourisme qui, avec l'épidémie de coronavirus, "fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne".

  Jeudi 14 mai, 14 h : Un vaccin d'ici un an dans un scénario "optimiste", selon l'EMA 
"Nous pouvons voir la possibilité si tout se déroule comme prévu que certains (vaccins) soient prêts à être approuvés d'ici un an", a affirmé Marco Cavaleri, directeur de la stratégie à l'EMA lors d'une vidéo-conférence. "Ce sont juste des prévisions fondées sur ce que nous voyons. Mais je dois à nouveau souligner que c'est dans le meilleur des scénarios, nous savons que tous les vaccins en cours de développement risquent de ne pas parvenir jusqu'à l'autorisation et de disparaître", a-t-il-ajouté. "Nous savons également qu'il peut y avoir des retards."

 

Jeudi 14 mai, 12 h : Un quart des fumeurs a augmenté sa consommation de tabac avec le confinement
Selon une enquête de Santé publique France, plus d'un quart des fumers a davantage fumé durant le confinement. "L'ennui, le manque d'activité, le stress et le plaisir sont les principales raisons mentionnées par les fumeurs ou usagers d’alcool ayant augmenté leur consommation. On note également que l'augmentation aussi bien pour le tabac que pour l'alcool est corrélée au risque d'anxiété et de dépression", indique Viêt Nguyen Thanh, responsable de l’unité addictions à la direction de la prévention et de la promotion de la santé à Santé publique France. Selon l'enquête publiée mercredi , 27% des fumeurs interrogés déclarent avoir augmenté leur consommation de tabac depuis le confinement, plus de la moitié (55%) la jugent stable et pour 19%, elle a diminué. Pour les fumeurs quotidiens, la hausse moyenne du nombre de cigarettes fumées est de cinq cigarettes par jour. Ce sont les 25-34 ans et ceux travaillant à domicile qui déclarent le plus fréquemment fumer plus.   Jeudi 14 mai, 11 h : En Ile-de-France, la télémédecine pourrait entraîner une baisse quotidienne de 300.000 à 500.000 déplacements
Selon une étude de l'institut Paris Région, publiée ce jeudi, le développement de la télémédecine  pourrait réduire de 300.000 à 500.000 le nombre de déplacements quotidiens pour des raisons de santé en Ile-de-France. Dans la région, hors crise sanitaire, "sur les 43 millions de déplacements par jour, environ 2 millions sont liés au motif santé (y compris l'accompagnement), soit environ 5%" des déplacements, explique Dany Nguyen-Luong, directeur du département Mobilités et Transports de cet institut.

Au niveau national, les téléconsultations sont passées de 10.000 par semaine avant le confinement à plus d'un million la dernière semaine d'avril. Dany Nguyen-Luong estime qu'on pourrait "envisager un scénario à moyen terme en Ile-de-France où 15 à 25% des consultats pourraient basculer dans la téléconsultation et le télésoin. Ce qui aboutirait globalement à une baisse des déplacements quotidiens pour le motif de santé entre 300.000 et 500.000 déplacements, soit environ 1% de l'ensemble des déplacements". D'après les données de l'institut, les déplacements liés à la santé sont "plutôt des déplacements de proximité", de "20 à 25 minutes vers la médecine de ville et de 30 à 40 minutes vers la médecine hospitalière.    Jeudi 14 mai, 10 h : Le virus pourrait ne jamais disparaître, selon l'OMS
L'Organisation mondiale de la santé a tiré la sonnette d'alarme mercredi, alors que le bilan mondial de la pandémie approche dangereusement les 300.000 décès. "Nous avons un nouveau virus qui pénètre la population humaine pour la première fois et il est en conséquence très difficile de dire quand nous pourrons le vaincre", a déclaré Michael Ryan, directeur des questions d'urgence sanitaire à l'OMS, lors d'une conférence de presse virtuelle à Genève. Selon l'institution, "ce virus pourrait devenir endémique dans nos communautés, il pourrait ne jamais disparaître".   Jeudi 14 mai, 9 h : A Mayotte, le conseil scientifique recommande le maintien du confinement jusqu'au déclin de l'épidémie
Alors que les autorités ont repoussé le déconfinement à Mayotte, le conseil scientifique a recommandé mercredi le maintien des mesures de restriction "jusqu'au décours du pic épidémique local" et "la limitation stricte du nombre d'arrivants". Classé rouge, le département compte au moins 1.143 cas déclarés, 43 hospitalisations et 14 victimes. A l'heure actuelle, la priorité pour le département est de "renforcer les capacités locales de diagnostic par PCR" pour les personnes symptomatiques, "d'isolement et de prise en charge médicale des personnes infectées. Une partie des dix lits de l'hôpital de campagne installé à Mulhouse (Haut-Rhin) y seront par ailleurs déployés. Ils seront acheminés d’ici la fin du mois mai.   Jeudi 14 mai, 8 h : Plus de 4 millions de cas dans le monde
Depuis son apparition en Chine en décembre 2019, le Covid-19 a fait au moins 294.199 victimes dans le monde, indique un bilan établi par l'AFP à partir des sources officielles. Au total, plus de quatre millions de cas ont été diagnostiqués. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché, tant en nombre de cas que de décès, avec plus de 84.000 morts pour environ 1,39 million de cas. Après plusieurs jours de baisse, le bilan des décès est reparti à la hausse lundi. La gestion de la crise par les autorités, et l'administration Trump, est, de fait, particulièrement pointée du doigt par la population mais aussi par certains membres de la communauté scientifique.  En Europe, le Royaume-Uni, qui n'a pas encore assoupli ses mesures de confinement, déplore à ce jour 33.186 morts selon un dernier bilan. En Italie, le bilan atteint 31.106 décès et 27.104 en Espagne, soit un peu plus qu'en France (27.074).   Jeudi 14 mai, 7 h : Plus de 27.000 victimes en France
Dans un communiqué diffusé mercredi soir, le ministère de la Santé annonce que 21.071 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 dans le pays, et 543 nouvelles admissions - contre 833 il y a une semaine - ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 2.428 cas graves se trouvent toujours en réanimation, avec 69 nouveaux cas admis en 24 heures. C'est moins qu'il y a une semaine où 3.147 malades se trouvaient dans ces services. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 114 malades de COVID-19 en moins", précise ainsi le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 97.424 personnes ont été hospitalisées, mais 58.673 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 27.074 décès liés au coronavirus ont été enregistrés (+83 en 24 heures) : 17.101 dans les hôpitaux et 9.973 dans les établissements sociaux et médicosociaux.  

  Mercredi 13 mai, 16 h : Sibeth Ndiaye annonce la remise d'une médaille de l'engagement face aux épidémies
A l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 13 mai, la porte-parole du Gouvernement a annoncé qu’une médaille de l’engagement face aux épidémies serait réactivitée pour récompenser les personnes mobilisées lors de la crise du Covid-19. Créée à l’occasion de l’épidémie de choléra, qui a frappé la France en 1884, cette médaille permet...

de récompenser “ceux qui se sont dévoués” pendant les périodes épidémiques. Par ailleurs, la fête nationale du 14 juillet sera consacrée à “manifester l'hommage et la reconnaissance de la nation à tous ceux qui se sont engagés dans la lutte contre le Covid-19”, a-t-elle ajouté.

  Mercredi 13 mai, 14 h : 103.000 soignants libéraux ont demandé une indemnisation à l'Assurance maladie
L’Assurance maladie a enregistré 103.000 demandes d'indemnisation sur le téléservice “toutes professions de santé confondues”. Si “le montant validé en cours de versement” n’est pas précisément connu, “on est déjà facilement à 300-400 millions d'euros”, a indiqué Nicolas Revel, directeur général de la Cnam, lors d'une conférence de presse organisée par l'Ajis. Un point sera organisé la deuxième quinzaine de mai. Par ailleurs, ce dispositif va être réactivité fin mai et les professionnels seront invités à déclarer de nouveau les pertes d’activité au cours du mois de mai. 

  Mercredi 13 mai, 13 h : L'ouverture des parcs et jardins à Paris "inopportune", selon le Gouvernement
Réclamée par la maire Anne Hidalgo, l'ouverture des parcs et jardins à Paris est jugée "inopportune compte tenu de la vivacité de la circulation du virus en région Île-de-France", a déclaré 
mercredi la porte-parole du gouvernement à l'issue du conseil des ministres. "Nous avons considéré que l'ouverture des parcs et jardins était inopportune compte tenu de la vivacité de la circulation du virus à Paris et en région Île-de-France, et nous ne sommes pas revenus sur cette décision", a annoncé Sibeth Ndiaye.   Mercredi 13 mai, 10 h : Le Covid-19 pourrait indirectement tuer jusqu'à 6.000 enfants par jour en six mois
Selon l'Unicef, la lutte contre le Covid-19 pourrait avoir entraîner indirectement la mort de 6.000 enfants chaque jour dans les six prochains mois. En effet, d'après le pire des trois scénarios envisagés par l'université américaine Johns Hopkins, jusqu'à 1,2 million d'enfants de moins de cinq ans vivant dans 118 pays pourraient mourir en six mois, victimes d'une couverture sanitaire perturbée par les efforts pour lutter contre la propagation du virus, explique l'Unicef dans un communiqué. Ces décès s'ajouteraient aux 2,5 millions d'enfants de cette tranche d'âge qui meurent déjà chaque semestre dans ces pays. Par ailleurs, sur la même période, 56.700 femmes pourraient aussi succomber en raison d'une baisse des soins avant et après l'accouchement, en plus des 144.000 qui meurent à l'heure actuelle. Un tragique bilan qui annihilerait "des décennies de progrès dans la réduction des morts évitables chez les enfants et les mères", a regretté la directrice de l'Unicef, Henrietta Fore. 

A la mi-avril, au moins 117 millions d'enfants dans 37 pays pourraient ne pas avoir été vaccinés contre la rougeole. 
  Mercredi 13 mai, 9 h : Plus de 60 plaintes déposées contre le Gouvernement
Selon le procureur général François Molins interrogé sur RTL, soixante-trois plaintes contre des membres du Gouvernement ont été déposées jusqu'ici auprès de la Cour de justice de la République pour dénoncer leur gestion de la crise du coronavirus. Ces plaintes, dont les premières ont été déposées fin mars au début du confinement, sont en cours d'examen par la commission des requêtes de la CJR, "qui fait office de filtre et va devoir apprécier toute seule la suite à donner à ces 63 plaintes". Cette commission, composée de dix hauts-magistrats, peut "décider soit le classement sans aucune suite soit la transmission au procureur général qui serait alors tenu de saisir la commission d'instruction qui agira finalement comme un juge d'instruction", a-t-il précisé. Le "plus souvent", ces plaintes - déposées par des assos, des syndicats, des médecins... - sont dirigées contre le Premier ministre, Olivier Véran et Agnès Buzyn, ainsi que les ministres de la Justice, du Travail et de l'Intérieur. Selon les cas, les plaignants dénoncent des faits de "mise en danger de la vie d'autrui", "homicide involontaire", "non-assistance à personne en danger" ou abstention de prendre à temps des mesures pour endiguer l'épidémie. 

En outre, 47 plaintes liées à cette gestion de crise ont été enregistrées par le pôle santé publique du parquet de Paris, selon le décompte mardi d'une source judiciaire. Elles ont été déposées soit contre X soit contre des responsables de l'administration, notamment le directeur général de Santé Jérôme Salomon.
    Mercredi 13 mai, 8 h : Plus de 290.000 décès dans le monde
Depuis son apparition en décembre dernier en Chine, le nouveau coronavirus a causé la mort de plus de 290.000 personnes. Plusieurs pays ont par ailleurs vu leur bilan repartir à la hausse comme aux Etats-Unis, pays le plus endeuillé, où près de 1.900 morts supplémentaires ont été signalés en 24 heures après deux jours consécutifs sous la barre des mille. Au total, le coronavirus a fait 82.246 victimes dans le pays pour près de 1,37 million de cas. L'épidémiologiste Anthony Fauci, figure centrale de la cellule de crise de la Maison Blanche sur le coronavirus, a mis en garde contre les conséquences "très graves" d'un redémarrage trop hâtif de l'économie. En Chine, la ville de Wuhan, berceau du nouveau coronavirus, prévoit d'engager le dépistage de l'ensemble de sa population, alors que de nouveaux cas font craindre une reprise de la contagion dans la métropole chinoise, ont rapporté ce mardi des médias. En Europe, plusieurs pays goûtent à un retour à la normale après la levée récente des mesures de confinement. Mais la crainte d'une seconde vague reste bien présente. En Espagne (26.920 décès), par exemple, les autorités ont décidé que les personnes arrivant dans le pays depuis l'étranger seraient soumises à une quatorzaine dès vendredi et pendant toute la durée de l'état d'alerte, en vigueur jusqu'au 24 mai mais qui pourrait être prolongé.  En Russie - devenue mardi, selon un décompte de l'AFP, le deuxième pays au monde en nombre de contaminations (plus de 232.000) - le président Vladimir Poutine a donné son feu vert à un début de déconfinement.    Mercredi 13 mai, 7 h : Baisse en réanimation mais toujours une hausse des décès en France
Selon un communiqué du ministère de la Santé publié ce mardi soir, 21.595 personnes (contre 24.775 il y a une semaine) sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, et 670 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures, contre 987 il y a une semaine. Au total, 2.542 malades atteints d’une forme grave (contre 3.430 il y a une semaine) sont hospitalisés en réanimation, 92 nouveaux cas graves ont été admis. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 170 malades Covid-19 en moins", précise le ministère. Depuis le début de l’épidémie, 96 979 personnes ont été hospitalisées. 57 785 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 26.991 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 17.003 dans les hôpitaux et 9.988 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux. Sur les dernières 24 heures, 348 nouveaux décès ont été signalés, ce qui représente donc de nouveau une hausse du bilan.   

  Mardi 12 mai, 14 h : Hidalgo demande le port du masque obligatoire dans les rues de Paris
La maire (PS) de Paris Anne Hidalgo a demandé mardi que le port du masque soit obligatoire dans les parcs et les jardins, qu'elle veut désormais ouvrir "à la promenade", mais aussi "dans...

toutes les rues de la capitale". Depuis le début du déconfinement, le port du masque est désormais obligatoire dans les transports en commun, mais pas dans l'ensemble de l'espace public même s'il est recommandé.

  Mardi 12 mai, 12 h : "Un reconfinement en urgence doit être anticipé", indique Jean Castex
Dans son rapport sur le déconfinement, publié ce lundi, le haut-fonctionnaire Jean Castex indique qu'un "reconfinement en urgence doit être anticipé" et appelle à préserver la "réversibilité des mesures" en cas de résurgence de l'épidémie de Covid-19. "En l'absence, à brève échéance, de vaccin ou de solution curative, la population française demeure vulnérable à une reprise de l'épidémie", souligne-t-il. Ainsi, il recommande un "désarmement" très progressif des lits de réanimation à l'hôpital. Leur réouverture doit pouvoir s'effectuer très rapidement (dans des délais de 24, 48 ou 72 heures selon les lits) en vue d'un nouvel afflux de patients. Par ailleurs, "une attention particulière devra être également apportée aux ressources humaines dans un contexte de fatigue des personnels hospitaliers, en particulier dans les régions les plus affectées, avertit-il.    Mardi 12 mai, 10 h : L'OMS recommande une "extrême vigilance" aux pays engagés vers le déconfinement
Lundi, l'Organisation mondiale de la Santé s'est félicitée du reflux de la pandémie de Covid-19 dans plusieurs pays. Plusieurs pays, en Europe notamment, ont assoupli les mesures de restriction de la circulation des personnes mises en place pour contrer la propagation du virus. Toutefois, l'OMS a appelé à faire preuve d'"une extrême vigilance" dans cette période de déconfinement. "Nombreux sont [les pays] qui ont réalisé des investissements significatifs pour améliorer leurs capacités en santé publique pendant les confinements, d'autres non", a indiqué lors d'une conférence de presse virtuelle le responsable des questions d'urgence sanitaire à l'OMS. "Si la maladie persiste à un faible niveau dans des pays qui n'ont pas la capacité d'étudier les foyers, de les identifier,le risque existe toujours que la maladie reparte", a-t-il prévenu, regrettant que certains se soient lancés "aveuglément" dans ce déconfinement sans avoir, notamment, les capacités de tester et tracer les cas suspects.
  Mardi 12 mai, 9 h : L'armée française va installer dix lits de réanimation à Mayotte
Alors que Mayotte est aujourd'hui le seul département français à être toujours confiné, la ministre des Armées a annoncé que dix des trente lits de l'hôpital de campagne installé à Mulhouse (Haut-Rhin) y seront déployés. Ils seront acheminés par deux rotations d’A400 M d’ici la fin du mois mai, a-t-elle précisé devant la commission Défense de l’assemblée nationale. Par ailleurs, l'hôpital de campagne de Mulhouse, qui ne compte désormais aucun patient sera démonté intégralement le 21 mai, a déclaré Florence Parly.   Mardi 12 mai, 8 h : La barre des 80.000 décès franchie aux Etats-Unis
La situation est toujours particulièrement critique outre-Atlantique où le coronavirus a causé la mort de plus de 80.000 personnes selon l'université John Hopkins. Elle note toutefois que le bilan des décès sur 24 heures est en-dessous des 900 pour la deuxième journée consécutive. En Chine, alors qu'une trentaine de cas (dont plusieurs à Wuhan) ont été signalés ce week-end, un seul cas a été détecté sur la journée de lundi. Il s'agirait d'une personne contaminée en provenance de l'étranger. Par ailleurs, aucun cas de contamination d'origine nationale n'a été enregistré lundi et aucun décès n'a été signalé dans le pays depuis mi-avril. En Europe, continent gravement touché, le Royaume-Uni déplore 32.065 victimes, l'Italie 30.739, l'Espagne 26.744 ;et la France 26.643.   Mardi 12 mai, 7 h : Bilan de nouveau en forte hausse en France
Dans un communiqué publié lundi soir, le ministère de la Sante indique que 22.284 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 523 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 2.712 cas graves sont en réanimation, 82 nouveaux cas graves ont été admis. "Le solde reste négatif en réanimation, avec 64 malades graves atteints de Covid-19 en moins", précise toutefois le ministère au premier soir du déconfinement. A l'heure actuelle, l'Ile-de-France, le Grand-Est, l'Auvergne-Rhône-Alpes, et les Hauts-de-France regroupent 74% des cas hospitalisés. Depuis le début de l’épidémie, 96.431 personnes ont été hospitalisées et 56.724 personnes sont rentrées chez elles. Cependant, depuis le 1er mars, 26.643 décès liés au coronavirus ont été signalés : 16.820 dans les hôpitaux et 9.823 dans les établissements sociaux et médicosociaux. Sur les dernières 24 heures en France, l'épidémie de coronavirus a causé la mort de 263 personnes. Un bilan de nouveau en forte hausse après plusieurs jours de baisse record, 

  Lundi 11 mai, 15 h : La Chine admet des "lacunes" dans son système de santé
La Chine a admis ce week-end que le Covid-19 avait révélé des "lacunes" dans son système de santé et de prévention des maladies infectieuses. Des propos qui interviennent sur fond de critiques du président américain Donald Trump. Manque de matériel, hôpitaux surchargés, tests...

indisponibles... En Chine, où le virus est apparu en décembre dernier, a ébranlé le système de santé du pays. En parallèle, plusieurs médecins de Wuhan, berceau de l'épidémie, qui avaient donné l'alerte sur l'apparition d'un nouveau virus avaient également été interrogés par la police et accusés de propager "des rumeurs". De fait, le vice-ministre de la Santé a concédé : "La lutte contre l'épidémie de Covid-19 aura été un grand test pour le système et les capacités de gouvernance du pays", ajoutant qu'elle avait aussi révélé que "a Chine avait encore des lacunes dans ses systèmes et mécanismes de prévention et de contrôle des grandes épidémies et dans son système de santé publique". Le vice-ministre de la Santé a évoqué plusieurs pistes pour améliorer le système de santé chinois, dont la création d'un "commandement centralisé, unifié et efficace", évoquant par ailleurs une meilleure utilisation de l'IA et des "big data" pour anticiper les épidémies. Enfin, le ministère milite pour une amélioration des lois sur la santé ou encore "un renforcement de la coopération internationale". Vendredi, Pékin a indiqué soutenir la création d'une commission sous l'égide de l'OMS pour évaluer "la réponse mondiale" au Covid-19, mais uniquement "après la fin de l'épidémie".   Lundi 11 mai, 12 h : Un centre de dépistage ouvert au Parlement européen de Strasbourg
Un centre de dépistage du Covid-19 a ouvert ce lundi dans un des bâtiments du Parlement européen de Strasbourg. Il permettra de tester - sur prescription médicale - jusqu'à 2.000 personnes quotidiennement. Il sera réservé aux personnes asymptomatiques, identifiées par l'Assurance maladie ou par les généralistes comme cas-contacts. Au total, quatre labos réaliseront les prélèvements dans les 21 boxes aménagés. D'après le maire de la ville, c'est le président de l'institution qui l'a lui-même contacté pour offrir son aide. Aucune session plénière, organisée une fois par mois, n'a pu se tenir dans le Parlement strasbourgeois depuis le mois de mars à cause de l'épidémie de coronavirus. Ainsi, les cuisines sont d'ores et déjà utilisées pour préparer 500 repas par jour qui sont distribués à des personnes dans le besoin. Selon la préfète du Grand-Est, Josiane Chevalier, le Bas-Rhin aura la capacité de réaliser 8.174 tests virologiques par jour et le département voisin du Haut-Rhin 4.600.   Lundi 11 mai, 11h : Blanquer veut que chaque enfant soit retourné à l'école "au moins une fois"avant fin mai
Alors que "près de 86%" des 50.500 écoldes françaises ont rouvert ce lundi, Jean-Michel Blanquer, a indiqué dans une interview au Journal du dimanche qu'il souhaitait que tous les enfants aient pu retrouver "au moins une fois" leur école d'ici la fin du mois de mai. Au total, les écoles qui ont rouvert aujourd'hui devraient accueillir "plus de 1,5 million d'enfants", sur un total de 6,7 millions d'écoliers en maternelle et élémentaire. "Une grande partie des 14 % d'écoles restantes devraient rouvrir" avant la fin du mois, a assuré Jean-Michel Blanquer. Afin que "tous les enfants aient pu retrouver physiquement leur école au moins une fois d'ici à la fin du mois", des adaptations seront nécessaires, estime le ministre, notamment quand "les locaux sont exigus". Si un enfant venait à être contaminé à l'école, Jean-Michel Blanquer a affirmé que la responsabilité juridique du maire ne serait pas engagée. "La responsabilité de décider de l'ouverture d'une école incombe à l'Etat."   Lundi 11 mai, 10 h : La loi d'état d'urgence sanitaire pas promulguée à temps pour le déconfinement
Alors que la levée du confinement en France a eu lieu comme prévu ce lundi 11 mai, la loi d'état d'urgence sanitaire n'a pas été promulguée dimanche soir comme le Gouvernement l'espérait. Le Conseil constitionnel doit encore l'examiner ce jour. Dès lors l'exécutif fait appel "au sens de la responsabilité des Français" pour respecter certaines de ses dispositions dans l'intervalle, ont annoncé l'Elysée et Matignon dans un communiqué. Ceci repousse à lundi soir, sous réserve de cet aval, l'entrée en vigueur de deux dispositions phare: la limitation des déplacements à 100 km et l'attestation obligatoire dans les transports en commun. "Ce n'est pas très gênant puisqu'on avait déjà dit qu'il y aurait une tolérance pour aujourd'hui" pour l'attestation obligatoire, a précisé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Concernant les autres mesures (limitations des sorties du domicile, obligation du port de masque dans les transports, réouverture des commerces dans le respect des gestes barrières, limitation des rassemblements à 10 personnes...), elles sont entrées en vigueur ce jour puisqu'un décret a été publié au Journal officiel pour les faire appliquer avec effet immédiat.

  Lundi 11 mai, 9 h : Plus aucun patient à l'hôpital de campagne de Mulhouse
Déployé au pied de l’hôpital civil de Mulhouse, dans le Haut-Rhin, pour soulager l'établissement face à l'épidémie de Covid-19, l’hôpital de campagne des armées n’a actuellement plus de patients en raison de la baisse du nombre de malades gravement atteints. Le dernier patient a été transféré le 7 mai, a indiqué une source militaire à l'AFP.  Lors d'une conférence de presse, le préfet du département, Laurent Touvet, a toutefois précisé qu'il y avait encore des lits, "prêts à resservir si jamais on en avait besoin". Une partie de l'hôpital de campagne avait d'ores et déjà été démontée le 18 avril. Son éventuel démantèlement complet "est une décision qui est prise au niveau gouvernemental pour voir où en France on a le plus besoin de cet hôpital et si sa présence est encore nécessaire à Mulhouse ou pas", a repris le préfet du Haut-Rhin.   Lundi 11 mai, 8 h : Nouveaux cas à Wuhan, berceau de l'épidémie
Depuis son apparition en décembre dernier en Chine, la pandémie de Covid-19 a fait au moins 280.000 victimes dans le monde, essentiellement en Europe et aux Etats-Unis. Mais alors que la situation semblait s'être stabilisée en Chine, de nouveaux cas ont été signalés à Wuhan, berceau de la pandémie. Les autorités ont, en effet, annoncé un nouveau cas dimanche et cinq lundi. De même en Corée du Sud, pays qui jusqu'ici avait su gérer la crise grâce à des mesures draconiennes, où 35 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés. Bars et discothèques ont donc de nouveau fermé leurs portes.

En Europe, plusieurs pays sont d'ores et déjà entrés dans une phase de déconfinement, malgré la peur de voir apparaître une seconde vague. L'Allemagne qui avait décidé de déconfiner progressivement sa population constate désormais que le seuil critique de 50 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants a été franchi dans trois cantons. Dimanche, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a ainsi prolongé le confinement du pays - le deuxième le plus touché au monde avec environ 32.000 décès - jusqu'au 1er juin au moins. A plusieurs milliers de kilomètres de là, en Russie, plus de 10.000 cas sont répertoriés quotidiennement. La réquisition d'étudiants en médecine fait grincer des dents. "Ceux qui n'iront pas, n'auront pas leur attestation et risquent l'exclusion", s'agace Svetlana, élève en 6e année à Moscou. A l'autre bout du monde, les Etats-Unis ont toujours le bilan le plus lourd, avec près de 80.000 morts selon le comptage publié dimanche soir par l'université Johns Hopkins. Toutefois, le bilan quotidien est de 776 décès, le chiffre le plus bas depuis mars.   Lundi 11 mai, 7 h : Plus faible bilan quotidien depuis le début du confinement en France
D'après un communiqué du ministère de la Santé rendu public ce dimanche, 22.569 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, avec 253 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 2.776 cas graves se trouvent encore en réanimation. En 24 heures, 38 nouveaux cas graves ont été admis. Selon le ministère, "le solde reste négatif en réanimation, avec 36 malades de Covid-19 en moins". Quatre régions (l'Ile de France, le Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, et les Hauts-de-France) regroupent 72% des cas hospitalisés. Depuis le début de l’épidémie, plus de 96.000 personnes ont été hospitalisées, 56.217 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 26.380 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 16.642 décès dans les hôpitaux et 9.738 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux. Avec 70 nouveaux décès en 24 heures, il s'agit du plus faible bilan quotidien depuis le début du confinement.
 

  Vendredi 8 mai, 20 h : Prime pour le médico-social: "un effort de 700 millions d'euros"
Annoncée jeudi par le Gouvernement, la prime destinée aux professionnels du médico-social représentera "un effet exceptionnel de près de 700 millions d'euros", financé par l'Assurance maladie, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué. Pour les personnels de tous les établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), ainsi que des établissements et services accompagnant les personnes adultes et enfants en situation de handicap, ayant travaillé dans les 33 départements les plus touchés par l'épidémie, la prime sera de 1.500 euros. Pour les autres, elle sera de 1000 euros. Elle sera versée dans les prochaines, précise le ministère.
 

  Jeudi 7 mai, 18 h : Les portes des Ehpad seront closes au moins jusqu'en juin
Alors qu'un décès sur deux a eu lieu dans un Ehpad en France, le Gouvernement a décidé de ne pas assouplir les mesures dans ces structures. "Nous ne pouvons pas prévoir un assouplissement supplémentaire dès le 11 mai. Nous devons continuer à tout faire pour protéger les personnes âgées vulnérables", a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran, lors de l'annonce du plan de déconfinement. Les visites des proches pourront continuer "si la situation de l'établissement le permet" et "dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui", a précisé le ministre. Pour rappel, les visites extérieures, un temps interdites, ont, le 20 avril, étaient de nouveau autorisées dans des conditions limitées et strictes. "Nous allons poursuivre de cette manière de façon certaine pendant au moins  trois semaines", a détaillé le Premier ministre.    Jeudi 7 mai, 13 h : Nouveau décès d'un médecin dans le Haut-Rhin
Âgé d'une soixantaine d'années, le Dr Abdelmajid Ben Aicha, néphrologue au centre Diaverum, installé à l'hôpital Emile-Muller de Mulhouse, "est décédé des suites du Covid-19", a indiqué Diaverum France, confirmant une information du journal L'Alsace. Selon le Dr Abdellatif Benmoussa, également néphrologue dans ce centre, le Dr Ben Aicha a travaillé jusqu'au 7 avril, avant d'être hospitalisé : "Il a fait sa garde le 7 avril et le 8 il n'a pas pu se lever", a-t-il raconté. Vers la fin du mois de mars, précise-t-il, son confrère a dû réanimer un patient Covid qui avait...

fait un malaise dans son bureau. "Pour réanimer un patient, il faut lui enlever son masque et dans ses cas-là, on ne pense plus à la transmission, on ne pense qu'à sauver le malade", a-t-il indiqué.

  Jeudi 7 mai, 12 h : Madonna touchée par le Covid-19 quand elle était en France
La chanteuse affirme avoir été testée positive au Covid-19 après avoir été malade "il y a sept semaines" en France, comme une partie de sa troupe, tout cela n'étant plus qu'un mauvais souvenir. "A l'époque, nous pensions tous que nous avions une très mauvaise grippe. Dieu merci nous sommes tous en forme et en bonne santé maintenant", explique la star de 61 ans. Ces détails n'avaient pas été révélés quand la tournée mondiale de Madonna s'était achevée le 9 mars avant les deux dernières dates prévues dans la capitale française.    Jeudi 7 mai, 10 h : Selon la Carmf, l'épidémie a atteint son point bas début mai
D'après une étude réalisée par la Caisse autonome de retraire des médecins de France (Carmf) réalisée à partir des données publiées chaque jour par la DGS, l’épidémie a atteint son point bas début mai,  ce qui permettrait "d’aborder le déconfinement dans des conditions favorables". La Carmf indique que le pic de l’épidémie a été atteint à l’hôpital le mardi 31 mars 2020, c'est-à-dire 14 jours après le début du confinement. Dans les Ehpad, les cas montrent un niveau maximum (4.574) le 16 avril tombant autour de 1.000 du 19 au 25 avril et se situent nettement en dessous depuis cette date. Malgré quelques à-coups, le nombre d'hospitalisations baisse également, de même que les nouvelles réanimations (après un pic le 1er avril  à 771, ce nombre baisse régulièrement pour descendre autour de 100 à partir du 1er mai). Concernant les décès, ils également à la baisse à l'hôpital et dans les Ehpad.    Jeudi 7 mai, 9 h : L'OMS appelle à investir dans la santé pour parer aux futures pandémies
L'OMS a exhorté le monde mercredi à investir sans attendre dans la santé et la prévention pour se préparer à l'émergence de futures pandémies, au lieu de courir après les financements comme c'est le cas en ce moment face au coronavirus.  "Nous ne pouvons pas continuer à rechercher des fonds dans la panique", a indiqué le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle. Le monde dépense chaque année 7.000 milliards de dollars dans la santé, soit près de 10% du PIB mondial. Pourtant plus de cinq milliards de personnes n'auront pas accès aux services de santé de base en 2030, à savoir notamment l'accès à des soignants, aux médicaments essentiels et à l'eau courante dans les hôpitaux, selon Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Non seulement ces écarts nuisent à la santé des personnes, des familles et des communautés mais ils mettent aussi en péril la sécurité mondiale et le développement économique", a-t-il ajouté, insistant sur la construction indispensable d'une solide infrastructure de soins primaires, au plus près des populations.

"Si nous avons appris quelque chose du Covid-19, c'est qu'investir dans la santé aujourd'hui sauvera des vies demain. L'Histoire nous jugera non seulement sur notre capacité à surmonter cette pandémie, mais aussi sur les leçons apprises et les actions que nous aurons entreprises", a-t-il conclut.
  Jeudi 7 mai, 8 h : Plus de 260.000 décès dans le monde
Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, le Covid-19 a fait au moins 260.546 morts dans le monde, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. En parallèle, plus de 3.710.240 cas ont été officiellement diagnostiqués dans 195 pays. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 73.095 décès pour plus de 1,22 million de cas. Les autres pays les plus touchés sont le Royaume-Uni (30.076), l'Italie (29.684 morts), l'Espagne (25.857) et la France (25.809). Si de nombreux ont commencé à lever les mesures de restriction de déplacement, l'inquiétude d'une seconde vague persiste. Aux Etats-Unis, par exemple, les autorités s'inquiètent de voir apparaître des "fêtes Covid-19" dans le but de contaminer des participants qui seraient ensuite hypothétiquement immunisés contre la maladie.   Jeudi 7 mai, 7 h : Près de 24.000 malades hospitalisés en France
D'après un communiqué du ministère de la Santé publié hier soir, 23.983 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, et 833 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 6.444 patients sont hospitalisés en réanimation, dont 3.147 atteints de coronavirus. 69 nouveaux cas graves ont été admis, "le solde reste négatif en réanimation, avec 283 malades de Covid-19 en moins", précise le ministère. Quatre régions (Île-de-France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 72% des cas hospitalisés. Depuis le début de l’épidémie, 94.798 personnes ont été hospitalisées. 53.972 personnes sont rentrées à domicile, sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville. Toutefois, depuis le 1er mars, 25.809 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 16.237 décès dans les hôpitaux et 9.572 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux, dont l'Ehpad. Concernant la carte de synthèse des 2 indicateurs,  la Sarthe est passée de l’orange au vert grâce à une diminution de la circulation du virus. Face aux "tensions hospitalières persistantes", le Loir-et-Cher reste en orange et l’Yonne en rouge et le territoire de Belfort en rouge.

  Mercredi 6 mai, 17 h : Edouard Philippe présentera jeudi à 16 h les détails du début du déconfinement
Le Premier ministre fera un point jeudi à 16 h sur "l'étape du 11 mai" qui doit marquer le début du déconfinement département par département et selon...

le niveau de l'épidémie de coronavirus.Il s'exprimera depuis Matignon et sera accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, dont évidemment le ministre de la Santé, Olivier Véran.   Mercredi 6 mai, 14 h 30 : Jean Castex insiste sur un déconfinement progressif et invite à la prudence
Le haut fonctionnaire chargé de coordonner le déconfinement, a insisté ce jour sur le caractère progressif de la sortie du confinement et mis en garde contre le risque de "rechute" en cas de relâchement dans le respect des règles de précaution. "On est sur la phase 1 du déconfinement, c'est encore une période où il faut que nous soyons très précautionneux", a-t-il averti lors d'une audition par la Commission des lois du Sénat. Cette première étape, du 11 mai au 2 juin, "c'est la recherche de l'équilibre entre le respect de la doctrine sanitaire et les exigences de la vie économique et sociale du pays", a-t-il indiqué, précisant qu'on ne pouvait pas "refaire comme avant". Pour Jean Castex, le comportement des Français "est la clé de la réussite". Celui-ci a déploré "un petit relâchement" dans le respect des règles de précaution : "Si ça se prolonge en phase de sortie de confinement, si on ne respecte pas les règles élémentaires, on risquera la rechute."

  Mercredi 6 mai, 13 h : Pékin ne veut pas d'enquête internationale avant la "victoire finale" sur le virus
Alors que de nombreuses critiques s'élèvent aux quatre coins de la planète, la Chine refuse qu'une enquête internationale sur l'origine du nouveau coronavirus soit menée tant que la pandémie et les accusations américaines visant Pékin continuent de se propager, a déclaré mercredi l'ambassadeur chinois auprès des Nations unies à Genève. "La première priorité est de se concentrer sur la lutte contre la pandémie jusqu'à la victoire finale (...). Nous n'avons pas de temps à perdre pour sauver des vies", a déclaré Chen Xu lors d'une conférence de presse par visioconférence.   Mercredi 6 mai, 12 h : La santé physique et mentale des télétravailleurs inquiète
Selon un sondage CSA pour Malakoff Humanis, publié ce mercredi 6 mai, trois télétravailleurs sur dix estiment que leur santé psychologique (30 %) et leur santé physique (27 %) se sont dégradées pendant le confinement. 28% déplorent, par exemple, une augmentation de leur charge mentale. Ces télétravailleurs "vivent des tensions avec leur entourage familial" (28%) et considèrent que le confinement a détérioré la qualité de leur sommeil (29%) et de leur alimentation (26%), d'après cette enquête réalisée auprès de 1.010 salariés d'entreprises du secteur privé d'au moins 10 salariés.  Quatre employés sur dix "ont du mal à articuler temps de vie professionnelle et personnelle" (39%) ou "à se déconnecter du travail" (45%). Ils pointent aussi "une dégradation de la qualité du lien social" (39%) avec leurs collègues et leur manager, et ce malgré les outils numériques. Pour trois des personnes sondées sur dix, le "contexte particulier de télétravail contraint" a "un impact négatif" sur leur charge de travail (33%) et sur leur motivation (30%). Parmi ceux qui ont des enfants, près de la moitié éprouvent "des difficultés à assurer le travail à distance tout en devant s'occuper de leurs enfants" (47%). Beaucoup font également part d'inquiétudes. 86% éprouvent des craintes "pour l'avenir économique du pays", 49% "pour leur propre avenir" et 42% "pour celui de leur entreprise". Toutefois, près de six nouveaux télétravailleurs sur dix envisagent de "demander à pratiquer le télétravail après le confinement, de manière régulière ou ponctuelle".   Mercredi 6 mai, 10 h : Le Sénat vote le texte prolongeant l'état d'urgence sanitaire mais pose ses conditions
Le Sénat a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire, mais largement modifié après cette première lecture, avec "des garanties essentielles" en vue du déconfinement sur le suivi des malades du coronavirus et la responsabilité des maires. Le Sénat a voté la date du 10 juillet pour le terme de la prolongation de l'état d'urgence, alors que le texte du gouvernement indiquait le 24 juillet. Le Sénat a notamment approuvé la création d'un "système d'information" pour identifier les personnes infectées par le coronavirus et leurs contacts. Mais en l'encadrant strictement : limites à la dérogation au secret médical, instance de contrôle et encore droit individuel d'opposition dans certains cas. Les parlementaires ont aussi explicitement exclu que le texte puisse servir de base juridique au déploiement de l'application pour smartphones StopCovid. L'application controversée sera prête le 2 juin pour accompagner la deuxième phase du déconfinement, selon le secrétaire d'Etat au Numérique. Ls députés LR ont toutefois averti qu'ils voteraient contre le projet de loi si la réécriture du Sénat sur le fichier de suivi n'était pas retenue. De leur côté, les communistes jugent "largement insuffisants" les apports du Sénat sur le fichier, prônant l'inscription sur la base du volontariat. Le texte va maintenant être examiné à l'Assemblée nationale, ce jour en commission, puis jeudi dans l'hémicycle, en vue d'une adoption définitive avant la fin de semaine.
  Mercredi 6 mai, 8 h : L'Angleterre devient le pays d'Europe le plus endeuillé
Alors que plusieurs pays, notamment en Europe, commencent à déconfiner leurs citoyens, l'AFP note que l'épidémie a fait au moins 254.532 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine.Au total, plus de 3.629.160 cas ont été officiellement diagnostiqués dans 195 pays et territoires. La majorité des cas se trouvent concentrés en Europe et aux Etats-Unis. Le pays de Donald Trump déplore par ailleurs plus de 71.000 décès pour plus de 1,2 million de cas. De l'autre côté de l'Atlantique, le Royaume-Uni a détrône l'Italie avec un terrible bilan établi désormais à plus de 32.000 morts. L'Italie compte elle 29.315 victimes, 25.613 en Espagne et à peine moins en France (25.531). On note par ailleurs une forte augmentation du nombre de cas en Russie (plus de 155.000).   Mercredi 6 mai, 7 h : Les Hauts-de-France passent en orange
Selon un communiqué du ministère de la Santé publié ce mardi soir, 24.775 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 en France, et 987 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 6.406 patients sont hospitalisés en réanimation, dont 3.430 atteints de coronavirus. 111 nouveaux cas graves ont été admis, "le solde reste négatif en réanimation, avec 266 malades de Covid-19 en moins", précise le ministère. Quatre régions (l'Ile de France, le Grand Est, l'Auvergne Rhône Alpes, les Hauts de France) regroupent toujours la majorité des cas hospitalisés (73%). Toutefois, la région Hauts-de- France est passée du "rouge" au "orange" sur la carte. Depuis le début de l’épidémie, apparue en Chine en décembre dernier, 94.191 personnes ont été hospitalisées. 52.736 personnes sont rentrées à domicile, "sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville", note le Gouvernement. Malgré cela, depuis le 1er mars, 25.531 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 16.060 décès dans les hôpitaux et 9.471 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux, dont les Ehpad. 

  Mardi 5 mai, 13 h : L'application StopCovid prête le 2 juin, sans Apple ni Google, indique Cédric O
L'application StopCovid, qui doit permettre de tracer les contacts avec des personnes diagnostiquées positives au coronavirus, sera prête le 2 juin pour accompagner le déconfinement, sans avoir recours aux plateformes d'Apple et Google, a annoncé mardi le secrétaire d'Etat au Numérique Cedric O. Lors de la présentation de son plan de déconfinement, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait maintenu sa confiance...

dans le projet, qui suscite des critiques jusqu'au sein de la majorité, réaffirmant vouloir le soumettre à un débat suivi d'un vote à l'Assemblée nationale "lorsque l'application en cours de développement fonctionnera et avant sa mise en oeuvre"."Nous entrerons dès la semaine prochaine en phase de test, c'est-à-dire que nous reproduirons des situations réelles pour vérifier que l'application fonctionne bien. Ce qui nous permettrait je pense, si le Premier ministre et la conférence des présidents des assemblées en décident, de faire en sorte que nous puissions revenir devant les parlementaires (...) dans la semaine du 25 mai pour envisager un déploiement lors de la deuxième phase du déconfinement à partir du 2 juin", a indiqué Cédric O. 

  Mardi 5 mai, 12 h : Les interdictions d'arrivée maintenues en Outre-mer après le 11 mai
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que les interdictions d'arrivée dans les territoires d'Outre-mer, mises en place depuis le début de l'épidémie, seraient maintenues "au-delà du 11 mai", mais qu'un point d'étape serait effectué "début juin" sur ces mesures qu'il a reconnues "très contraignantes", et "qui pèsent notamment sur les capacités de fret". "Seules les personnes ayant des 
motifs familiaux ou professionnels impérieux ou une obligation de santé pourront se rendre outre-mer"
et elles "demeureront soumises à l'obligation de quatorzaine", a-t-il précisé. Par ailleurs, le déconfinement est reporté à Mayotte, où "le virus circule activement".

  Mardi 5 mai, 11 h : Les décès en hausse de 27% depuis mars par rapport à 2019, selon l'Insee
Le nombre de décès constatés en France depuis le 1er mars est en hausse de 27% par rapport à l'an passé à la même période, mais le nombre moyen de décès par jour est en nette décrue depuis un pic atteint le 1er avril, a indiqué lundi l'Insee. Les services de l'état civil ont enregistré en moyenne 1.780 décès par jour pendant la première quinzaine de mars 2020, puis 2.230 pendant la deuxième 
quinzaine, avant un pic à 2.776 enregistré le 1er avril. Depuis, cet indicateur diminue. Sans surprise, les régions où cette hausse des décès - toutes causes confondues - est la plus nette sont aussi celles où l'épidémie de coronavirus est la plus virulente. Par exemple, entre le 1er mars et le 20 avril, la hausse par rapport à 2019 atteint +95% en Île-de-France et +60% dans le Grand Est, contre +27% au niveau national. Six départements ont même connu au moins un doublement du nombre de morts par rapport à la même période de 2019, à l'image du Haut-Rhin (+135%). Dans le détail, la mortalité a baissé de 18% chez les moins de 25 ans, elle a augmenté de 22% pour les 65-74 ans, et de 31% pour les plus de 75 ans. Pour cette dernière tranche d'âge, la hausse est même de 72% dans le Grand Est et de 112% (soit plus qu'un doublement) en Île-de-France.   Mardi 5 mai, 10 h : L'OMS juge "spéculatives" les déclarations américaines sur l'origine du coronavirus
L'Organisation mondiale de la santé a déclaré ce lundi considérer à ce stade comme "spéculatives", faute d'être corroborées par des preuves, les déclarations des dirigeants américains selon lesquelles le Covid-19 provient d'un laboratoire de la ville chinoise de Wuhan, berceau de la pandémie. "Nous n'avons reçu aucune donnée ni de preuve spécifique du Gouvernement américain concernant l'origine présumée du virus, donc pour nous cela reste spéculatif", a déclaré Michael Ryan, directeur des programmes d'urgence de l'OMS, pendant une conférence de presse virtuelle. De son côté, Washington affirme détenir des "preuves" qu'il provenait d'un laboratoire de Wuhan, et Donald Trump a menacé Pékin de "taxes douanières punitives". Dans une interview au National Geographic, l'épidémiologiste américain Anthony Fauci, membre de la cellule de crise présidentielle américaine sur le coronavirus a lui même estimé que "si l'on observe l'évolution du virus sur des chauve-souris et ce qui se passe maintenant, cela tend très clairement à démontrer que tout ceci ne peut avoir été artificiellement ni délibérément manipulé".   Mardi 5 mai, 9 h : Levée de 7,4 milliards d'euros pour financer un vaccin
Un téléthon mondial organisé par la Commission européenne, à Bruxelles, a permis de rassembler 7,4 milliards d’euros de contribution pour un vaccin contre le Covid-19. Seule ombre au tableau : l’absence des Etats-Unis, qui risque d'engendrer une “rivalité” dans la course au vaccin. La chanteuse Madonna, Bill et Melinda Gates, des princes, un roi, des présidents et des chefs d'Etat y ont participé. Un vaccin est "notre meilleure chance collective de vaincre le virus", a souligné Ursula von der Leyen. La pandémie a déjà frappé plus de 3,5 millions de personnes, dont 1,5 million en Europe, et tué près de 250.000 malades, dont 145.000 en Europe 

  Mardi 5 mai, 8 h : 250.000 personnes contaminées dans le monde
Au total, 250.203 décès ont été recensés dans le monde (pour 3.570.093 cas), dont 145.023 en Europe (1.572.178 cas), continent le plus touché. Les États-Unis demeurent le pays ayant enregistré le plus de morts (68.689), et malgré le bilan quotidien le plus bas depuis début avril, ils vont probablement atteindre la barre des 100.000 morts dès le mois de juin, comme l'indiquent de multiples modèles épidémiologiques. L'un d'eux, celui de l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME), a fortement revu à la hausse lundi sa prévision de décès de 72.000 à près de 135.000 morts d'ici le 4 août, en raison d'un déconfinement prématuré dans certaines régions du pays. Le bilan des décès quotidiens a aussi diminué ces derniers jours en Europe, où une quinzaine d'états ont entrepris d'alléger les mesures de confinement imposées depuis de longues semaines. L'Italie dénombre 29.079 victimes, 28.734 au Royaume-Uni, 25.428 en Espagne et 25.201 en France.   Mardi 5 mai, 7 h : Plus de 25.000 malades toujours hospitalisés en France
D'après un communiqué du ministère de la Santé rendu public lundi soir, 25.548 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19 et 689 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 6.455 patients sont hospitalisés en réanimation, dont 3.696 atteints de coronavirus. 84 nouveaux cas graves ont été admis, "le solde reste négatif en réanimation avec 123 malades de Covid-19 en moins", précise le ministère. Quatre régions (Ile de France, Grand Est, Auvergne Rhône Alpes, Hauts de France) regroupent toujours 72% des cas hospitalisés.  Depuis le début de l’épidémie, 93.372 personnes ont été hospitalisées, 51.371 personnes sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, 25.201 décès liés au coronavirus ont été enregistrés : 15.826 décès dans les hôpitaux et 9.375 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux.

  Lundi 4 mai, 18 h : Essai Discovery contre le Covid-19 : des résultats le 14 mai, annonce Macron
Emmanuel Macron a annoncé lundi que les résultats de l'essai Discovery, destiné à trouver un anti-viral efficace contre le Covid-19, seraient disponibles le 14 mai, "une étape importante", le président appelant toutefois à la "prudence". L'essai doit tester quatre traitements, dont la controversée hydroxychloroquine, sur 3.200 patients en Europe, dont au moins 800 en France, - uniquement des patients hospitalisés et gravement atteints. "On aura des résultats le 14 mai pour ce protocole Discovery", a indiqué le président de la République lors d'un point presse à l'Elysée. "A ce stade, il faut être très prudent, on n'a rien de concluant et ce matin on ne m'a pas dit ‘On va avoir un traitement disponible dans 15 jours’", a-t-il ajouté.   Lundi 4 mai, 17 h : Une association demande la création d'un fonds d'indemnisation des victimes du Covid-19
L'association Coronavictimes a demandé au Gouvernement de créer un fonds d'indemnisation des victimes du Covid-19 sur le modèle de celui...

des victimes de l'amiante, pour aller plus loin que la reconnaissance en maladie professionnelle. "Les discussions actuelles à l'initiative du gouvernement portent uniquement sur la reconnaissance en maladie professionnelle de certaines victimes", a regretté la jeune association dans un communiqué publié lundi. Or, "la notion de maladie professionnelle est inadaptée à une épidémie comme celle du Covid-19" car "elle ne concerne que la personne contaminée dans le cadre du travail et pas les membres de sa famille, qui ne pourront pas être indemnisés par ce système", estime-t-elle. Créée le 27 mars à l'initiative du Comité anti-amiante Jussieu, l'association Coronavictimes entend regrouper et défendre les victimes et familles de victimes du Covid-19.   Lundi 4 mai, 16 h : 29 médecins libéraux sont décédés du Covid-19 depuis le début de la crise
Un nouveau bilan établi par la Caisse autonome de retraite des Médecins de France (Carmf) fait état de 29 décès de médecins libéraux à cause du coronavirus à la date du 30 avril. Soit huit nouveaux décès en une semaine. Parmi eux, 17 médecins étaient en activité, dont deux en cumul retraite/activité libérale et 12 étaient des médecins retraités. 
La Carmf précise également que 4.500 demandes d’indemnisations d’arrêts de travail de médecins en rapport avec le Covid-19 ont été enregistrées depuis le début de la crise.   Lundi 4 mai, 13 h : Le Grand Est va commander 3 millions de tests sérologiques
La région Grand Est va acquérir trois millions de tests sérologiques du Covid-19 pour être en mesure de tester plus de la moitié de sa population dans la deuxième quinzaine de mai. La société d'économie mixte Dynamise, détenue majoritairement par le conseil régional, a validé jeudi soir le lancement d'un appel d'offres pour l'acquisition de ces tests "auprès de laboratoires dont les produits auront été habilités" par les centres nationaux de référence (CNR) des virus des infections respiratoires, a précisé l'entourage du président de la région, Jean Rottner. Cette consultation se déroulera jusqu'à la mi-mai. Le déploiement des tests pourra alors intervenir dans la deuxième moitié de mai. Ainsi, le Grand Est serait ainsi en mesure de tester plus de la moitié de sa population de 5,5 millions d'habitants.

  Lundi 4 mai, 11 h : Pas de quarantaine pour "toute personne en provenance de l'UE, espace Schengen ou Royaume-Uni"
La France n'imposera pas de quarantaine à "toute personne, quelle que soit sa nationalité, en provenance de l'Union européenne, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni", a annoncé dimanche soir l'Elysée. La veille, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait affirmé que les mesures de quarantaine, prévues dans le projet de loi de prolongation de l'état d'urgence sanitaire, s'appliqueraient "aux personnes entrant sur le territoire national ou arrivant dans un territoire d'Outre-mer". Pour les autres cas, comme celui de Français ou Européens arrivant d'une autre zone que l'UE, l'espace Schengen ou le Royaume-Uni, "les modalités seront précisées par le Quai d'Orsay dans les prochains jours", a ajouté l'Elysée. Toutefois, les restrictions de circulation en vigueur aux frontières restent appliquées.   Lundi 4 mai, 10 h : Trump estime qu'un vaccin sera disponible d'ici fin 2020
"Nous pensons que nous aurons un vaccin d'ici la fin de cette année", a déclaré Donald Trump lors d'une émission spéciale sur Fox News au sein du Lincoln Memorial, sur le National Mall de Washington. "Les médecins vont dire: vous ne devriez pas dire cela. Je dis ce que je pense", a-t-il ajouté. "Nous poussons très fort (...) de nombreux groupes (pharmaceutiques) sont, je pense, très proches", a-t-il encore dit. Au total, il existe une centaine de projets de vaccins anti-Covid-19 à travers le monde, dont une dizaine en phase d'essais cliniques, selon des données diffusées par la London School of Hygiene & Tropical Medicine.   Lundi 4 mai, 9 h : L'état d'urgence sanitaire prolongé jusqu'au 24 juillet
Le Gouvernement a décidé samedi 2 mai, au cours d'un Conseil des ministres, la prolongation pour deux mois, jusqu'au 24 juillet, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran. Entré en vigueur le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai "serait prématurée", "les risques de reprise épidémique" étant "avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours", indique le projet de loi qui va être examiné à partir de ce lundi par le Parlement.   Lundi 4 mars, 8 h : Plus de 3,5 millions de cas de nouveau coronavirus dans le monde
Depuis son apparition en Chine en décembre dernier, 3.521.607 et 247.503 décès ont été officiellement déclarés dans le monde, dont plus des trois quarts en Europe et aux Etats-Unis. Ce bilan demeure toutefois provisoire puisqu'un un grand nombre de pays ne testant que les cas nécessitant une prise en charge hospitalière. Rapporté à la population de chaque pays, le nombre de décès est le plus important en Belgique (684 morts pour un million d'habitants), puis en Espagne (544), en Italie (478) où le déconfinement vient d'être enclenché, au Royaume-Uni (419) et France (381). Les Etats-Unis (204,5) et surtout l'Allemagne (80) viennent loin derrière.   Lundi 4 mars, 7 h : Moins de 100 personnes en réanimation dans le Haut-Rhin
Au total, 93 hommes et femmes sont encore hospitalisés en service de réanimation ou en soins intensifs dans le Haut-Rhin, mais ce nombre a diminué de neuf par rapport à samedi et repasse sous la centaine pour la première fois depuis le 24 mars. Il avait atteint jusqu'à 163 personnes le 3 avril. Le Haut-Rhin est devenu l'un des départements les plus touchés de France après un rassemblement évangélique de plusieurs jours à Mulhouse fin février regroupant plusieurs milliers de personnes, qui ont ensuite disséminé involontairement le virus. Depuis le 1er mars, 696 personnes sont décédées des suites du Covid-19 dans le Haut-Rhin. Vendredi 1er mai, pour la première fois, aucun décès supplémentaire n'avait été enregistré sur une journée. Le nombre total d'hospitalisations est par ailleurs en diminution depuis plusieurs jours, atteignant 834 patients ce dimanche. 
  Lundi 4 mai, 7 h : Près de 25.000 décès en France
En France, les services d’urgences ont noté 744 passages, selon le ministère de la Santé qui constate une diminution de la circulation du virus dans 3 départements : le Gers, la Loire Atlantique et la Mayenne, "ce qui permet donc le passage du 'orange' au 'vert' sur la carte", précise le ministère dans un communiqué rendu public hier soir. 25.815 personnes contaminées sont hospitalisées et 345 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Au total, 6.816 patients sont toujours hospitalisés en réanimation, dont 3.819 atteints d’infection Covid-19. "Le solde reste négatif en réanimation grâce aux sorties avec 8 patients atteints de Covid-19 en moins", note le ministère.

Quatre régions (Ile de France, Grand Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts de France) demeurent toutefois particulièrement touchées et regroupent 72% des cas hospitalisés. Depuis le début de l’épidémie, 92.799 personnes ont été hospitalisées, 50.784 personnes sont rentrées à domicile, "sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville". Depuis le 1er mars, nous déplorons 24.895 décès liés au coronavirus, 15.583 décès dans les hôpitaux et 9 312 décès dans les établissements sociaux et médicosociaux.   Jeudi 30 avril, 16h : L'application de traçage devrait être prête pour la deuxième quinzaine de mai, selon Orange
L'application de traçage des contacts, envisagée par le Gouvernement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, devrait être prête pour la deuxième quinzaine de mai, selon Orange qui est un acteur clef du projet. "On a effectivement un planning qui permet l'obtention d'une application dans la deuxième partie du mois de mai", a indiqué jeudi Marie-Noëlle Jégo-Laveissière, la directrice de l'innovation chez Orange, à l'occasion d'une conférence de presse sur les résultats financiers de l'opérateur télécom. Ce calendrier exclut pour l'instant...

que l'application puisse être prête pour le début du déconfinement le 11 mai, un objectif que le gouvernement lui même avait reconnu difficilement atteignable.
  Jeudi 30 avril, 13 h : Alcool frelaté à 96 degrés au Mexique, au moins 21 morts
Au moins 21 personnes sont décédées depuis samedi dernier et 13 autres sont dans un état grave après avoir bu un alcool frelaté à 96 degrés dans deux villages de l'ouest du Mexique, ont annoncé les autorités locales. Elles avaient consommé un alcool de canne à sucre titrant 96 degrés produit clandestinement dans l'Etat de Michoacan, voisin du Jalisco, et embouteillé et distribué à Tamazula de Gordiano, selon le secrétariat à la Santé. Les autorités ont ouvert une enquête, et dans les jours suivants, 700 litres de cet alcool en bouteilles de 300 millilitres ont été saisis. Les analyses en laboratoire ont montré que "le produit contient une haute concentration de méthanol" ou alcool méthylique, un produit très toxique "à usage industriel", a déclaré Denis Santiago, responsable de la commission pour la protection contre les risques sanitaires de l'Etat de Jalisco.

  Jeudi 30 avril, 11 h : Département vert ou rouge ? Une première carte publiée ce soir
Quels départements feront partie de la catégorie "verte", signe d'une moindre circulation du coronavirus et passeport pour un déconfinement plus large, à l'inverse des départements "rouge" ? La carte qui doit être dévoilée jeudi soir par le ministère de la Santé donnera de premières indications. Tous les soirs, le directeur général de la Santé présentera la carte "avec ces résultats", avait annoncé le Premier ministre lors de la présentation de son plan de déconfinement à l'Assemblée mardi. Cette carte évoluera chaque jour avant d'être cristallisée le 7 mai. Cela permettra aux départements de se préparer pour la sortie de confinement. Seront pris en compte "le taux de cas nouveaux dans la population sur une période de sept jours", la tension des capacités hospitalisées, évaluée au niveau régional, et le niveau de préparation de chaque territoire pour pouvoir tester toutes les personnes présentant des symptômes et détecter celles ayant été en contact avec des cas confirmés de Covid.
  Jeudi 30 avril, 9 h : Les gynécologues recommandent d'assouplir les règles en maternité
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a recommandé mardi 28 avril d'assouplir les restrictions s'appliquant à l'accompagnement des femmes enceintes à cause de l'épidémie de coronavirus. Il demande notamment d'autoriser la présence de la personne de leur choix pendant les échographies et à l'accouchement ou " lors du séjour en post-partum", "sous réserve de la possibilité de mises en oeuvre des mesures barrières". Jusqu'ici, la plupart des maternités n'autorisaient pas une personne accompagnant la mère à rester pendant l'accouchement et 2 heures après la naissance. "Si cette décision semblait acceptable au moment le plus aigu de la crise sanitaire, il apparaît aujourd'hui difficile, alors que se prépare le déconfinement et que la situation s'est stabilisée avec une circulation moindre du virus, de garder la même doctrine", explique le CNGOF dans un communiqué.   Jeudi 30 avril, 8 h : Près de 60.000 morts aux Etats-Unis
La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 224.402 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles. Plus de 3.141.250 cas ont été diagnostiqués dans 193 pays et territoires. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 59.446 décès pour 1.028.217 cas enregistrés. Suivent l'Italie avec 27.682 morts, le Royaume-Uni (26.097 morts), et l'Espagne où, après une légère hausse des décès, le bilan du virus est repassé sous les 300 morts par jour. Le pays totalise aujourd'hui 24.543 morts liés au coronavirus.    Jeudi 30 avril, 7 h : Plus de 9.000 morts dans les Ehpad français
Dans un communiqué rendu public mercredi soir, la direction générale de la Santé indique que 26.834 sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19.  1.070 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. Toutefois, "les sorties sont plus nombreuses que les entrées, avec un solde négatif de 650 malades du Covid en moins que [mardi]", précise la DGS. En réanimation, 7.303 patients sont hospitalisés, dont 4.207 malades du coronavirus. Là aussi, la DGS note que, malgré 110 nouveaux cas graves admis, "le sode reste négatif avec 180 patients Covid en moins". D'après le dernier bilan, quatre régions regroupent 72% des cas hospitalisés : l'Ile-de-France, le Grand Est, l'Auvergne-Rhône-Alpes, les Hauts-de-France. Dans les outre-mer, 93 hospitalisations, dont 24 en réanimation, ont été relevées. Au total, depuis le début de l’épidémie, 90.753 personnes ont été hospitalisées, dont plus de 15.500 en réanimation., et plus de 48.200 personnes sont rentrées à domicile, "sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville". Toutefois, 24.087 décès liés au virus ont été enregistrés : 15.053 dans les hôpitaux et 9.034 dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

  Mercredi 29 avril, 18 h : Réouverture des cabinets d’ostéopathie le 11 mai
Durant la période de confinement, la grande majorité des ostéopathes ont suivi la recommandation de l'association Ostéopathes de France de stopper totalement leurs pratiques en fermant les cabinets. Dans un communiqué, l’association de professionnels a déclaré qu'elle organise désormais la réouverture des cabinets afin que dès le 11 mai, toutes les conditions de sécurité pour les patients et les praticiens soient remplies : "Élaboration d’un questionnaire patient, vademecum, fiche d’informations exhaustives, matériels de protection seront les conditions qui devront être respectées pour une reprise adaptée à la situation", affirme Dominique Blanc, président d’Ostéopathes de France.   Mercredi 29 avril, 16 h : Débat et vote sur le déconfinement lundi au Sénat
Le Gouvernement présentera lundi 4 mai la stratégie nationale du plan de déconfinement à l'Assemblée. Cette présentation sera suivie d'un débat et d'un vote en application...

 de l'article 50-1 de la Constitution. Ce plan, qui doit débuter le 11 mai, a été adopté ce mardi par l'Assemblée nationale. "La déclaration du Premier ministre lundi sera différente" de celle de l'Assemblée nationale", a souligné le président du groupe LREM au Sénat, François Patriat. "Elle sera enrichie des consultations qui auront lieu avec les élus locaux, les forces vives et les syndicats (...). Ce sera une déclaration complémentaire qui apportera des éléments de précision supplémentaires", a-t-il expliqué à Public Sénat. Lundi, en fin d'après-midi, le Sénat enchaînera avec l'examen du projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire.
  Mercredi 29 avril, 12 h :  Le nombre de décès à domicile sera connu en juin
Alors que chaque soir, la direction générale de la Santé délivre le bilan des décès à l'hôpital et dans les établissements médico-sociaux, aucun bilan des morts à domicile n'a jusqu'ici été évoqué. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a toutefois déclaré lors de la séance de questions au Gouvernement à l'Assemblée que le bilan à domicile, plus difficile à évaluer, sera connu au mois de juin. Santé publique France sera chargé de faire cette estimation, à partir de l'analyse des certificats de décès, qui mentionnent normalement la cause et le lieu de la mort. "Nous avons reçu une première alerte de la part de Santé publique France sur une possible surmortalité à domicile, qui ne serait d'ailleurs pas forcément liée au Covid mais peut être plutôt aux complications médicales de gens qui ne sont pas allés consulter à l'hôpital", a-t-il ajouté.  L'Insee avait d'ores et déjà indiqué il y a une dizaine de jours que la mortalité avait progressé de façon importante en mars par rapport aux années précédentes, notamment chez les personnes de plus de 75 ans et dans les départements fortement touchés par l'épidémie de Covid-19.   Mercredi 29 avril, 11 h 30 : Le Gouvernement détaille l'aide destinée aux médecins libéraux
Le ministère de la Santé a annoncé, ce mercredi 29 avril, la mise en œuvre d’une aide destinée à compenser les charges de fonctionnement des professionnels de santé libéraux conventionnés. En période de confinement, bon nombre d’entre eux ont, en effet, été contraints de fermer leurs cabinets ou ont vu leur activité chuter considérablement. Il est ainsi prévu que l'Assurance maladie verse une “aide économique différentielle”, qui tiendra compte des revenus perçus durant le confinement. Cette aide sera versée sous la “forme d’un acompte” dès le début du mois de mai. Elle sera calculée sur la base des informations que les soignants pourront renseigner en ligne sur le portail AmeliPro à partir de ce jeudi 30 avril.

  Mercredi 29 avril, 10 h : La Guyane vote la non réouverture des collèges et lycées
Alors que la réouverture des collèges est prévue dès le 11 mai de manière progressive, en commençant par les classes de 6e et de 5e, dans les départements peu touchés de France métropolitaine, la collectivité territoriale de Guyane (CTG) a voté mardi "à l'unanimité" la non réouverture des collèges et lycées le 11 mai, jugeant qu'"aucune garantie n'est apportée pour nos enfants et nos  enseignants", a annoncé son président Rodolphe Alexandre. "Nous n'avons pas suffisamment de masques, de gels, de gants", a-t-il expliqué, notant par ailleurs la problématique des cantines, internats et transports. "Nous avons pris nos responsabilités, nous n'ouvrirons pas les bâtiments", a déclaré le président de la collectivité, qui fusionne département et région.   Mercredi 29 avril, 9 h : Un million de cas aux Etats-Unis
La pandémie de Covid-19 a fait au moins 215.000 dans le monde depuis l'apparition du virus en décembre dernier, en Chine. A l'heure actuelle, personnes sont touchées aux quatre coins de la planète. Les Etats-Unis demeurent à ce jour le pays le plus touché par le nouveau coronavirus avec 58.351 décès. Ce bilan dépasse désormais celui des soldats américains tués pendant la guerre du Vietnam. Par ailleurs, le pays de Donald Trump a franchi hier la barre symbolique du million de cas, a indiqué l'institut John Hopkins. En Europe, le virus sévit toujours malgré la mise en place de divers plans de déconfinement. En Italie, 27.359 personnes ont succombé au Covid-19, 23.822 en Espagne,  23.660 en France, et 21.678 morts au Royaume-Uni qui va inclure, dès mercredi, les décès dans les maisons de retraite dans ses bilans quotidiens

  Mercredi 29 avril, 8 h : Depuis le début de l'épidémie, 23.660 morts en France 
En France, 27.484 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, 1.321 nouvelles admissions quotidiennes ont été enregistrées, a précisé la direction générale de Santé, mardi soir, dans un communiqué. Les sorties sont cependant plus nombreuses que les entrées avec un solde négatif de 571 personnes de moins que lundi. 7.389 patients sont hospitalisés en réanimation, dont 4.387 atteints de Covid-19. 153 nouveaux cas graves ont été admis, le solde reste négatif avec 221 patients en moins. Dans les outre-mer, 96 hospitalisations, dont 25 patients en réanimation, ont été relevées. Depuis le début de l’épidémie, près de 90.000 personnes ont été hospitalisées dont plus de 15.000 en réanimation, et 46.886 sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, on dénombre 23.660 décès liés au nouveau coronavirus : 14.810 décès dans les hôpitaux et 8.850 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Au total, selon Santé publique France, 129.859 cas seraient confirmés.

  Mardi 28 avril, 21 h : L'Assemblée nationale approuve le plan de déconfinement par 368 voix contre 100
L'Assemblée nationale a approuvé par 368 voix contre 100, et 103 abstentions, le plan de déconfinement présenté ce mardi par Edouard Philippe. Si la plupart des députés de gauche ont voté contre, ceux de droit se sont majoritairement abstenus. Le plan a été principalement soutenu par les élus LREM et MoDem. Il prévoit un déconfinement sous conditions dès le 11 mai, par étapes et différents en fonction des territoires.

  Mardi 28 avril, 14h : La prolongation de l'état d'urgence sanitaire présentée en Conseil des ministres samedi
Le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet, sera présenté samedi en Conseil des ministres et examiné...

la semaine prochaine au Parlement, a appris mardi l'AFP de sources parlementaires concordantes. La loi instaurant l'état d'urgence sanitaire était entrée en vigueur le 24 mars, pour un délai de deux mois. Cette loi permet au Premier ministre de prendre par décret des mesures listées dans la loi et assorties de sanctions sévères : restreindre ou interdire la circulation, adopter des mesures de confinement ou de quarantaine, limiter les rassemblements, ordonner la fermeture provisoire d'établissements et d'entreprises notamment.    Mardi 28 avril, 11 h : Sortie progressive du confinement dès mercredi en Polynésie française
Tahiti, l'île la plus peuplée de Polynésie française, et Moorea, l'île voisine, verront leur confinement allégé à partir de mercredi, ont indiqué lundi dans une allocution commune le haut-commissaire de la République Dominique Sorain et le président de la Polynésie française, Edouard Fritch. Confinée depuis le 20 mars, la collectivité, qui dispose d'une relative autonomie, ne recense que 58 cas de Covid-19, essentiellement concentrés sur les deux principales îles, et ne déplore aucun décès. L'impact économique est en revanche majeur. "On estime aujourd'hui à environ 130 à 140 milliards de francs Pacifique (1 à 1,2 milliard d'euros) le manque à gagner" et la Polynésie va devoir recourir "à un emprunt massif pour faire face à cette baisse du PIB", a déclaré Edouard Fritch à l'AFP.   Mardi 28 avril, 10 h : L'application StopCovid "clairement pas prête" à ce stade
D'après un message qui circule chez des responsables LREM et que l'AFP a pu consulter, l'application de tracking StopCovid ne serait "techniquement clairement pas prête" à ce stade. Le projet ne devrait donc "pas être au coeur" du plan de sortie du confinement qui sera présenté dans l'après-midi à l'Assemblée par Edouard Philippe. "Ce n'est pas prêt et ce sera sûrement doucement enterré. A la française", estime pour sa part un parlementaire. Pourtant, l'entourage de Cédric O, secrétaire d'Etat au Numérique, assure que "le travail sur l'application StopCovid continue, en lien avec nos  partenaires européens". Dimanche, le secrétaire d'Etat avait confié dans un entretien au JDD qu'une mise au point de l'outil pour le 11 mai était un défi. 

  Mardi 28 avril, 9 h : Les stratégies de déconfinement s'enclenchent en Europe
La pandémie de Covid-19 a atteint 3 millions de personnes dans le monde. 209.000 personnes en sont décédées, mais plus de 876 000 personnes en ont guéri. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec plus de 967.585 cas et 56.000 décès. L’Europe reste fortement impactée, avec plus de 1.200.000 cas et plus de 120.000 décès, mais prépare d'ores et déjà le déconfinement. En Italie, où le nombre de victimes s'élève à près de 27.000 (26.977), En Italie, les écoles resteront fermées jusqu'en septembre mais les entreprises stratégiques de la troisième économie européenne ont été autorisées à rouvrir. En Espagne (23.521 morts), un plan d'assouplissement du confinement - l'un des plus stricts d'Europe-, dont la levée est prévue le 9 mai, est attendu ce jour. Même scénario en France (23.293 décès) puisque le Premier ministre s'apprête à rendre public son plan de déconfinement. Enfin, au Royaume-Uni, Boris Johnson, qui est sorti de l'hôpital et de retour aux affaires, a appelé ses concitoyens à la patience. En proportion de la population, c'est en Belgique que la mortalité est la plus élevée.

  Mardi 28 avril, 8 h : Plus de 28.000 personnes contaminées hospitalisées en France
En France, 128.339 cas seraient confirmés selon Santé Publique France. Dans un communiqué publié lundi soir, le ministère de la Santé indique que 28.055 personnes sont hospitalisées pour une infection Covid-19, soit 162 personnes de moins que dimanche. 7.527 patients sont hospitalisés en réanimation dont 4.608 atteints de Covid-19. Le solde pour les cas graves d’infection COVID-19 est négatif, avec 74 patients en moins. Dans les outre-mer, 98 hospitalisations ont été relevés dont 26 patients en réanimation. Depuis le début de l’épidémie, 88.712 personnes ont été hospitalisées et 45.513 sont rentrées à domicile. Depuis le 1er mars toutefois, 23.293 décès liés au coronavirus sont survenus (+142) : 14.497 décès dans les hôpitaux et 8.796 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

  Lundi 27 avril, 18 h :  Le bilan monte à 606 décès dans les maisons de retraite Korian en France
La directrice générale du groupe, Sophie Boissard, a annoncé, dans un entretien au Parisien, que Korian avait enregistré 606 décès dus au Covid-19 dans ses maisons de retraite en France où 23.000 personnes âgées résident. "Une quinzaine d'établissements ont subi plus d'une dizaine de décès" tandis que les "deux tiers" des 308 Ehpad gérés par Korian en France "sont épargnés", a-t-elle ajouté. Le numéro un européen des maisons de retraite a notamment enregistré près d'une quarantaine de décès sur 109 résidents dans son Ehpad La Riviera à Mougins (Alpes-Maritimes). Ce qui a suscité de vives critiques, en particulier sur la mise en place de gestes barrières. "Tous les moyens ont été mis en oeuvre partout" pour protéger les résidents, a affirmé Sophie Boissard, dénonçant les "attaques inqualifiables" dont Korian fait l'objet. Selon elle, le groupe aurait limité les visites dès le 25 février, généralisé le port du masque le 21 mars et recruté 3.000 personnes pour faire face à l'épidémie. Elle reconnait toutefois que le groupe aurait "peut-être dû organiser une communication générale". Sophie Boissard a, par ailleurs, annoncé le versement d'une prime de 1.000 euros pour l'ensemble du personnel, ainsi qu'une réduction de 25% de son propre salaire et de ses primes de 2020.

  Lundi 27 avril, 16 h : 26 millions de masques grand public par semaine dès fin avril 
"Avec la montée en cadence rapide de la production et l'accroissement des volumes importés, ce seront plus de 26 millions de masques grand public, pour la plupart réutilisables 20 fois, qui seront rendus disponibles chaque semaine à partir de fin avril", a affirmé la secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, lors d'une conférence de presse téléphonique. Selon elle, près de la moitié de ces masques filtrants en tissu, le plus souvent lavables et réutilisables, seront importés et le reste...

produit en France grâce à la "mobilisation exceptionnelle" de l'industrie textile, avec 242 entreprises qui les fabriqueront. 

  Lundi 27 avril, 14 h : Réforme du deuxième cycle : les derniers ECN auront finalement lieu en 2023
Le report de la réforme du second cycle était demandé par l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) : c’est désormais chose faite. La nouvelle, annoncée par le Doyen des doyens, Patrice Diot jeudi 23 avril a été confirmée par le ministre de la Santé et la ministre de l’Enseignement supérieur vendredi 24 avril. Conséquence : les ECNi seront maintenus un an de plus et concerneront les étudiants entrant en première année du diplôme de Formation Approfondie en Sciences Médicales, en 2020. Le dernier concours aura donc lieu en 2023. En revanche, le nouveau référentiel de connaissances sera, lui, en place dès la rentrée de septembre 2020.   Lundi 27 avril, 12 h : L'Ordre des médecins, le CMG et la FSM appellent à placer les soignants au centre de la stratégie de déconfinement
L'Ordre des médecins, le Collège de la médecine générale et de la Fédération des spécialités médicales (FSM) ont appelé, ce lundi, à placer les médecins et soignants au coeur de la stratégie de déconfinement du Gouvernement. "C'est une condition essentielle à la réussite du déconfinement", déclarent-ils conjointement dans un communiqué. Que ce soit pour accompagner le patient dans son déconfinement, dépister les patients atteints du Covid-19, suivre les personnes atteintes de pathologies chroniques ayant été en rupture de prise en charge médicale... le rôle des médecins sera "multiple", assurent-ils. Par ailleurs, ces instances estiment qu'il sera nécessaire pour les médecins de ville de prendre en charge les personnes placées en isolement après le 11 mai, y compris les malades sortis de l'hôpital.


L'Ordre des médecins, le CMG et la FSM, qui souhaitent également prioriser la protection des professionnels de santé, entendent ainsi favoriser la régulation des prises de rendez-vous et le suivi des pathologies par l'utilisation de supports numériques, mais aussi, contribuer à une reprise d'activité efficace des spécialités, ou encore renforcer "la démocratie sanitaire" vis-à-vis des soignants en n'autorisant, par exemple, pas la diffusion par les ARS de conditions d'exercice sans concertations avec les conseils nationaux professionnels. La prise en charge des personnes vulnérables, en situation de précarité, ou sans médecin traitant doit également être assurée. L'Ordre, le CMG et la FSM proposent par ailleurs d'envisager un renfort de la part des médecins de ville volontaires dans les Ehpad.
A la veille de la présentation du plan de déconfinement par Edouard Philippe, ils attendent une feuille de route "claire" reprenant l'essentiel des recos permettant "à tous les médecins d'être confirmés dans leur rôle".   Lundi 27 avril, 10 h :  En région parisienne, saisie record de 140.000 masques destinés à être vendus illégalement
La police a réalisé, samedi matin, une saisie record de 140.000 masques dans un quartier pavillonnaire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où deux hommes stockaient leur cargaison illégale en provenance des Pays-Bas. Les deux individus, âgés de 60 et 46 ans, ont été interpellés dans la soirée alors qu'ils déchargaient plusieurs cartons pour les entreposer dans un pavillon, a indiqué une source policière à l'AFP. Une enquête a été ouverte pour "travail dissimulé, détention de marchandise contrefaite et pratique commerciale trompeuse", a annoncé le parquet de Bobigny. L'un des individus s'est présenté comme étant un "chef d'entreprise dans le bâtiment". Il a expliqué avoir acheté ces masques, dont 5.000 FFP2, aux Pays-Bas pour une somme totale de 80.000 euros. Leur objectif était de les revendre à des connaissances, avec de gros bénéfices à la clé.    Lundi 27 avril, 9 h : "Impossible de tester 60 millions de Français tous les jours", prévient Véran
"On va faire tester 60 millions de Français tous les jours ? C'est impossible, aucun pays du monde ne le fait", a déclaré le ministre de la Santé, samedi 25 avril, après la visite d'un laboratoire médical de Seine-Saint-Denis. Ce dernier a expliqué que les capacités de tests actuelles n'étaient pas suffisantes et qu'un test virologique négatif un jour donné n'empêchait pas d'être infecté sans le savoir le lendemain. "Un dépistage tous azimuts de tout le monde dans une entreprise un matin (...) ça n'a pas de sens au niveau médical et scientifique", a-t-il insisté, alors que certaines entreprises, à l'image de Veolia, ont annoncé leur intention de soumettre leurs salariés à des tests de dépistage au moment de leur reprise d'activité, après le déconfinement annoncé pour le 11 mai. Selon le ministre de la Santé, ces tests ne peuvent être imposés par des employeurs et doivent être réalisés sur "prescription médicale".

A l'heure actuelle, 50.000 tests sont réalisés chaque jour au niveau national, a précisé le ministre. Encore loin donc des 500.000 à 700.000 tests par semaine que le Gouvernement compte réaliser dès la levée du confinement. A ce moment, la "priorité nationale" sera de tester tous les cas suspects et les contacts, a rappelé Olivier Véran. "Si après on voit qu'on n'est pas saturé en capacité de tests et qu'on peut élargir les critères, on le fera progressivement", a-t-il assuré. En parallèle, plusieurs modèles de tests sérologiques sont "en cours de calibrage et de validation par les autorités sanitaires".

  Lundi 27 avril, 8 h : Dans le monde, près de 3 millions de personnes contaminées
La pandémie de Covid-19 a déjà atteint près de 3 millions de personnes dans le monde. Plus de 203.600 personnes en sont décédées, mais plus de 828.000 personnes en ont guéri. Les Etats-Unis sont toujours le pays le plus touché avec plus de 940.800 cas et 54.000 décès. L’Europe reste fortement impactée avec 1.214.584 de cas et 119.306 morts. En Italie (26.644) et en Espagne (23.190), pays les plus endeuillés, la pression diminue progressivement sur les hôpitaux et le nombre de patients guéris augmente.    Lundi 27 avril, 7 h : Près de 23.000 morts en France
Dans un communiqué publié dimanche soir, le ministère de la Santé indique que 124.575 cas seraient confirmés selon Santé Publique France. Actuellement, 28.217 personnes sont toujours hospitalisées pour une infection Covid-19, soit 5 personnes de moins que samedi. Au total, 7.553 patients sont hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs, dont 4.682 sont atteints de Covid-19. Le solde,concernant les patients contaminés par le Covid-19 est négatif avec 43 patients en moins. Toutefois, indique le ministère, le solde total, toutes causes confondues, reste positif à 28 avec un nombre toujours très élevé de personnes malades prises en charge en réanimation. Depuis le début de l’épidémie, 87.985 personnes ont été hospitalisées et 44.903 sont rentrées à domicile. Toutefois, depuis le 1er mars, nous déplorons 22.856 décès liés au Covid-19, 14.202 décès dans les hôpitaux et 8.654 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

  Vendredi 24 avril, 18 h : Les vendeurs de tissu autorisés à rouvrir pour faire des masques
Le Gouvernement a autorisé l'ouverture des enseignes "qui commercialisent à titre principal des tissus, textiles, fils et autres articles de couture", selon un communiqué vendredi, pour permettre à ceux qui le souhaitent de...

"se procurer les matières premières nécessaires à la confection de masques ou d'autres équipements de protection textile en vue du déconfinement". Le décret daté du 23 avril "entrera en vigueur immédiatement", est-il indiqué au Journal officiel. Il modifie le décret du 23 mars 2020, qui précisait quelles enseignes pouvaient rester ouvertes pendant le confinement, par l'ajout des commerces "de détail de textiles en magasin spécialisé".   Vendredi 24 avril, 17 h 30 : Les armées ont acheté de la chloroquine "par précaution"
Le ministère des Armées a reconnu ce vendredi avoir acheté de la chloroquine en Chine pour constituer un stock "par précaution", si jamais ce traitement, dont l'efficacité contre le Covid-19 fait débat dans le monde, était finalement validé par les autorités sanitaires. "Dans un contexte de fortes tensions des approvisionnements de matières premières à usage pharmaceutique, le ministère des Armées a réalisé un achat de précaution, si jamais la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19", a déclaré le ministère après la publication sur les réseaux sociaux d'un vidéo devenue virale montrant cette livraison à destination des armées.

  Vendredi 24 avril, 16 h : L'ONU lance une initiative "historique" pour accélérer la production de vaccins et traitements
L'ONU a lancé, ce vendredi, une initiative mondiale "historique" réunissant de nombreux pays, dont la France et l'Allemagne, pour accélérer la production de vaccins, traitements et tests contre le nouveau coronavirus et en assurer un accès équitable. "C'est une collaboration historique pour accélérer le développement, la production et la distribution équitable de vaccins, de diagnostics et de traitements contre le Covid-19", a déclaré le patron de l'OMS, l'agence sanitaire de l'ONU, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle à laquelle participaient notamment le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.   Vendredi 24 avril, 13 h : Des tests sérologiques pour les sénateurs
La présidence du Sénat a annoncé jeudi soir que les sénateurs disposaient de tests sérologiques au Palais du Luxembourg pour vérifier s'ils sont atteints ou pas du Covid-19, confirmant ainsi une information du Figaro. Les salons de Boffrand, des salons de la présidence, ont de fait été transformés en "petit laboratoire". "L'idée, c'est de détecter si le fait d'avoir siégé lors des premières 
questions au gouvernement post-confinement et lors de l'examen des mesures d'urgence a pu créer un cluster ou pas",
commente dans les colonnes du Figaro un sénateur socialiste, qui estime qu'on "n'a aucune visibilité sur la fiabilité de ces tests".
  Vendredi 24 avril, 12 h : "Une tragédie humaine inimaginable" dans les Ehpad, assure l'OMS
Le directeur Europe de l'OMS a déploré ce jeudi 23 avril une "tragédie humaine inimaginable" pour les maisons de retraite. D'après des calculs préliminaires de l'institution, "jusqu'à la moitié des décès du Covid-19 étaient des résidents d'établissements de soins de longue durée", a expliqué Hans Kluge lors d'une conférence de presse virtuelle organisée à Copenhague. Au 13 avril, parmi les 444 décès enregistrés en Irlande, 55,2% l'avaient été dans ce type d'établissements. Au 15 avril, la France rapportait que 49,4% des morts résidaient en EHPAD, selon les chiffres communiqués par l'OMS à l'AFP. "Il existe un besoin immédiat et urgent de repenser et d'adapter le fonctionnement" de ces établissements face à l'épidémie, a alerté Han Kluge, en priorisant notamment les dépistages, en équipant les soignants et en organisant des unités spéciales Covid. Il a par ailleurs précisé que "même chez les personnes très âgées qui sont fragiles et vivent avec de multiples maladies chroniques, beaucoup ont de bonnes chances de se rétablir si elles sont bien soignées".
  Vendredi 24 avril, 11 h : Près d'un million de téléconsultation par semaine en avril
Alors que la pratique peinait à se développer depuis septembre 2018, le nombre de téléconsultations a explosé avec l'épidémie de Covid-19 et, en particulier, depuis le confinement. En effet, selon des chiffres transmis jeudi par l'Assurance maladie à l'AFP, la téléconsultation est passée en l'espace d'un mois de 10.000 actes par semaine à près d'un million. Le nombre d'actes hebdomadaire est ainsi passé à 90.000 la première semaine du confinement, 523.000 fin mars et 999.000 début avril, avant de culminer à 1.075.000 puis de redescendre à 916.000 la semaine dernière, selon l'Assurance maladie. La semaine du 6 avril, lorsque la barre du million d'actes a été franchie, 28% des consultations médicales ont été réalisées à distance. Dans plus de 80% des cas, elles ont été réalisées par des généralistes. Par ailleurs, près d'un médecin libéral sur deux (47%) y a eu recours mi-avril, contre à peine 2% début mars.

  Vendredi 24 avril, 10 h : La vente des substituts nicotiniques limitée pour éviter une ruée
Après l'annonce d'un éventuel effet protecteur de la nicotine contre le Covid-19, la vente en pharmacie des substituts nicotiniques a été limitée au "nombre de boîtes nécessaire pour un 
traitement d'une durée de 1 mois" par le Gouvernement ce vendredi, et ce jusqu'au 11 mai. La vente sur Internet a quant à elle été suspendue. L'objectif : "prévenir les risques sanitaires liés à une consommation excessive ou un mésusage liés à la médiatisation d'une éventuelle action protectrice de la nicotine contre le Covid-19", note un arrêté paru dans le Journal officiel. Cela permettra également de "garantir l'approvisionnement continu et adapté des personnes nécessitant un accompagnement médicamenteux dans le cadre d'un sevrage tabagique".    Vendredi 24 avril, 9 h : Premières distributions de masques aux Français à partir du 4 mai
Le Gouvernement français procèdera à de premières distributions de masques grand public auprès des  Français à partir du 4 mai et étudie plusieurs modes de distribution, affirme la secrétaire d'État à l'économie Agnès Pannier-Runacher dans un entretien aux Échos"L'État contribuera à doter en masques grand public les citoyens dès que possible par les canaux de distribution les mieux adaptés. De premières expérimentations seront faites à partir du 4 mai", y explique-t-elle.

"Plusieurs modes de distribution ont été identifiés pour permettre à un maximum de Français d'y avoir accès. Le champ des possibles est très large et nous regardons toutes les hypothèses : pharmaciens, mairies, grande distribution, buralistes, plateforme Afnor, e-commerce, etc.", ajoute-t-elle. Mais comment éviter un phénomène de surstockage par certains au risque de provoquer des ruptures locales d'approvisionnement ? Comment s'appuyer sur les collectivités locales?, s'interroge la secrétaire d'État, précisant que ces questions seront arbitrées dans le cadre du plan de déconfinement. Interrogée sur l'opportunité d'encadrer les prix de vente de ces masques, la secrétaire d'État indique que "ce n'est pas d'actualité".   Vendredi 24 avril, 8 h : Près de 50.000 victimes aux Etats-Unis
La pandémie de Covid-19 a fait plus de 190.000 morts dans le monde, dont près des deux tiers en Europe (116.221), depuis son apparition en Chine en décembre, selon l'AFP à partir de sources officielles. Par ailleurs, 2.698.733 de cas ont été signalés. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché à l'heure actuelle avec près de 50.000 morts (49.963). Plus d'un New-Yorkais sur cinq a par été contaminé par le nouveau coronavirus. Viennent ensuite, l'Italie (25.549), l'Espagne (22.157), la France (21.856) et le Royaume-Uni (18.738). En Afrique du Sud,  alors que le président Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi un "assouplissement" très progressif, à compter du 1er mai, du confinement, le  pays a enregistré sa plus forte hausse du nombre de patients (+318) depuis le début de la pandémie. Il s'agit du pays du continent le plus touché par le Covid-19, avec 3.953 cas confirmés, dont 75 décès.    Vendredi 24 avril, 7 h : Près de 22.000 morts en France
En France, 120.804 cas seraient confirmés selon Santé Publique France. Actuellement, 29.219 personnes sont hospitalisées pour infection Covid-19, soit 522 personnes de moins que mercredi, a annoncé le ministère de la Santé, jeudi soir, dans un communiqué. Ces dernières 24 heures, 1.410 nouveaux patients ont été hospitalisés. 7.579 patients sont toujours en réanimation dont 5.053 sont atteints de Covid-19. Ces dernières 24 heures, 178 nouveaux malades contaminés ont été admis en réanimation. Le solde est de 165 patients en moins en réanimation, il reste négatif depuis 15 jours. Dans les Outre-mer, 91 hospitalisations ont été relevées dont 29 patients en réanimation. Depuis le début de l’épidémie, 85.512 personnes ont été hospitalisées dont 15.050 en réanimation. Depuis le 1er mars, nous déplorons 21.856 décès liés au Covid-19, 13 547 décès dans les hôpitaux et 8.309 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux.   Jeudi 23 avril, 16 h : L’Ordre des infirmiers réclame un recensement du nombre d’infirmiers touchés par le Covid-19
Dans un communiqué, publié ce jeudi, l'Ordre national des infirmiers a annoncé avoir demandé au Gouvernement d'établir un recensement officiel du nombre d'infirmiers contaminés, hospitalisés, ou décédés des suites du Covid-19. Aucun chiffre officiel n'a en effet été publié par le Gouvernement. "Ces données relèvent du devoir d'information auprès de...

la profession mais aussi de l'ensemble de la population", a déclaré l'Ordre. Par ailleurs, l'institution a demandé "solennellement" au Président de la République "d’accorder aux enfants de professionnels de santé décédés du Covid-19 le statut de pupilles de la Nation".   Jeudi 23 avril, 13 h : Edouard Philippe réunit cet après-midi les régions pour préparer le déconfinement
Le Premier ministre réunira cet après-midi les présidents de régions par visioconférence dans le but d'aborder la préparation de la stratégie de déconfinement, a annoncé Matignon. Edouard Philippe tiendra cette réunion depuis Strasbourg où il s'est rendu aujourd'hui pour visiter le CHU et faire le point sur la situation liée à l'épidémie de Covid-19. Selon Matignon, il devrait évoquer les questions "essentielles" de l'équipement des Français en masques grand public, la stratégie de dépistagie, mais aussi la réouverture des lycées.    Jeudi 23 avril, 12 h : Macron évoque un déconfinement modulé par secteurs et par régions
En visite dans un supermarché bretons, le président de la République a livré quelques indices sur le futur plan de déconfinement, évoquant des mesures plus ou moins rapides selon les secteurs et les régions. "Il y aura peut-être sur certains sujets des étapes qui pourront se passer plus vite dans les endroits où le virus ne s'est pas répandu", a-t-il expliqué, précisant que la stratégie de "tester, isoler, accompagner" doit permettre de contrer une deuxième vague. "On prépare une deuxième étape dont on ne sait pas combien de temps elle va durer, qui sera progressive, concertée, parfois lente, peut-être différenciée selon les secteurs d'activité ou selon les régions plus ou moins impactées", a poursuivi Emmanuel Macron.   Jeudi 23 avril, 11 h : Bond de 90 % des appels au 119 pour signaler des violences intrafamiliales
Les appels au 119, numéro d'urgence pour l'enfant en danger, ont bondi de 89% la semaine dernière, après un mois de confinement, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat à la protection de l'enfance, Adrien Taquet, lors de la séance des questions au Gouvernement au Sénat. "Cela ne nous surprend pas, c'est le signe de l'augmentation des violences pendant cette période de confinement. Mais je veux y voir aussi le signe, le baromètre, de notre vigilance accrue", a-t-il précisé.
Lors de la semaine du 13 au 19 avril, 14.531 appels ont été reçus, contre 7.674 sur la même période en avril 2019. Selon un communiqué, les appels passés par des voisins ont augmenté de 84% comparé à l'an dernier, les appels des jeunes confrontés eux-mêmes à une situation dangereuse de 80% et les appels de camarades s'inquiétant pour un ami de 58%. La part des appels urgents, transmis en priorité aux Cellules de recueil  d'informations préoccupantes pour que les services départementaux puissent intervenir rapidement, a par ailleurs bondi de 60%. Début avril, pour répondre aux risques de violences intrafamiliales engendrés par le confinement, la ligne téléphonique a été doublée d'un service de signalement sur internet.

  Jeudi 23 avril, 9 h : Dans l'Ain, 32 décès dans un centre hospitalier
Trente-deux personnes sont décédées entre le mois de mars et la mi-avril au centre hospitalier de Pont-de-Veyle, dans l'Ain, dont 17 dans l'Ehpad du centre. La direction a admis l'existence, jusqu'alors passée "inaperçue", d'un cluster de malades souffrant du Covid-19. La direction, très critiquée par certains membres du personnel qui se sont exprimés mercredi dans une lettre ouverte, n'a toutefois pas précisé la proportion de victimes décédées du Covid-19 mais a admis "la présence probable d'un cluster durant la deuxième quinzaine du mois de février, impossible à identifier et d'origine inconnue".   Jeudi 23 avril, 8 h : Plus de 180.000 décès dans le monde
La pandémie de Covid-19 a tué au moins 181.234 personnes dans le monde depuis son apparition en décembre dernier en Chine, indique l'AFP à partir des sources officiels. Plus de 2.602.670 personnes ont été diagnostiquées aux quatre coins de la planète. C'est bien sûr toujours en Europe que le virus a fait le plus de ravages avec 112.855 morts, soit environ deux tiers des décès dans le monde. L'Italie est particulièrement touchée avec plus de 25.000 victimes, suivie par l'Espagne (22.157 morts), la France (21.340) et le Royaume-Uni (18.100). Mais les Etats-Unis demeurent à ce jour le pays le plus lourdement touché avec 46.583 personnes décédées.    Jeudi 23 avril, 7 h : Le nombre de patients en réa en baisse depuis deux semaines en France
Selon le directeur général de la Santé, l'épidémie de Covid-19 a fait 21.340 victimes depuis début mars, dont 544 enregistrés depuis mardi. Au total, 13.236 personnes sont décédées à l'hôpital et 8.104 dans les établissements médico-sociaux, dont les Ehpad. Lors de son point quotidien, mercredi 22 avril, le Pr Salomon a toutefois précisé que la pression sur les hôpitaux continuait de s'alléger puisqu'ils observent depuis deux semaines une baisse du nombre de patients en réanimation. En effet 5.218 cas graves se trouvent actuellement en réanimation, soit 2.000 de moins qu'il y a 14 jours. Le nombre de personnes hospitalisées est également en baisse depuis 8 jours. Elles étaient 29.741 mardi soir. 

  Mercredi 22 avril, 18h : Le déficit de la Sécu plonge à 41 milliards d'euros
Le coronavirus va faire exploser le déficit de la Sécurité sociale à plus de 41 milliards d'euros, "du jamais-vu" même au plus fort de la crise financière, a prévenu mercredi le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin. Le record de 2010 (28 milliards) est effacé et ce montant "qui peut donner le tournis" reste de surcroît "une hypothèse favorable", a déclaré M. Darmanin lors d'une audition par la commission des Affaires sociales du Sénat. Très loin des...

1,9 milliard de déficit atteints fin 2019, la Sécu se retrouve avec 8 milliards de dépenses nouvelles (achats de masques, primes aux soignants, arrêts pour gardes d'enfants...), mais surtout avec 31 milliards de recettes en moins (cotisations, CSG, TVA...).   Mercredi 22 avril, 13 h : Huit bébés contaminés dans un centre d'accueil au Japon
Vraisemblablement contaminés par un des encadrants, huit bébés et jeunes enfants pensionnaires d'un centre d'accueil à Tokyo, au Japon, ont été testés positifs au Covid-19. Selon les médias japonais, ces derniers ne souffrent pas de forte fièvre mais ont été hospitalisés par mesure de précaution. Les 21 autres pensionnaires, placés sous observation, ont été testés négatifs. Jeudi dernier, un membre de l'équipe encadrante avait été testé positif, ce qui a permis de dépister l'ensemble des enfants.    Mercredi 22 avril, 12 h : Un Ehpad abandonne le confinement du personnel après un contrôle de l'Inspection du travail
Le 17 avril, l'Inspection du travail a ordonné le déconfinement des salariés de la maison de retraite La Compassion au motif que les normes de sécurité et de travail n'étaient pas respectées, a affirmé à l'AFP la direction de l'établissement, confirmant une information du Parisien. La direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi aurait soulevé le fait que le personnel, logé dans des camping-cars, ne pouvait respecter le mètre de distance nécessaire entre deux personnes et qu'il y avait "mise en danger" des professionnels. "Pour moi, les conditions étaient tout à fait correctes [...] La décision avait été prise pour protéger les résidents, pour éviter tout contact du personnel avec l'extérieur et diminuer le risque de contamination du Covid-19", a réagi auprès de l'AFP la directrice de la maison de retraite, Marie-Anne Petrolesi, qui note une "énorme déception" au sein de l'équipe. Pour l'heure, aucun membre du personnel ni aucun des 99 résidents ne présentent de symptôme du Covid-19.

  Mercredi 22 avril, 10 h : Neuf médecins en activité sont décédés du coronavirus en France
Médecin généraliste, âgé de 65 ans, Kabkéo Souvanlasy est décédé ce vendredi 17 avril à l'hôpital Robert-Ballanger d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où il se trouvait en réanimation depuis un mois. L'équipe du service réanimation a "tout fait" pour le sauver, a témoigné auprès de l'AFP sa cousine, Manola Souvanlasy-Abhay, également médecin. D'origine laotienne, le praticien était arrivé en France en 1975 avec sa famille. Réfugié politique, il avait fait ses études de médecine à Rouen et s'était installé en 1987 à Sevran. Au total, 9 médecins en activité sont décédés du coronavirus en France, notamment dans le Grand-Est et en Ile-de-France. Plusieurs autres professionnels de santé ont aussi perdu la vie, dont une infirmière et deux aides-soignants.   Mercredi 21 avril, 8 h : Plus de 110.000 morts en Europe
Selon un bilan établi par l'AFP à partir des sources officielles, 110.000 personnes en Europe ont succombé au Covid-19. Ce qui représente près de deux tiers des décès liés à la maladie dans le monde. Dans le monde, la pandémie a causé au moins 177.822 décès depuis son apparition en décembre à Wuhan. Plus de 2.571.881 cas ont été diagnostiqués dans 193 pays 
et territoires. En Italie, 24.648 personnes sont décédées, 21.717 en Espagne, plus de 20.000 en France et 17.337 au Royaume-Uni. Le pays le plus sévèrement touché en nombre de morts demeure toutefois les Etats-Unis, avec 45.075 décès pour 825.306 cas.   Mercredi 21 avril, 7 h : Près de 5.500 malades en réanimation en France
L'épidémie de Covid-19 a tué 20.796 personnes en France depuis début mars, dont 531 décès enregistrés depuis lundi, mais la pression sur les hôpitaux continue progressivement à s'alléger, a annoncé, mardi soir, le directeur général de la Santé. Au total, 12.900 personnes sont décédées à l'hôpital, soit 387 de plus depuis lundi, et 7.896 dans les Ehpad et autres établissements médico sociaux (+144), a déclaré Jérôme Salomon lors de son point presse quotidien. Mais le nombre de personnes hospitalisées et en réanimation poursuit sa lente décrue. Pour le treizième jour consécutif, le nombre de personnes en réanimation, un indicateur très scruté par les professionnels car baromètre de la pression pesant sur le système hospitalier, est en baisse: 250 personnes de moins en 24 heures, un chiffre toutefois plus élevé que ces derniers jours.  Toutefois, 5.433 personnes demeurent en réanimation.   Mardi 21 avril, 18 h : Le Covid-19 reconnu comme maladie professionnelle pour tous les soignants
S'agissant des soignants (...) nous avons décidé une reconnaissance automatique comme maladie professionnelle, avec indemnisation en cas d'incapacité temporaire ou permanente", a déclaré Olivier Véran, interrogé lors des questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale ce mardi 21 avril. Cette règle s'appliquera aux soignants "quels qu'ils soient" et "quel que soit leur lieu d'exercice, à l'hôpital, en Ehpad ou en ville", a précisé le ministre, en ajoutant que les professionnels "libéraux" bénéficieraient aux aussi de ce mécanisme.

  Mardi 21 avril, 14 h : Attention à la corruption dans le secteur de la santé, alerte le Conseil de l'Europe
L'organe du Conseil de l'Europe chargé de la prévention de la corruption a mis en garde, ce mardi, contre les risques de corruption accrus générés par l'épidémie de Covid-19 dans le secteur de la santé, appelant les Etats à...

un maximum de transparence. "L'éruption de l'épidémie de Covid-19 accroît les risques de corruption" et le secteur de la santé y est particulièrement exposé "du fait de l'urgence des besoins immédiats de fournitures médicales et de la simplification des règles relatives aux passations de marché, de services médicaux surchargés et de personnel médical surmené", s'inquiète le Groupe d'États contre la Corruption (Greco) du Conseil de l'Europe, qui publie des directives pour ses 50 Etats membres.   Mardi 21 avril, 11 h : Les 193 pays de l'ONU réclament un "accès équitable" aux futurs vaccins
Les 193 membres de l'Assemblée générale de l'ONU ont adopté lundi par consensus une résolution réclamant un accès équitable aux futurs vaccins contre le Covid-19. Ils également réaffirmé le "rôle dirigeant crucial" de l'Organisation mondiale de la Santé, mis en cause par les Etats-Unis.
Le texte, initié par Mexico et incluant l'approbation de Washington, demande de "renforcer la coopération scientifique internationale pour combattre le Covid-19 et d'intensifier la coordination", y compris avec le secteur privé. La résolution appelle le secrétaire général de l'ONU à s'assurer que les moyens engagés permettent de garantir un accès et une distribution "justes, transparents, équitables, efficaces, aux outils de prévention, aux tests de laboratoire [...], aux médicaments et futurs vaccins Covid-19". L'objectif doit être "de les rendre disponibles à tous ceux qui en ont besoin, notamment dans les pays en développement", insiste le texte.   Mardi 21 avril, 10 h : Décès d'un médecin généraliste dans les Hauts-de-France
L’ARS Hauts-de-France a été informée du décès du Dr Philippe Lerche, médecin généraliste, survenu le dimanche 19 avril. Âgé de 64 ans, le Dr Philippe Lerche, il exerçait à Villers-Outréaux, dans le Nord. "Au nom de toutes les équipes de l’ARS, je tiens à adresser mes plus sincères condoléances à la famille, aux proches et aux confrères du Dr Lerche. Je tiens également à saluer le courage et l’engagement des professionnels de santé qui, partout dans la région sauvent des vies, aux avant-postes de la lutte collective contre le Covid-19", a salué Étienne Champion, directeur général de l’ARS Hauts-de-France dans un communiqué.   Mardi 21 avril, 8 h : Près de deux millions et demi de cas dans le monde
Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, 2.425.000 personnes ont été atteintes par la maladie. 166.500 en sont décédées, alors que 636.000 autres en ont guéries. Les Etats-Unis sont toujours le pays le plus touché au monde avec 760.000 cas et 40.700 décès. L'Europe compte toujours impactée avec plus d'un million de cas et au moins 100.000 morts, alors que plusieurs pays ont d'ores et déjà entrepris des mesures de déconfinement. L'Espagne enregistre plus de 200.000 cas et près de 21.000 décès. En Italie, 179.000 personnes ont été infectées, et 23.000 ont succombé au virus. La Belgique (plus de 40.000 cas) a dépasse la barre des 5.000 morts, a indiqué le Pr Salomon, lundi, lors de son point quotidien. Et le Royaume-Uni compte 121.000 cas et 16.000 morts.    Mardi 21 avril, 7 h : La barre des 20.000 décès franchie en France
"Ce soir, notre pays franchit un cap symbolique et particulièrement douloureux", a déclaré, lundi soir, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Au cours des dernières 24 heures, 547 nouveaux décès ont été signalés. Au total, 20.265 personnes sont mortes depuis le début de l'épidémie de Covid-19. La pandémie a tué "davantage en France que toutes les épidémies saisonnières de grippe, même les plus sévères, mêmes les plus longues", et "davantage que la canicule de l'été 2003" qui avait fait 19.000 morts, a souligné le directeur général de la Santé. Toutefois, alors que 30.584 personnes sont encore hospitalisées, le nombre de malades hospitalisés en réanimation est en légère baisse pour le douzième jour consécutif, et s'élève à 5.863 (-61). Selon Santé publique France, 114.650 cas ont été confirmés depuis le début de l'épidémie.

  Lundi 20 avril, 14 h : Le Covid-19 révèle les "carences systémiques" des services de santé, selon le G20
Les ministres de la Santé des 20 pays aux économies les plus développées ont tenu, ce dimanche, une réunion virtuelle, organisée par l'Arabie saoudite, actuellement à la tête du G20, un organisme qui a fait l'objet de critiques pour...

son silence initial concernant la pandémie. "Les ministres de la Santé ont reconnu que la pandémie du Covid-19 avait mis en lumière des faiblesses systémiques dans les services de santé", ont-ils indiqué dans un communiqué conjoint. "Cela a également révélé des vulnérabilités dans la capacité de la communauté internationale à prévenir et répondre à des menaces de pandémie", est-il précisé. Le G20 a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de partager les informations entre les états pour contrer la propagation du virus.   Lundi 20 avril, 13 h : Plus de 30 études de recherche en France
Lors d'une conférence de presse virtuelle, organisée par le Premier ministre, le Pr Florence Alder, infectiologue et responsable du programme Discovery, a annoncé que plus de 30 études de recherche sont menées en France pour développer des traitements contre le Covid-19. 1.600 patients ont déjà été inclus dans ces essais. "La recherche active d'un traitement contre le coronavirus est extrêmement active en France", a souligné l'infectiologue. Celle-ci a également fait le point sur ce que l’on sait actuellement sur le Covid-19 et ce que les scientifiques ignorent encore.  

  Lundi 20 avril, 11 h : Vers un traçage géré par une autorité de santé ? 
Les chercheurs franco-allemands chargés d'élaborer la future application de traçage des personnes contaminées par le Covid-19 ont publié, ce samedi, leur proposition technique d'un système, géré par une autorité de santé centralisée, et qui fera l'objet d'un débat parlementaire le 28 et 29 avril en France. Élaboré par les équipes de l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) en collaboration avec les chercheurs de l'institut allemand Fraunhofer, ce protocole, nommé "Robert", repose sur le partage, par les personnes testées positives au Covid-19, d'une liste d'identifiants anonymes correspondant aux personnes qu'elles ont croisées pendant la durée d'incubation du virus et détectées grâce à la technologie sans-fil Bluetooth. Ce protocole n'utilise pas les données de géolocalisation des smartphones. S'il est finalement retenu, il constituera le socle technique de l'application StopCovid, qui doit permettre d'aider à circonscrire l'épidémie de Covid-19 après la sortie du confinement le 11 mai.

  Lundi 20 avril, 10 h : L'hôpital militaire de campagne installé à Mulhouse a réduit sa capacité d'un tiers
Une partie de l'hôpital de campagne des armées, déployé au pied de l'hôpital civil de Mulhouse pour le soulager face à l'épidémie de Covid-19, a commencé à être démontée vendredi, afin de ramener sa capacité de 30 à 20 lits en raison de l'amélioration de la situation. "Nous avons déséquipé la travée 1, qui correspond à un module de10 lits de réanimation de l'Elément militaire de réanimation du Service de santé des armées, le démontage est encore en cours", a indiqué samedi matin à l'AFP le lieutenant Lucie. Cet hôpital de campagne avait accueilli son premier patient le 24 mars, alors que les services de réanimation du Groupe hospitalier régional de Mulhouse Sud Alsace (GHRMSA) étaient saturés. "Il ne s'agit pas de démanteler l'EMR mais de l'adapter aux besoins", a insisté une source au ministère des Armées, soulignant que 13 lits de l'EMR restaient occupés, sur les 20 qui restent "pleinement opérationnels".    Lundi 20 avril, 9 h : Selon l'OMS, de nombreux pays devront revoir leur bilan humain
L'Organisation mondiale de la Santé a estimé, ce vendredi 17 avril, que de nombreux de pays vont devoir revoir leur bilan humain, comme l'a fait la Chine. "C'est quelque chose de difficile à réaliser pendant une crise, identifier tous les cas et identifier tous les morts", a relevé Maria Van Kerkhove, une responsable de la gestion de la pandémie à l'OMS, lors d'une conférence de presse virtuelle, vendredi 17 avril à Genève. "On peut s'attendre à ce que de nombreux pays se retrouvent dans une situation similaire, où ils devront revoir leurs registres et se demander: est-ce qu'on les a tous recensés?" a-t-elle ajouté. La semaine dernière, les Etats-Unis, qui déplorent aujourd'hui plus de 40.000 victimes, avaient accusé la Chine d'avoir sous-estimé son bilan.    Lundi 20 avril, 8 h : Au moins un million de cas en Europe
La pandémie de Covid-19 touche plus de 180 pays dans le monde : 2.403 millions de personnes ont été atteintes par la maladie. 161.400 personnes en sont décédées. 604.311 personnes en sont guéries. Les Etats-Unis demeurent le pays le plus touché au monde avec 759.786 cas et 40.683 décès. L’Europe reste fortement impactée avec 1 million de cas et 104.028 morts. L'Italie déplore 23.660 victimes pour 178.972 cas, l'Espagne, 20.852 morts (200.210 cas), la France avec 19.718 morts et le Royaume-Uni avec 16.060 morts (120.067 cas). La Chine, après avoir revu son bilan à la hausse, dénombre officiellement 82.747 cas dont 4.632 décès et plus de 77.000 guérisons. 

  Lundi 20 avril, 7 h : Près de 20.000 morts en France
En France, 112.606 cas seraient confirmés, a indiqué la Direction générale de la Santé dans son bilan quotidien, dimanche 19 avril.  Un peu plus de 30.000 personnes sont par ailleurs actuellement hospitalisées pour infection Covid-19, dont 890 nouveaux patients ces dernières 24 heures. Au total, 5.744 malades dans un état grave sont pris en charge en réanimation. Au cours des dernières 24H, 137 nouveaux malades ont été admis en réanimation. Le solde reste donc négatif depuis onze jours : il est de 89 patients en moins en réanimation. "La baisse des besoins en matériel et en ressources humaines en réanimation se confirme", note la DGS dans un communiqué. Dans les outre-mer, 118 hospitalisations dont 38 patients en réanimation ont été relevées. Depuis le début de l’épidémie, 36.578 personnes hospitalisées sont rentrées à domicile, 595 au cours des dernières 24 heures, "sans compter les dizaines de milliers de personnes guéries en ville, sans passage par l’hôpital". Depuis le 1er mars, 19.718 décès liés au nouveau coronavirus ont toutefois été signalés (+ 395 décès en 24H) : 12.069 décès dans les hôpitaux et 7.649 décès dans les établissements sociaux et médico-sociaux.

  Vendredi 17 avril, 18 h : Un dispositif de suivi renforcé des malades testés en Ile-de-France
Un dispositif pilote a été lancé vendredi dans plusieurs hôpitaux d'Ile-de-France afin d'accompagner les malades du coronavirus ne présentant pas de symptômes graves, avec la possibilité d'hébergement dans des hôtels pour réduire le nombre de contaminations. Ce dispositif, mis en place par l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), avec l'Agence régionale de santé (ARS) et plusieurs collectivités locales, vise à "contrôler les chaînes de contamination potentielle", a expliqué à l'AFP le préfet de la région Ile-de-France, Michel Cadot. Avec la mise en place du confinement, le nombre de nouveaux cas de contamination recensés par les autorités a sensiblement diminué ces dernières semaines. Mais il reste élevé, notamment en Ile-de-France, où près de de 2.400 personnes se trouvent toujours en réanimation.

Pour mettre en place ce suivi renforcé, trois sites de l'AP-HP se trouvent mobilisés: l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris; l'hôpital Avicenne, en Seine-Saint-Denis; et l'hôpital Bichat (Paris), allié à l'hôpital Louis Mourier, dans les Hauts-de-Seine. Ces sites pilotes, selon l'ARS, seront amenés à proposer un...

"accompagnement sur mesure" aux patients atteints par le Covid-19 et ne nécessitant pas une hospitalisation, afin de les aider à protéger leur entourage.  "Quand on constatera, avec les personnes concernées, que le respect du confinement à domicile n'est pas possible, ou qu'il fait courir un fort risque de contamination, alors on basculera dans la recherche d'un hébergement alternatif", explique Aurélien Rousseau.   Vendredi 17 avril, 16 h : La Russie autorise le traitement avec l'hydroxychloroquine
Le Gouvernement russe a autorisé le traitement des patients atteints de Covid-19 avec l'hydroxychloroquine, dérivée de l'antipaludéen chloroquine, dont l'efficacité fait l'objet d'un débat mondial. Dans un décret publié jeudi soir, le gouvernement russe a donné les instructions en ce sens aux organisations médicales, en précisant que la Chine a offert à la Russie plus de 68.000 boîtes de ce médicament. Le décret a été publié à la suite d'un entretien téléphonique jeudi entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping. L'hydroxychloroquine doit être distribuée aux hôpitaux traitant les patients testés positifs au coronavirus ou soupçonnés d'être infectés. Pour sa part, l'agence russe du contrôle des services médicaux a été chargée d'assurer un suivi pour s'assurer de la sécurité et de l'efficacité du médicament.    Vendredi 17 avril, 14 h : "L'épidémie désormais sous contrôle en Allemagne", selon le Gouvernement
L'épidémie de nouveau coronavirus est désormais "sous contrôle et gérable" en Allemagne, s'est félicité, ce vendredi, le ministre de la Santé, Jens Spahn. "Nous pouvons maintenant dire que cela a réussi, nous avons réussi à passer d'une croissance dynamique à une croissance linéaire, les taux d'infection ont diminué de manière significative", a fait valoir lors d'une conférence de presse le ministre, précisant que l'Allemagne avait testé à ce jour quelque 1,7 million de personnes.   Vendredi 17 avril, 13 h : La Chine dément toute "dissimulation" dans le bilan du Covid-19
Le Gouvernement chinois a démenti vendredi toute "dissimulation" dans le bilan du Covid-19, après une brusque augmentation du nombre de décès comptabilisés dans le pays. "Il n'y a jamais eu aucune dissimulation et nous n'autoriserons jamais aucune dissimulation", a assuré devant la presse un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, après l'annonce de près de 1.300 morts supplémentaires à Wuhan, où le virus est apparu à la fin de l'année dernière.   Vendredi 17 avril, 12 h : Le directeur général de l'OMS remercie Macron pour son "leadership" dans la réponse internationale à la pandémie
Le patron de l'OMS a remercié, ce vendredi, Emmanuel Macron pour son "leadership" dans la réponse internationale à la pandémie de Covid-19 alors que les Etats-Unis ont suspendu leur financement à l'organisation et que le président français a émis des doutes sur la gestion de la crise par la Chine. "Merci beaucoup président @EmmanuelMacron pour votre leadership dans l'action sanitaire internationale", a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur son compte Twitter, après l'appel du dirigeant français à "construire, autour de l'OMS, une initiative forte sur les diagnostics, les traitements et les vaccins accessibles à tous" contre le nouveau coronavirus.

  Vendredi 17 avril, 10 h : Le chanteur Christophe a succombé au Covid-19 à l'âge de 74 ans
L'interprète des Mots bleus, de son vrai nom, Daniel Bevilacqua, avait été hospitalisé et admis en réanimation le 26 mars dans un hôpital parisien, avant d'être transféré à Brest. Selon son épouse, il a succombé à un "emphysème", une malade pulmonaire. En mars, son agent avait évoqué une "insuffisance respiratoire" mais n'avait pas confirmé une affirmation du Parisien selon laquelle il avait été testé positif au Covid-19. Sa famille n'a jamais fait mention du coronavirus dans ses communiqués. Il avait connu le succès une première fois avec Aline, un de ses premiers morceaux. Collaborant avec Jean-Michel Jarre, alors jeune parolier, il a produit coup sur coup en 1973 et 1974 deux de ses albums majeurs, Les Paradis perdus et Les Mots bleus, et leurs inoubliables morceaux titres. 

 

  Vendredi 17 avril, 9 h : Plus de 140.000 morts dans le monde
Selon un comptage de l'AFP, la pandémie de Covid-19 a fait plus de 140.000 morts dans le monde, dont près des deux tiers en Europe, depuis son apparition en Chine en décembre 2019. Au total, 140.902 décès ont été recensés dans le monde (pour 2.125.041 cas), dont 92.900 en Europe (1.082.135 cas), continent le plus touché. Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de morts (31.590), devant l'Italie (22.170), l'Espagne (19.130), la France (17.920) et le Royaume-Uni (13.729). Et en Allemagne, pour la première fois, chaque malade du Covid-19 contamine moins d'une personne. Par ailleurs, soupçonnée d'avoir sous-estimé son bilan du coronavirus, la Chine a annoncé vendredi près de 1.300 morts supplémentaires à Wuhan, berceau de la pandémie. Ce nouveau décompte porte à 4.632 le bilan des décès enregistré en Chine.    Vendredi 17 avril, 7 h : Le nombre d'hospitalisations en baisse pour la deuxième journée consécutive en France
L'épidémie de Covid-19 a fait au moins 17.920 victimes en France depuis début mars, en augmentation de 753 décès en 24 heures, a indiqué jeudi le directeur général de la santé, Jérôme Salomon. Le nombre de patients hospitalisés et de patients graves placés en réanimation sont tous deux de nouveau en baisse (-474 et -209 respectivement), ce qui indique que "la circulation du virus se stabilise à un niveau élevé", a précisé le Pr Salomon. Sur les décès, 11.060 ont été enregistrés à l'hôpital et 6.860 en établissements médico-sociaux, dont une majorité en Ehpad. Le chiffre des patients hospitalisés est en baisse pour le deuxième jour consécutif, à 31.305, avec un solde négatif de 474. Et le chiffre des patients en réanimation, en baisse depuis le 9 avril, s'établit à 6.248, avec un solde négatif de 209. 

    Jeudi 16 avril, 16 h : Les consultations en baisse de 44% chez les médecins généralistes, d’après Doctolib
Les consultations ont baissé de 44% chez les médecins généralistes et de 71% chez les spécialistes depuis le début de la crise du coronavirus, selon des chiffres publiés jeudi par la plateforme de prise de rendez-vous médicaux Doctolib. "La fréquentation des cabinets s'est effondrée depuis le début de l'épidémie", souligne Doctolib dans un communiqué, qui évoque "un phénomène massif de...

renoncement aux soins" depuis la mise en place du confinement. Depuis le mois de janvier, le nombre de consultations dans les cabinets généralistes a ainsi reculé de 44%, selon des données internes de la plateforme médicale.   Jeudi 16 avril, 12 h : "Des manques" dans la gestion du Covid-19 par l'OMS, selon Le Drian
Le ministre des Affaires étrangères a estimé que le fonctionnement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a montré des "manques" dans sa gestion de la crise du Covid-19. "Il y a sans doute des choses à dire sur le fonctionnement de l'OMS, peut-être un manque de réactivité, d'autonomie par rapport aux Etats, peut-être un manque de moyens de détection, d'alerte et d'information, de capacité normative", a estimé Jean-Yves Le Drian lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères du Sénat. "Mais ce n'est pas automatiquement la responsabilité des acteurs de l'OMS, c'est aussi dans les fondamentaux de l'institution et je pense que la crise actuelle devrait nous permettre de revoir le rôle de chacun des grands outils qui existent aujourd'hui", a-t-il précisé. 
Plus tôt, le président des Etats-Unis, Donald Trump, avait décidé de suspendre la contribution des Etats-Unis à l'OMS en pleine crise sanitaire. "C'est dommage, quand il y a une pandémie, que le seul outil de coopération mondiale soit mis en difficulté. L'OMS est un outil important", a réagi le chef de la diplomatie française, jugeant nécessaire de faire en sorte que "demain on ne soit pas dans une situation où l'OMS n'est pas encore suffisamment à maturité de ses fonctions". 
  Jeudi 16 avril, 11 h : Le Conseil d'Etat déboute deux associations qui demandaient un "égal accès aux soins" pour les personnes âgées infectées
Le Conseil d'Etat a rejeté, mercredi, la requête de deux associations qui lui demandaient de "contraindre" l'Etat à fixer des règles pour garantir un "égal accès aux soins" pour les personnes âgées victimes du Covid-19. Dans leur requête, introduite le 2 avril, les associations Coronavictimes et Comité anti-amiante Jussieu mettent en avant une "rupture d'égalité" tant dans l'accès aux soins que dans le traitement de la fin de vie des personnes âgées infectées par le coronavirus, notamment dans en Ehpad. Celles-ci demandaient au Conseil d'Etat "d'enjoindre au Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires afin d'édicter, dans l'urgence, des directives et de mettre en place une organisation pratique pour encadrer la décision de faire bénéficier de soins hospitaliers ou de laisser mourir les personnes qui se trouvent dans les Ehpad ou à domicile et qui sont atteintes par des formes graves du Covid-19".   Jeudi 16 avril, 10 h : Au Pérou, un bébé né contaminé par le Covid-19
Un bébé est né contaminé par le Covid-19 dont était porteuse sa mère, mercredi au Pérou, ont annoncé les autorités sanitaires, qui affirment qu'il s'agit du "deuxième cas" de ce type dans le monde. La mère était porteuse du coronavirus, mais sans ressentir de symptômes, et l'enfant a été "contaminé par sa mère à travers le placenta", a indiqué dans un communiqué l'organisme péruvien de Sécurité sociale qui administre plus de 400 établissements médicaux au Pérou. L'enfant, qui pesait 3,16 kg à la naissance, a vu le jour dans un hôpital de la région de San Martin (centre), où il a été placé à l'isolement avec sa mère. "La mère comme le bébé sont dans un état stable", a précisé le Dr Bardalez à la radio RPP.

  Jeudi 16 avril, 9 h : Pire bilan aux Etats-Unis avec 2.569 décès
Selon l'université Johns Hopkins, les Etats-Unis ont enregistré, mercredi, un nouveau triste record avec près de 2.600 morts supplémentaires du Covid-19 en 24 heures, le plus lourd bilan journalier recensé par un pays. Ce nouveau bilan porte le bilan total depuis le début de l'épidémie à 28.326 morts. "La bataille continue mais les données suggèrent qu'à travers le pays, nous avons passé le pic des nouveaux cas", a déclaré Donald Trump lors de sa conférence de presse quotidienne. Depuis la fin du mois de mars, les Etats-Unis dénombrent le plus grand nombre de cas officiellement déclarés, avec plus de 637.000 contaminations diagnostiquées.  Au total, dans le monde, 2 millions de cas ont été détectés, et au moins 131.000 décès. L'Italie est toujours le deuxième pays le plus endeuillé avec 21.645 morts et plus de 165.000 cas. En Espagne, le bilan quotidien de la pandémie de Covid-19 est reparti en baisse mercredi (523 morts, soit 18.579 au total). Le Gouvernement, qui avait instauré un des confinements les plus stricts d'Europe, commence à évoquer sa levée progressive. Toutefois, le nombre de nouveaux cas confirmés en 24 heures a augemnté à plus de 5.000 après six jours consécutifs de baisse.   Jeudi 16 avril, 8 h : Première baisse des hospitalisations en France
L'épidémie de Covid-19 a fait au moins 17.167 victimes depuis début mars en France, dont 10.643 à l'hôpital, selon le bilan officiel établi, mercredi soir, par le Directeur général de la santé, Jérôme 
Salomon, qui a "salué" une première baisse du nombre d'hospitalisations. Dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux, 6.524 personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie, des chiffres en forte hausse sur les dernières 24 heures, liés à un "rattrapage" dans les remontées de données. Toutefois, pour la première fois depuis le début de l'épidémie, le nombre de patients hospitalisés a reculé, avec "513 personnes hospitalisées en moins" par rapport à mardi grâce aux "sorties qui sont nombreuses". Par ailleurs, le solde de cas graves en réanimation (en prenant en compte les entrées et les sorties) continue de diminuer pour le septième jour consécutif (-273 cas). "Une légère baisse des besoins en réanimation se confirme", mais "il existe toujours de fortes tensions dans certaines régions", a souligné le Pr Salomon, précisant que 6.457 patients étaient toujours en réanimation mercredi soir.    Mercredi 15 avril, 16 h : Une prime de 500 à 1.500 euros pour les soignants mobilisés pendant le coronavirus
A l’issue du Conseil des ministres ce mercredi 15 avril, le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé le montant de la prime pour le personnel des hôpitaux qui luttent pour endiguer l’épidémie de Covid-19. Celle-ci s’élèvera à 1.500 euros pour les soignants qui ont géré la crise sanitaire dans les 30 départements les plus touchés, ainsi que ceux travaillant dans l’un des 108 établissements de santé Covid + de France. Pour les autres professionnels de santé des hôpitaux, elle sera de...

500 euros, a précisé le chef du Gouvernement. Elles seront “nettes de tout”, donc exemptes de charges et d’impôts.   Mercredi 15 avril, 14 h : 18 millions de personnes devraient rester confinées après le 11 mai, selon Delfraissy
Alors que le président de la République a annoncé, lundi 13 avril, le déconfinement progressif des Français, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy a indiqué ce mercredi que 18 millions de personnes à risque devraient toujours rester chez elles après cette date.  "Pour combien de temps, je ne sais pas. En attendant peut-être un médicament préventif", a-t-il ajouté devant la commission des lois du Sénat. Les personnes concernées sont celles âgées de plus de "65 ou 70 ans", celles ayant une ALD, les jeunes ayant une pathologie, mais aussi celles souffrant d'obésité. Par ailleurs, le président du Conseil scientifique a précisé que le déconfinement des autres citoyens serait conditionné à plusieurs éléments, outre le respect des mesures d'hygiène. "Je suis extrêmement clair : si on n'a pas les pré-requis il faut rester confinés" et "s'il faut retarder de quelques jours parce qu'on n'est pas prêt, il faudra retarder de quelques jours", a-t-il expliqué. Ces "pré-requis opérationnels et techniques" sont, notamment, la disponibilité d'un nombre de tests de dépistage du virus suffisant et la mise en place d'un système de traçage des contacts des nouveaux cas détectés.   Mercredi 15 avril, 12 h : Le site maladiecoronavirus.fr utilisé 4 millions de fois
Mis en place par l'AP-HP et l'Institut Pasteur, le site maladiecoronavirus.fr a déjà été utilisé 4 millions de fois. Cette plateforme permet de conseiller les personnes qui pensent être contaminées par le Covid-19. "Cela a permis de significativement désengorger le 15 en Ile-de-France", avec une forte baisse du nombre des appels non urgents, a expliqué Cédric O devant la commission des Affaires économiques du Sénat. Ce dernier a, par ailleurs précisé que le site avait permis de mettre en évidence les symptômes de perte du goût et de l'odorat pour les personnes atteintes, mais aussi de voir l'évolution, sur le plan géographique de l'épidémie, les internautes devant effectivement entrer leur code postal.    Mercredi 15 avril, 10 h : Les Etats-Unis suspendent leur contribution à l'OMS
Premier bailleur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avec plus de 400 millions de dollars par an, les Etats-Unis vont arrêter de la financer le temps d'évaluer son rôle "dans la mauvaise gestion et la dissimulation de la propagation du coronavirus", a déclaré Donald Trump. Ce dernier reproche à l'agence de l'ONU de s'être alignée sur les positions de la Chine, que Washington accuse d'avoir caché la gravité du virus lorsqu'il y a fait son apparition en fin d'année 2019. Ce qui, a-t-il estimé, a empêché de contenir l'épidémie "à sa source avec très peu de morts". Cette décision a aussitôt été dénoncé par l'ONU. Selon le secrétaire général, ce n'est "pas le moment de réduire le financement des opérations" de l'OMS, qui "doit être soutenue car elle est absolument essentielle aux efforts du monde pour gagner la guerre contre le Covid-19".
 

  Mercredi 15 avril, 8 h : Plus lourd bilan en 24 heures en France, avec 762 décès de plus
Selon un nouveau bilan de la direction générale de la Santé, l'épidémie de coronavirus a fait au moins 15.729 morts depuis le 1er mars, dont 10.129 à l'hôpital et 5.600 dans les établissements médico-sociaux (5.470 en Ehpad) - dont 1.500 rien que pour la région Grand Est. Soit 762 décès supplémentaires par rapport au décompte de lundi soir. Il s'agit-là du plus important bilan quotidien depuis le début de l'épidémie. Le précédent bilan le plus lourd enregistré sur une période de 24 heures remontait au 6 avril, avec 605 décès enregistrés dans les hôpitaux mais les décès en établissements médico-sociaux n'étaient alors pas encore comptabilisés quotidiennement. D'après "les premières analyses des certificats de décès, qui portent sur près de 6.000 certificats de décès analysés, la moyenne d'âge des personnes décédées est de 81 ans, 68% de ces personnes présentaient des comorbidités de type pathologies cardiaques, hypertension sévère, pathologies neuro-dégénératives, diabète ou cancer", a déclaré le Pr Salomon. Mardi soir, 6.730 patients dans un état grave se trouvaient toujours en réanimation, soit un solde de -91 par rapport à lundi. "La baisse des besoins de réanimation se confirme, même si le chiffre reste très élevé", a relevé Jérôme Salomon.
  Mardi 14 avril, 17 h : Les conditions d'exercice assouplies pour les médecins étrangers
Le Gouvernement a assoupli les conditions d'exercice pour les médecins étrangers, en autorisant par exemple ceux qui n'avaient pas le droit d'exercer à remplir des fonctions "non médicales". Dans un document intitulé "communication sur les possibilités pour les établissements de santé de recruter des praticiens à diplôme hors Union européenne dans le cadre du Covid-19", publié lundi, le ministère de la Santé détaille les trois cas dans lesquels ces médecins peuvent exercer. L'évolution la plus marquée concerne "les praticiens qui ne sont pas actuellement en exercice et qui n'ont pas encore satisfait à la procédure d'autorisation d'exercice". Les candidatures seront examinées pour leur permettre d'exercer "à titre dérogatoire" des fonctions non médicales (accueil, orientation...). Il s'agit de ceux qui ont déjà tenté les épreuves de...

vérification des connaissances pour obtenir une équivalence mais qui n'ont pas réussi le concours ces trois dernières années. Pour cela, ils devront déposer un dossier auprès des ARS chargées de les mettre en relation avec des établissements.
 

  Mardi 14 avril, 16 h : La FMF dénonce un "risque inutile" lié à la réouverture des écoles le 11 mai
Interrogé sur France Info, le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon, a estimé que la réouverture progressive des crèches, écoles, collèges et lycées à partir du 11 mai ferait courir "un risque inutile". "Les enfants n'obéissent pas forcément aux consignes, ils vont naturellement jouer ensemble et ils risquent de ramener le virus à la maison", a-t-il indiqué.  "J'ai entendu ce qu'a dit le président sur les inégalités que ça crée au niveau des élèves, selon les familles. Mais je pense que c'est prématuré. On s'attendait tous à ce qu'il décrète des vacances jusqu'en septembre", a-t-il ajouté. 
  Mardi 14 avril, 14 h : Les personnes âgées confinées encore plusieurs mois, avertit l'UE
"Sans vaccin il faut limiter autant que possible les contacts des seniors", notamment ceux qui vivent dans les maisons de retraite, a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, dans le quotidien allemand Bild, paru dimanche. "Je sais que c'est difficile et que l'isolement pèse mais c'est une question de vie ou de mort, nous devons rester disciplinés et patients", a-t-elle dit, précisant qu'elle espérait le développement d'un vaccin un laboratoire européen "vers la fin de l'année".    Mardi 14 avril, 11 h : "Un vaccin est nécessaire pour interrompre totalement la transmission" du Covid-19, déclare l'OMS
L'OMS a estimé, ce lundi 13 avril, que la mise au point d'un vaccin "sûr et efficace" était nécessaire pour interrompre totalement la transmission du Covid-19, qui a fait près de 115.000 morts dans le monde. "L'ère de la globalisation signifie que le risque de réintroduction et de résurgence du Covid-19 va continuer. Au final, la mise au point et la distribution d'un vaccin sûr et efficace vont être nécessaires pour interrompre totalement la transmission", a souligné le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

  Mardi 14 avril, 10 h : Le Covid-19, dix fois plus mortel que le H1N1, selon l'OMS
Le nouveau coronavirus est dix fois plus mortel que le virus responsable de la grippe A (H1N1), apparue fin mars 2009 au Mexique, ont indiqué lundi les autorités sanitaires mondiales, appelant à un déconfinement "lent". "Les données recueillies dans plusieurs pays nous donnent une image plus claire de ce virus, de son comportement, de la manière de l'arrêter. Nous savons que le Covid-19 se répand rapidement et nous savons qu'il est mortel : 10 fois plus que le virus responsable de la pandémie de grippe de 2009", a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève, lundi 13 avril.

  Mardi 14 avril, 7 h : Plus de 116.000 morts dans le monde
La pandémie de Covid-19 continue de s’étendre dans le monde : 185 pays sont touchés et plus de 1.870.000 personnes sont atteintes. 441 300 personnes sont guéries, mais 116.000 autres ont succombé au virus. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché au monde avec plus de 560.000 cas dont plus de 22.100 décès. L’Europe demeure l’épicentre de la pandémie avec plus de 892.000 cas et plus de 76.800 morts. L'Espagne (plus de 18.000 décès) et l'Italie (plus de 20.000 décès) voient leur nombre de cas diminuer de jour en jour mais la prudence reste de mise.   Lundi 13 avril, 20 h 30 : Le confinement strict prolongé jusqu'au 11 mai
Alors que le Covid-19 a fait près de 15.000 victimes en France (9.588 à l'hôpital et 5.379 dans les établissements médico-sociaux), le président de la République a annoncé, dans une allocution télévisée, le prolongement du confinement strict jusqu'au 11 mai. Emmanuel Macron a également reconnu un manque de préparation et des "ratés". Même si "l'épidémie commence à marquer le pas", (...) il y a eu "des insuffisances comme dans tous les pays du monde, nous avons manqué de blouses, de gants, de gel hydro-alcoolique, nous n'avons pas pu distribuer autant de masques que nous l'aurions voulu", a-t-il déclaré, précisant qu'il faudra tirer toutes les conséquences "en temps voulu".

  Lundi 13 avril, 19 h : Près de 15.000 victimes en France
Lundi soir, la direction générale de la Santé a annoncé que 98.076 cas ont été recensés depuis le début de l'épidémie en France. 32.113 personnes sont actuellement hospitalisées pour infection à Covid-19, "soit 287 de plus qu'hier en tenant compte des sorties", note la DGS dans un communiqué. Au total, 6.821 cas graves, placés en réanimation, ont été détectés. Au cours des dernières 24 heures, 227 nouveaux malades ont été admis en réanimation. "Le solde des admissions en réanimation, qui représente le nombre total de patients à prendre en charge en plus chaque jour est pour le cinquième jour consécutif négatif de 24 patients", note la DGS. Depuis le début de l'épidémie, 15.000 personnes ont succombé au Covid-19. A l’hôpital, 9.588 décès sont à déplorer depuis le 1er mars, 5.379 dans les établissements sociaux et médico-sociaux. Toutefois, plus de 27.000 personnes sont, elles, sorties guéries de l'hôpital.    Vendredi 10 avril, 20 h :  Pas de pénurie aujourd'hui de médicaments de réanimation, assure le Leem
Le président du Leem, la fédération de l'industrie pharmaceutique en France, Frédéric Collet, a assuré qu'il n'y avait "pas de pénurie aujourd'hui" sur les produits utilisés en réanimation pour les patients atteints de Covid-19, mais une "vigilance", vendredi, sur la radio France Info. La crise du nouveau coronavirus "crée typiquement une tension qui est liée aux détresses respiratoires, donc aux produits de réanimation, donc aux produits d'anesthésie", a-t-il constaté. "Sur ces produits-là, nous n'avons pas de pénurie aujourd'hui, mais nous avons des points de vigilance et des points d'attention sur lesquels nous travaillons avec [...] les autorités de santé", a-t-il poursuivi. "Nous suivons ça laboratoire par laboratoire, ligne de médicament par ligne de médicament, à chaque instant, avec l'Agence du médicament pour justement avoir de la visibilité", a expliqué Frédéric Collet, également président de Novartis France. Interrogé sur la possibilité de produire rapidement et massivement en France et en Europe des traitements qui seraient validés après les essais en cours, il a indiqué qu'il s'agissait d""un enjeu" sur lequel les laboratoires travaillaient. 
  Vendredi 10 avril, 19 h :  Le pape compare les soignants décédés à des soldats "morts au front"
"Les médecins, infirmiers, infirmières, soeurs, prêtres" qui sont décédés en combattant la pandémie de coronavirus, sont "morts au front comme des soldats qui ont donné leur vie par amour", a déclaré vendredi le pape François à la télévision Rai1. Le souverain pontife a estimé que ces hommes et femmes rejoignaient la liste des... "crucifiés de l'Histoire". Il s'exprimait par téléphone dans une émission consacrée au Vendredi Saint, qui commémore la crucifixion et la mort de Jésus.   Vendredi 10 avril, 18 h : L'OMS craint "une résurgence mortelle" de la pandémie en cas de déconfinement hâtif Une levée prématurée des mesures de confinement prises pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus pourrait entraîner une "résurgence mortelle" de la pandémie, a prévenu vendredi le patron de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Je sais que certains pays préparent déjà la transition pour sortir des restrictions de confinement. Comme tout le monde, l'OMS aimerait voir les restrictions levées. Mais lever les restrictions trop rapidement pourrait entraîner une résurgence mortelle" de la pandémie, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Le reflux [de la pandémie] pourrait être aussi mortel que sa propagation s'il n'est pas géré convenablement", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse virtuelle à Genève, siège de l'agence onusienne.     Vendredi 10 avril, 16 h : Les étudiants en médecine demandent le report de la réforme du deuxième cycle 
Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) révèle que la Conférence des doyens a demandé le report de la réforme du deuxième cycle d’un an. “Aujourd’hui, les étudiants déplorent le manque de préparation de leurs facultés et l’absence des textes réglementaires nécessaires pour aboutir à la mise en place de la réforme du deuxième cycle en 2020”, martèle l’Anemf qui rappelle que les étudiants actuellement en DFGSM3 ne “souhaitent pas voir leurs attentes réduites à néant” par une absence de volonté des formations de mettre en place correctement cette réforme. 

   Vendredi 10 avril, 14 h : La Croix-Rouge et WWF lancent une consultation sur l'après-Coronavirus
La Croix-Rouge et WWF lanceront samedi, jusqu'au 25 mai, une consultation des citoyens "pour construire ensemble le monde d'après la crise Covid-19", le coronavirus ayant montré des fragilités du système actuel. "Cette crise nous a frappé par rapport à la fragilité de nos sociétés", a expliqué à l'AFP Véronique Andrieux, directrice de WWF France. "Cette crise sanitaire est intimement liée à la crise écologique, c'est la conséquence des choix économiques de production et de consommation de nos sociétés", poursuit-elle. Cette consultation en ligne est accessible à partir de vendredi sur la plateforme make.org (inventonslemondedapres.org)   Vendredi 10 avril, 11 h : Sanofi promet de donner 100 millions de doses d'hydroxychloroquine
Le laboratoire français Sanofi a annoncé, ce vendredi, faire don de 100 millions de doses d'hydroxychloroquine à une cinquantaine de pays pour traiter les malades atteints du Covid-19. L'entreprise, qui affirme avoir reçu "un nombre croissant de demandes émanant de Gouvernements du monde entier", a augmenté sa capacité de production de 50% et prévoit de la quadrupler d'ici à l'été. Mais l'efficacité de l'hydroxychloroquine ou la sécurité de son emploi n'ont pas encore été prouvées, les preuves cliniques actuelles étant "insuffisantes", a prévenu le laboratoire, qui travaille sur un vaccin contre le nouveau coronavirus. "Il convient de souligner que les résultats des études en cours ne sont pas encore disponibles et que ceux-ci peuvent être positifs mais aussi négatifs", a insisté le groupe. "Sanofi continuera de faire don du médicament aux gouvernements et aux hôpitaux si les études cliniques en cours sont concluantes", a ajouté le labo.

  Vendredi 10 avril, 10 h : Un nouveau médecin généraliste décède dans le Haut-Rhin
Le Dr Pierre Gilet, médecin dans le Haut-Rhin, est décédé du Covid-19 ce mercredi 8 avril, à l'âge de 64 ans. Celui-ci exerçait dans la commune de Dannemarie, un secteur classé rouge par l’ARS en raison d’une démographie médicale vieillissante et d’un manque de relève, a annoncé L'Alsace. Selon le quotidien local, ses confrères les Dr Pierre Damais et Carole Eygasier se disent "effondrés".  Le praticien avait présenté les premiers symptômes à la mi-mars et avait été hospitalisé le 22 mars, à Mulhouse. "Il est mort en travaillant, il est mort au front", a confié son confrère le Dr Damais. Père de trois enfants, le généraliste, également ancien médecin capitaine des sapeurs-pompiers, était décrit comme "un médecin de campagne à l’ancienne", sympathique et dévoué.   Vendredi 10 avril, 9 h : L'AP-HP annonce le décès de deux personnels
Ce jeudi était une triste journée pour l'AP-HP. Deux personnels de l'Assistance-Hôpitaux publique de Paris sont, en effet, décédés. L’un est décédé au sein de la réanimation de l’hôpital Bichat. Il avait intégré cet hôpital en 1980 comme agent hospitalier et exerçait le métier de vaguemestre. L’autre est décédé à son domicile. Il travaillait depuis 1993 en qualité d’électricien de maintenance à l’hôpital Antoine-Béclère, à Clamart. "Des hommages seront rendus au sein des hôpitaux concernés", a annoncé l'AP-HP dans un communiqué. Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, s’est par ailleurs entretenu avec les familles et a, au nom de tous les personnels de l’AP-HP, témoigné de tout son soutien.    Vendredi 10 avril, 8 h : Le bilan dans le monde
Selon un comptage de l'AFP, plus d'un million et demi de cas d'infection par le Covid-19 étaient officiellement déclarés dans le monde jeudi soir, dont plus de 96.700 décès. Les Etats-Unis restent le pays le plus touché en nombre de cas. Selon l'université Johns Hopkins, plus de 460.000 cas et 16.478 décès ont été signalés. L'Europe demeure le continent ayant recensé le plus de cas (811.723) et de décès (65.811). L'Italie affiche le plus grand nombre de décès (18.279), suivie par l'Espagne (15.238), la France (12.210) et le Royaume-Uni (7.978).   Vendredi 10 avril, 7 h : Première baisse en réanimation en France
Lors de son point presse habituel, jeudi, le Pr Salomon, directeur général de la Santé, a annoncé que plus de 30.000 personnes ont été hospitalisées, contaminées par le Covid-19. 7.066 cas graves se trouvent actuellement en réanimation, soit 82 de moins que mercredi en tant compte des sorties. Il s'agit de la première baisse des besoins de réanimation enregistrée en 24 heures depuis le début de l'épidémie.  33% de personnes en réa ont moins de 60 ans et 61% ont entre 60 et 80 ans. "Nous sommes en train progressivement de freiner l'épidémie", a déclaré Jérôme Salomon. Toutefois, en milieu hospitalier 412 décès supplémentaires ont été enregistrés en 24 heures. Au total, 12.210 morts au total en France depuis son début en mars, dont 8.044 à l'hôpital et 4.166 dans les Ehpad et établissements médico-sociaux. 

  Jeudi 9 avril, 21 h : Boris Johnson est sorti des soins intensifs
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, contaminé par le nouveau coronavirus, est sorti jeudi soir des soins intensifs où il avait été transféré lundi soir, mais il demeure hospitalisé, a annoncé son porte-parole.  "Le Premier ministre a été transféré des soins intensifs vers un autre service de l'hôpital, où il sera placé sous surveillance étroite durant la phase initiale de sa guérison", a-t-il indiqué dans un communiqué.      Jeudi 9 avril, 16 h : Emmanuel Macron rencontre le Pr Raoult à Marseille
Après avoir salué les soignants en première ligne à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), ce jeudi matin, le chef de l'Etat rend visite, cet après-midi, au Pr Didier Raoult à Marseille, a annoncé l'Elysée. Il a été accueilli aux alentours de 15 h 45 à l'IHU Méditerranée. Ils feront le point sur les traitements contre le coronavirus. L'Elysée a expliqué mercredi que le président allait,... avant ce rendez-vous avec les Français, "consulter un grand nombre d'acteurs publics et privés, français, européens et internationaux, afin d'échanger avec eux sur les grands enjeux relatifs au Covid-19 et de préparer les décisions qui seront annoncées lundi aux Français".

  Jeudi 9 avril, 15 h : La chimie française produit près de 300.000 litres par jour de gel hydroalcoolique
Selon un nouveau bilan publié jeudi par la fédération France Chimie, la production de gel hydroaloolique par les entreprises du secteur chimique français atteint près de 300.000 litres par jour, soit trois fois plus qu'il y a trois semaines. La production des chimistes, qui vient renforcer celles des fabricants traditionnels de solution hydroalcoolique, est réalisée à la fois par des grands groupes, des entreprises de taille intermédiaire de la chimie fine pharmaceutique et des PME, souligne la fédération. Certaines de ces entreprises ont choisi de réserver une partie de leur production pour des dons à différents établissements de santé, et aux services de pompiers, gendarmes ou communes avoisinantes, selon le communiqué.

  Jeudi 9 avril, 11 h : Plus d'un Parisien sur dix a quitté la capitale depuis le confinement
Selon une étude de l'Insee, publiée mercredi et basée sur des données anonymes issues du réseau de téléphonie Orange, Paris intra-muros s'est vidée de 11% à 12% de ses habitants depuis le début du confinement, et même de 22% à 23% si on prend en compte ceux qui y séjournent sans y résider. Les deux tiers de cette baisse s'expliquent par le nombre important de personnes qui, habituellement, séjournent à Paris sans y résider, et qui ont pour beaucoup quitté la capitale depuis le début de la crise épidémique (comme les étudiants ou les touristes). Un tiers de cette baisse est cependant dû au départ des Parisiens eux-mêmes, dont beaucoup ont rejoint leur résidence secondaire. Selon l'Insee, cette situation concerne environ 189.000 personnes, soit 11% à 12% des Parisiens qui étaient effectivement présents à Paris juste avant le début du confinement.   Jeudi 9 avril, 9 h : Le confinement prolongé au-delà du 15 avril
L'Élysée a annoncé, ce mercredi, la prolongation du confinement au-delà du 15 avril, suivant le dernier avis du Conseil scientifique. "Il est beaucoup trop tôt pour se projeter sur le déconfinement, a expliqué l'un de ses membres, le docteur Pierre-Louis Druais. L’urgence est de poursuivre cet effort pour qu’il soit salutaire." Le chef de l'Etat, Emmanuel Macron, va par ailleurs prendre la parole lundi soir pour esquisser une sortie de crise. 

  Jeudi 9 avril, 8 h : Triste nouveau record aux Etats-Unis
Avec plus de 420.000 de contaminations, les Etats-Unis ne cessent de voir se propager la pandémie. Par ailleurs, pour la deuxième journée consécutive, le pays a enregistré près de 2.000 morts liées au Covid-19, selon l'université Johns Hopkinse. Il s'agit dy pire bilan quotidien dans le monde depuis le début de la pandémie. Au total, 14.695 décès ont ainsi été recensés dans le pays.
Plus globalement, aux quatre coins de la planète, plus d'un million et demi de personnes sont contaminées (1.502.478). Au moins 87.000 victimes sont à déplorer. L'Europe reste l'épicentre de cette pandémie. Et l'Italie (139.422 cas et 17.669 morts) et l'Espagne demeurent les pays les plus touchés. (146.690 cas, 14.555 morts).    Jeudi 9 avril, 7 h : Près de 11.000 décès en France
L'épidémie de coronavirus a fait 10.869 victimes au total en France depuis le début de l'épidémie, soit 541 décès de plus en 24 heures, a indiqué mercredi le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, lors d'un point quotidien. Ce nouveau bilan ne comprend toutefois pas de nouveaux chiffres en provenance des Ehpad et des établissements médico-sociaux, qui n'ont pu être actualisés en raison d'un "problème technique", a-t-il précisé. 7.148 cas graves en réanimation ont été signalés. "Un record absolu en France" depuis le début de l'épidémie, a indiqué Pr Salomon. Toutefois, avec les sorties, l'augmentation nette du nombre de patients en réanimation est de moins en moins forte.


Mercredi 8 avril, 16 h : France Culture et l'APH-HP lancent une radio pour les malades du Covid-19
L'idée est venue de Michèle Levy-Soussan, responsable de l'unité mobile d'accompagnement et de soins palliatifs de l'hôpital Pitié-Salpêtrière-AP-HP, qui s'est adressée à France Culture. "Pour les patients hospitalisés, la question de l'isolement a vite émergé comme une dimension essentielle de cette crise sanitaire," commente la praticienne dans un communiqué de Radio France. "Les soignants, privés aussi de la présence des familles auprès des patients, deviennent alors passeurs de mots, et il nous fallait inventer de nouvelles formes de liens." 
Appelée "Culture et compagnie", la radio offre "aux personnes malades un accompagnement précieux dans cette épreuve, avec une variété de contenus apaisants et divertissants, choisie avec les équipes de l'AP-HP et composée de lectures, d'émissions de découverte ou encore de programmes de relaxation et de méditation. On y écoute, par exemple, l'historien Michel Pastoureau parler de la figure du coq, le psychiatre... Christophe André de nostalgie, ou un documentaire sur Coluche, qui incite à "rire de tout". Cette radio est disponible sur le site internet de France Culture. La boucle d'émissions, qui dure une trentaine d'heures, sera renouvelée chaque semaine, avec les retours des soignants, et pour une durée encore indéterminée. 

  Mercredi 8 avril, 13 h 45 : Le directeur de l'ARS Grand Est limogé
Christophe Lannelongue, directeur de l'Agence régionale de Santé Grand Est, a annoncé à l'AFP que le Gouvernement avait mis fin mercredi à ses fonctions. Ce dernier avait suscité un tollé en disant qu'il n'y avait pas de raison d'interrompre les suppression de postes au CHRU de Nancy. "Le directeur de cabinet du ministre de la Santé m'a contacté ce matin pour me dire que le Gouvernement souhaitait mettre fin à mes fonctions en raison du débat sur le CHU de Nancy", a-t-il expliqué. A la suite de sa déclaration controversée, le Premier ministre, Edouard Philippe, avait tenté de calmer la situation en assurant que les plans de réorganisation des établissements de santé étaient "évidemment suspendus".   Mercredi 8 avril, 13 h : ​Pas de sortie de confinement avant que les réanimations soient "soulagées", selon le Conseil scientifique
"Avant d'envisager une sortie du confinement, le Gouvernement devra s'assurer que l'objectif" de "soulager les services de réanimation français" est "atteint", "sur la base d'indicateurs épidémiologiques", souligne le Conseil scientifique dans un texte transmis la semaine dernière au Gouvernement. Selon l'instance, "une réduction du nombre de cas Covid-19 sur le territoire national" doit être observée avant de décider de la sortie du confinement, et il est nécessaire de "s'assurer que les éléments d'une stratégie post-confinement seront opérationnels".
"Idéalement", la réduction du nombre de malades "devra être suffisamment importante pour que la détection des nouveaux cas de façon systématique redevienne possible" afin de "contrer précocement les reprises de l'épidémie" en appliquant "rapidement les mesures de contrôle auprès des cas et de leurs contacts". D'après les experts, l'immunité de la population face au coronavirus est actuellement "très vraisemblablement inférieure à 15%" et ne peut donc pas encore jouer un rôle dans le contrôle de l'épidémie. Pour rappel, dès le 24 mars, le Conseil scientifique estimait que le confinement durerait "vraisemblablement au moins six semaines".   Mercredi 8 avril, 11 h : Le Gouvernement planche sur une application pour enrayer l'épidémie
Dans un entretien au Monde, Olivier Véran et Cédric O, ministre de la Santé et secrétaire d’Etat au numérique, ont annoncé que le Gouvernement venait de lancer le projet "StopCovid" en vue de développer une application qui pourrait limiter la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission. "Nous en sommes à une phase exploratoire, mais nous ne voulons fermer aucune porte",  ont-ils expliqué.  "L'idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d'être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner", ont précisé les ministres, assurant que le Gouvernement ne travaillait que sur l'hypothèse d'une installation "volontaire". Celle-ci "pourra être désinstallée à tout moment". 

  Mercredi 8 avril, 10 h : Une attestation nécessaire pour entrer sur le territoire français dès aujourd'hui
Dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, les voyageurs entrant sur le territoire français seront tenus d'être munis d'une attestation à partir de ce mercredi, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Trois attestations différentes ont été mises en ligne sur le site du ministère. Il peut s'agir d'un voyage depuis l'étranger vers la France métropolitaine, d'un déplacement depuis l'étranger vers une collectivité d'Outre-mer, ou un déplacement de la France métropolitaine vers les Outre-mer.

  Mercredi 8 avril, 8 h : Près de 2.000 morts en 24 h aux Etats-Unis, pire bilan journalier mondial
Au total, 75.538 décès ont été recensés dans le monde, dont 53.928 en Europe, continent le plus touché. Avec 16.523 morts, l'Italie est toujours le pays au monde comptant le plus de décès, suivi de l'Espagne (13.798), des États-Unis, plus de 11.000, dont 2.000 en 24 heures. Depuis le début de la pandémie de Covid-19, 1.350.759 cas ont été officiellement déclarés dans le monde, dont plus de la moitié en Europe (708.898), 384.947 aux États-Unis et au Canada et 122.348 en Asie (4.308 décès).   Mercredi 8 avril, 7 h :  La barre des 10.000 décès franchie en France
D'après la direction générale de la Santé, 30.000 personnes contaminées sont actuellement hospitalisées, soit 305 personnes de plus admises en 24 heures. Au total, 7.131 cas graves, placés en réanimation, ont été enregistrés. 34% d'entre eux ont moins de 60 ans et 61% ont entre 60 ans et 80 ans. 104 personnes ont moins de 30 ans. Toutefois, "les sorties quotidiennes sont de plus en plus nombreuses", note le Pr Salomon. En Outre-mer, 145 hospitalisations ont été relevées, dont 44 en réa, et 161 personnes sont guéries. Au total, un peu moins de 20.000 personnes sont sorties de l'hôpital.

En parallèle, 4.553 établissements sociaux et médico-sociaux, dont 2.958 Ehpad, ont signalé un épisode concernant "un ou plusieurs" cas de Covid-19 à Santé publique France. Au total, 30.902 cas confirmés ou possibles y ont été signalés depuis le 1er mars. En termes de décès, 7.091 (dont 82% de personnes de plus de 70 ans) sont décédées à l'hôpital et 3.237 en établissement social et médico-social, soit 10.328 victimes.    Mardi 7 avril, 14 h : Les pharmaciens veulent vendre des masques "non sanitaires"
Suivant la nouvelle doctrine des autorités sanitaires, les pharmaciens "souhaitent que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour (leur) permettre de distribuer cette catégorie de masques", indiquent l'Ordre, la FSPF et l'Uspo dans un communiqué. Pour cela, il faudrait que les "masques alternatifs" soient "inclus dans... la catégorie" des "équipements de protection individuelle respiratoire", ou dans "la liste des marchandises pouvant être commercialisées en officine", expliquent ces trois organisations. "Cette possibilité permettrait de s'adapter à l'évolution de la position du Gouvernement", souligne la présidente de l'Ordre des pharmaciens, Carine Wolf-Thal.

  Mardi 7 avril, 13 h : L'Académie de médecine pour un déconfinement par région
L'Académie nationale de médecine prône un futur déconfinement par région, avec de strictes restrictions sur les déplacements et le maintien de mesures de "distanciation sociale", dans une recommandation reçue mardi. Elle recommande ainsi que "la sortie du confinement soit décidée sur la base de la région et non par classe d'âge (et) que cette sortie ne soit autorisée que dans les régions dans lesquelles une décroissance nette du nombre des patients Covid-19 devant être hospitalisés et un retour des besoins de réanimation à l'état pré-épidémique sont observés". L'Académie souhaite que les habitants d'une région en déconfinement "ne soient pas autorisés à se rendre dans une région encore en situation de confinement" et prône "le maintien de l'interdiction des rassemblements (sauf cas exceptionnels...), le maintien des mesures barrières sanitaires, mais aussi leur renforcement par le port obligatoire d'un masque grand public anti-projection, fût-il de fabrication artisanale, dans l'espace public".   Mardi 7 avril, 11 h : Le Parlement européen à Strasbourg transformé en centre de dépistage
"Nous avons rendu possible avec le président David Sassoli que le Parlement européen fasse de ses bâtiments strasbourgeois, le temps de la crise, un centre de dépistage et un centre de consultations Covid-19", a déclaré la secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA). Elle a ajouté que cela "devrait prendre forme ces prochains jours" en lien avec la préfecture du Bas-Rhin et la ville de Strasbourg.   Mardi 7 avril, 10 h : Le monde manque de 6 millions de professionnels infirmiers, assure l'OMS
En pleine pandémie de Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a prévenu mardi que la planète manquait de près de 6 millions de professionnels infirmiers. Un rapport sur l'état de l'offre infirmière dans le monde de l'agence de l'ONU, la campagne internationale Nursing Now et le Conseil international des infirmières (ICN), montre qu'un peu moins de 28 millions de professionnels infirmiers exercent dans le monde. Entre 2014 et 2018, leur nombre a augmenté de 4,7 millions mais "il reste un déficit de 5,9 millions d'infirmiers", les manques les plus criants se trouvant dans les pays les plus pauvres d'Afrique, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient et Amérique du Sud.

Les trois organisations appellent les Etats à identifier les besoins urgents et à faire une priorité de l'investissement dans la formation, l'emploi et l'encadrement. La patron de l'ICN, Howard Catton, a noté que les taux d'infection, les erreurs médicales et les taux de mortalité sont "plus élevés quand il y a trop peu d'infirmières". Mary Watkins, co-autrice du rapport, s'est inquiétée de ce que les pays les plus riches ne formant pas suffisamment de professionnels dépendent de l'immigration et, de fait, aggravent les pénuries dans les pays de départ. "80% des professionnels infirmiers dans le monde actuellement exercent au bénéfice de 50% de la population mondiale", a-t-elle indiqué.   Mardi 7 avril, 9 h : Boris Johnson, atteint du Covid-19, transféré en soins intensifs
Contaminé par le nouveau coronavirus, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a été transféré lundi en soins intensifs après avoir vu son état de santé se dégrader, au moment où la pandémie empire au Royaume-Uni avec plus de 5.000 morts. Seul chef d'Etat ou de Gouvernement d'une grande puissance à avoir été contaminé, le dirigeant sera remplacé par son chef de la diplomatie, Dominic Raab, qui s'est engagé à poursuivre la lutte contre le virus. Après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19 le 27 mars, Boris Johnson, 55 ans, s'était efforcé de continuer à mener la riposte à cette crise historique depuis sa quarantaine à Downing Street, donnant de ses nouvelles par des vidéos sur Twitter où il apparaissait marqué. Mais ses symptômes persistant, notamment la fièvre, il avait été hospitalisé dimanche soir, officiellement pour des examens. "Au cours de l'après-midi, l'état de santé du Premier ministre s'est détérioré et, sur le conseil de son équipe médicale, il a été transféré au service des soins intensifs de l'hôpital", a indiqué son porte-parole dans la soirée. Selon une source gouvernementale, Boris Johnson reste "conscient" et son transfert, intervenu vers 19h locales a été décidé "par précaution au cas où il aurait besoin d'un respirateur". 

   Mardi 7 avril, 8 h 30 : Les masques commandés en Chine seront livrés d'ici la fin juin
"Le pont aérien que nous avons mis en place se déroule et les masques commandés arriveront (par) toute une série de vols qui vont s'échelonner d'ici la fin du mois de juin", a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur BFMTV. "Aujourd'hui la Chine est l'atelier du monde pour les masques et le rôle de la diplomatie française c'est d'être le porte-parole, l'acteur sur le terrain des commandes qu'organise le ministère de la Santé", a-t-il expliqué, ajoutant être le "courtier d'Olivier Véran". "Je fais en sorte qu'on identifie les entreprises chinoises sur leur honorabilité, sur la qualité de la prestation, sur la sécurité de l'approvisionnement et toutes nos équipes (...) sont mobilisées pour que les masques arrivent bien", a repris Jean-Yves Le Drian. Ces dernières semaines, une véritable guerre des masques s'est enlenchée entre les pays. Plusieurs régions françaises ont, par exemple, observé des détournements de masques commandés par la France par des acteurs américains.

  Mardi 7 avril, 8 h : Le nombre de cas repart à la hausse en Italie
Si l'Europe demeure l'épicentre de l'épidémie avec 650.000 cas et 49.000 décès, les Etats-Unis sont à ce jour le pays le plus touché. Plus de 10.000 personnes ont d'ores et déjà perdu la vie dans le pays et 338.000 patients ont été diagnostiqués. Avec plus de 50.000 personnes testées positives et 5.373 décès, le Royaume-Uni est devenu l'un des pays d'Europe les plus durement touchés. Toutefois, l'Italie et l'Espagne demeurent les pays les plus impactés. En Espagne, la tendance à la baisse s'est poursuivie mais le bilan est reparti à la hausse en Italie ce lundi, avec 636 décès supplémentaires en 24 heures, soit plus de 16.500 morts depuis le début de l'épidémie.   Mardi 7 avril, 7 h : Plus de 7.000 personnes en réanimation
D'après Olivier Véran, qui s'est exprimé lundi soir, 29.722 personnes sont actuellement hospitalisées pour infection à coronavirus. Soit 831 supplémentaires par rapport à la journée de dimanche. 7.072 cas graves, placés en réanimation, ont été signalés. En "tenant compte des sorties quotidiennes", 94 personnes de plus ont dû être prises en charge en réanimation. "Le besoin de trouver de nouvelles places augmente moins rapidement que les jours précédents", a assuré le ministre de la Santé. Au total, 17.250 guéries ont quitté l'hôpital. En établissement social et médico-social, plus de 3.800 structures ont d'ores et déjà signalé au moins "un épisode de cas de Covid" à Santé publique France. 23.620 résidents ont été diagnostiqués.    
Depuis le 1er mars, en milieu hospitalier, 6.494 décès ont été déclarés, et 2.417 en Ehpad et dans les autres établissements médico-sociaux, soit 8.911 au total (833 de plus en 24 heures). En Outre-mer, 163 personnes sont hospitalisées, dont 46 en réanimation.

  Lundi 6 avril, 13 h :  L'Académie de médecine pour la reconnaissance d'une "maladie professionnelle"
"Dans tous les secteurs, la responsabilité des employeurs est de protéger au mieux la santé de leurs employés", rappelle l'Académie dans un communiqué, recommandant la mise à disposition de masques et gels hydroalcooliques, ainsi que l'application des "mesures barrière" pour endiguer l'épidémie de Covid-19. Mais pour ceux "qui ont été exposés et ont subi des conséquences graves", l'institution suggère qu'ils "soient pris en charge au titre des maladies professionnelles dues à des virus", comme cela est déjà possible pour les hépatites, la... rage ou les infections nosocomiales. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a déjà promis en mars que "pour tous (les) soignants qui tombent malades, le coronavirus sera reconnu comme maladie professionnelle". L'Académie de médecine suggère de faire de même pour "les personnels travaillant pour le fonctionnement indispensable du pays", en particulier dans les secteurs de l'alimentation, des transports en commun et de la sécurité. Pour l'heure, faute de disposer d'un "tableau de maladie professionnelle" spécifique au coronavirus, elle préconise de déclarer que les malades "puissent être déclarés (en) affection imputable au service pour les agents de l'État et des collectivités, en accident du travail pour les autres".   Lundi 6 avril, 11 h : Apple produira un million de masques pour les soignants par semaine
Apple a conçu des masques destinés au personnel hospitalier, couvrant l'intégralité du visage, et sera en mesure d'en produire un million par semaine à partir de la fin de semaine, a annoncé le PDG du groupe Tim Cook dimanche sur Twitter. Le patron d'Apple explique que ces masques, en plastique transparent et qui couvrent l'intégralité du visage, ont été mis au point par des "concepteurs de produits, des équipes d'ingénierie et d'emballage, et (des) fournisseurs" du groupe. Le rythme de production sera d'un million par semaine à partir de la fin de semaine. Ces masques seront destinés dans un premier temps aux Etats-Unis. Ils y seront produits, ainsi qu'en Chine. Dans ce message diffusé sur Twitter, Tim Cook a par ailleurs précisé qu'Apple a été en mesure de se procurer 20 millions de masques chirurgicaux auprès de ses fournisseurs à travers le monde.   Lundi 6 avril, 9 h 30 : Contaminé, le médecin du Stade de Reims s'est suicidé
Le médecin du Stade de Reims, Bernard Gonzalez, s'est suicidé à l'âge de 60 ans, alors qu'il était contaminé par le coronavirus. "Effondré, le Stade de Reims pleure ce dimanche le docteur Bernard Gonzalez. Celui du club mais aussi de centaines de Rémoises et de Rémois. Celui de toutes les épopées. Celui de 23 années", a annoncé le club de Ligue 1 dans un communiqué publié sur son site. Le praticien aurait laissé une lettre dans laquelle il mentionnait avoir été testé positif au Covid-19, a assuré le maire de Reims.

  Lundi 6 avril, 8 h : Plus de 66.000 décès dans le monde
La pandémie de Covid-19 touche 183 pays et plus de 1.225.400 personnes ont été touchées, dont 252.600 sont désormais guéries mais 66.542 décès sont à déplorer. Le nombre de morts du coronavirus officiellement recensés en 24 heures en Italie (525) est le plus bas depuis plus de deux semaines, a annoncé dimanche la protection civile. Cela représente une baisse d'un quart des décès par rapport à samedi (681). Il faut remonter au 19 mars pour trouver un bilan plus faible (427). Près de 16.000 personnes sont mortes du Covid-19 en Italie, pays le plus endeuillé du monde, selon les chiffres officiels. L'Espagne a enregistré dimanche 674 morts dues au coronavirus au cours des dernières 24 heures, un chiffre en baisse pour le troisième jour consécutif, tandis que la pression se relâche sur les hôpitaux submergés sous l'afflux de malades. Le total des décès depuis le début de la pandémie se monte à 12.418, selon les chiffres du ministère de la Santé, soit le nombre de morts le plus élevé dans le monde derrière l'Italie.   Lundi 6 avril, 7 h : Plus de 8.000 morts en France
En France, depuis le début de l’épidémie, 70.478 cas confirmés de Covid-19 ont été rapportés, a annoncé dimanche soir la direction générale de la Santé. 6.978 patients graves nécessitent des soins lourds en réanimation. 35% des patients hospitalisés en réanimation ont moins de 60 ans. 106 personnes sont âgées de moins de 30 ans. "Depuis hier, nous comptons 390 entrées de plus en réanimation, mais 250 personnes sont sorties. Ce sont donc 140 personnes supplémentaires qui ont été prises en charge par rapport à la veille. Ce solde, qui reste positif mais se réduit progressivement, est l’indicateur majeur qui permet de suivre l’évolution de la tension dans les établissements de santé et de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour y répondre", a déclaré le Pr Salomon. Au total, 16.183 personnes sont sorties guéries de l’hôpital. Depuis le 1er mars, 5.889 personnes ont toutefois perdu la vie dans les établissements de santé, 2.189 dans le secteur social et médico-social. Au total 8.078 décès ont ainsi été signalés depuis le début de l’épidémie. 

  Lundi 6 avril, 6 h : Boris Johnson, positif au Covid-19, hospitalisé pour des examens 
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, testé positif au nouveau coronavirus il y a dix jours, a été hospitalisé dimanche pour subir de nouveaux examens, ont annoncé ses services, précisant qu'il s'agit d'une "mesure de précaution". "Sur les conseils de son médecin, le Premier ministre a été admis ce soir à l'hôpital pour des examens", a annoncé Downing Street dans un communiqué. "Ceci est une mesure de précaution car le Premier ministre continue de présenter des symptômes persistants du coronavirus, dix jours après avoir été contrôlé positif", ajoute le communiqué. Boris Johnson, 55 ans, avait annoncé vendredi qu'il prolongeait la quarantaine qu'il observe depuis son dépistage au-delà des sept jours recommandés par les autorités sanitaires britanniques car il continuait d'avoir de la fièvre, un des principaux symptômes de la maladie.   Dimanche 5 avril, 19 h : Tous les laboratoires pourront aider au dépistage
Les laboratoires qui ne sont pas habilités en temps normal à réaliser des actes de biologie médicale pourront "participer à l'effort national de dépistage" du Covid-19, a confirmé ce weekend à l'AFP le ministère de la Santé. Cette mesure, annoncée vendredi par le ministre de la Santé Olivier Véran, concerne les laboratoires publics ou privés "ne pratiquant pas en temps normal la biologie médicale, mais disposant des équipements et des personnels nécessaires pour réaliser si nécessaire un nombre important de tests dans de bonnes conditions", et qui se sont portés volontaires pour participer aux opérations de dépistage, a précisé un porte-parole du ministère à l'AFP. "Il s'agit en particulier des laboratoires publics de recherche, de laboratoires vétérinaires et des laboratoires départementaux", précise-t-on de même source.   Dimanche 5 avril, 17 h : Décès d'un nouveau généraliste dans le Haut-Rhin
Vendredi 3 avril, un médecin généraliste du Haut-Rhin est mort "des suites de l'épidémie de Covid-19", a annoncé ce dimanche sa famille, le septième décès d'un praticien en France. André Charon, âgé de 73 ans, exerçait à Saint-Louis, dans le sud du Haut-Rhin. Il s'agit du troisième décès dans le Haut-Rhin d'un médecin des suites du coronavirus, après ceux d'un généraliste de Fessenheim et d'un gynécologue qui exerçait dans une clinique de Mulhouse.

  Samedi 4 avril, 18 h : Décès d'un enfant de 5 ans en Angleterre
Un enfant de 5 ans est décédé du nouveau coronavirus au Royaume-Uni, qui a enregistré samedi plus de 708 morts supplémentaires en un jour, un nouveau record portant le total de décès à 4.313, a indiqué le service public de santé de l'Angleterre.   Vendredi 3 avril, 20 h :  Les IVG médicamenteuses pourront se faire par téléconsultation
Les IVG médicamenteuses pourront être prescrites et suivies entièrement par téléconsultation, indique vendredi dans un communiqué le ministère de la Santé, qui "a saisi en urgence la Haute Autorité de Santé" sur la possibilité d'étendre le délai pour ces IVG de 7 à 9 semaines. Plusieurs associations se sont récemment inquiété des difficultés d'accès à l'interruption volontaire de grossesse, alors que le système hospitalier est débordé par la crise du coronavirus, s'alarmant que des femmes dépassent le délai légal autorisé.

Sur cet allongement du "délai de réalisation des IVG médicamenteuses hors milieu hospitalier de 7 à 9 semaines d'aménorrhée", l'avis de la HAS "est attendu dès la semaine prochaine afin que l'ensemble de ces mesures rentrent en application dans les tout prochains jours, en lien avec les professionnels et acteurs concernés", assure le ministère de la Santé dans un communiqué, également signé par la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité Femmes/Hommes, Marlène Schiappa. Les deux ministres "encouragent l'ensemble des médecins en ville et les sages-femmes libérales à... s'engager dans le maintien des IVG médicamenteuses et demandent aux établissements de santé d'assurer la continuité des IVG instrumentales".
  Vendredi 3 avril, 17 h : L'Académie de médecine pour le port obligatoire du masque, même "alternatif"
Le port d'un masque "grand public" ou "alternatif" aux masques médicaux en pleine pénurie, devrait être rendu obligatoire pour les sorties pendant la période de confinement et lors de sa levée, a recommandé vendredi l'Académie de médecine. "Il est établi que des personnes en période d'incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l'infection. En France, dans ce contexte, le port généralisé d'un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur", estime l'Académie. Elle recommande ainsi que les indications pratiques pour la fabrication d'un tel masque soient largement portées à la connaissance de la population.   Vendredi 3 avril, 16 h : Plus de décès dans certains départements, observe l'Insee
Plusieurs départements fortement touchés par l'épidémie de Covid-19 ont enregistré en mars une mortalité en forte hausse par rapport à la même période de l'an dernier, selon des chiffres 
provisoires publiés vendredi par l'Insee. Ces données montrent également une accélération des décès durant la semaine du 21 au 27 mars. Du 1er au 23 mars, le nombre total de morts (toutes causes 
confondues) a bondi de 84% dans le Haut-Rhin par rapport à la même période en 2019. La hausse est de 40% en Corse-du-Sud et de 33% dans les Vosges, détaille l'Insee. Ces chiffres, basés sur l'ensemble des actes de décès, ne peuvent toutefois pas être considérés comme une évaluation de la mortalité due au seul Covid-19. Au niveau national, les variations sont encore peu significatives, avec 39.707 décès enregistrés du 1er au 23 mars (hors Bouches-du-Rhône, en raison d'un problème de transmission des données à Marseille), soit 1,4% de plus par rapport à la même période de 2019, et 11,9% de... moins qu'en mars 2018, année "où la grippe saisonnière était encore virulente au mois de mars".
Les évolutions sont en revanche nettement plus marquées dans certains 
départements: outre le Haut-Rhin, la Corse-du-Sud ou les Vosges, l'Insee cite la Côte d'Or (+20% de décès entre mars 2019 et mars 2020), le Bas-Rhin (+19%), la Moselle (+16%), Paris (+13%), les Yvelines (+12%) et le Val-de-Marne (+10%). Les données portant sur les décès comptabilisés jusqu'au 27 mars montrent par ailleurs une accélération de la hausse de la mortalité à la fin du mois. En 
Seine-Saint-Denis, les décès enregistrés du 21 au 27 mars ont ainsi augmenté de 63% par rapport à la semaine précédente (du 14 au 20 mars). Sur cette période, la hausse atteint 47% dans le Val-d'Oise, 36% dans les Hauts-de-Seine, 32% à Paris. Dans le Grand Est, on observe +54% en Haute-Marne, +45% en Moselle, +34% dans les Vosges, +31% dans le Bas-Rhin, +26% dans le Haut-Rhin.   Vendredi 3 avril, 15 h : Macron salue la "prouesse" d'avoir rapatrié 131.000 Français
Emmanuel Macron a qualifié vendredi de "prouesse" le rapatriement depuis la mi-mars de 131.000 Français bloqués à l'étranger par l'épidémie du coronavirus, alors qu'il en reste entre 4.000 à 5.000 à faire revenir. "Etre Français, même à l'autre bout du monde, ça veut dire quelque chose. Quand on est dans le désarroi et l'inquiétude, la nation est là, qui protège", a déclaré le chef de l'Etat en visitant le Centre de crise et de soutien du ministère des Affaires étrangères, où quelque 260 personnes travaillent."Les semaines qui viennent vont continuer à être difficiles, avec de nouvelles opérations à conduire", a-t-il ajouté.

  Vendredi 3 avril, 12 h : La Carmf suspend les cotisations pour les médecins remplaçants qui cumulent retraite et activité libérale
Grâce à un accord avec le ministre de la Santé et le secrétaire d’Etat chargé des retraites, la Carmf a été autorisée à ne pas procéder au recouvrement des cotisations pour les médecins effectuant volontairement des remplacements en cumul emploi-retraite.  Cette mesure sera valable jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, pour favoriser “la mobilisation de tous les professionnels de santé disponibles face à la propagation du virus”, explique ainsi la Caisse autonome de retraite des médecins de France dans un communiqué.     Vendredi 3 avril, 11 h : Deux youtubeurs récoltent plus de 400.000 euros pour les hôpitaux
Mc Fly et Carlito, deux stars de Youtube, ont organisé hier une journée caritative en soutien aux soignants qui luttent au quotidien contre le Covid-19. Ce "maradon" de onze heures de jeux, blagues et concours en direct a réuni les musiciens M, Big Flo & Oli, Christine and the Queens, l'acteur Guillaume Canet, les youtubeuses Natoo et Léna Situations, les humoristes Gad Elmaleh et Jonathan Cohen, ou encore la star des jeux vidéo Gotaga. La somme récoltée - plus de 400.000 euros - doit aller au "Fonds d'aide d'urgence Covid 19", lancé par la Fédération hospitalière de France avec la Fondation des hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France. A l'issue de cette journée, Carlito a déclaré sur Twitter : "Vous avez toutes et tous joué un rôle déterminant là dedans, c'est la puissance d'internet, tout ça prend tellement de sens merci merci merci je vous aime."   Vendredi 3 avril, 10 h : Médicaments, déconfinement, masques : les déclarations d'Edouard Philippe sur TF1
Lors d'une émission spéciale sur TF1 et LCI, le Premier ministre s'est exprimé sur les mesures prises par le Gouvernement, et celles qui vont l'être. L'occasion aussi de faire le point sur la situation actuelle sur notre sol, alors que plus de 4.500 personnes ont perdu la vie. "L'essentiel est que le système tienne" et il "va tenir mais il faut rester concentrés, mobilisés et vigilants", a-t-il déclaré.
Premièrement, le Premier ministre a reconnu des "tensions très fortes" sur certains médicaments nécessaires aux services de réa et de soins intensifs, liées à une demande "inouïe" dans le monde confronté à la pandémie. "Un certain nombre de ces molécules est en stock suffisant, soit dans les hôpitaux, qui ont en général une consommation très importante, soit chez les industriels et nous gérons au mieux les stocks" et "nous allons pouvoir faire face dans la durée aux besoins et à la consommation", a détaillé le chef du Gouvernement. Mais "pour d'autres de ces molécules, les stocks sont plus limités et donc les tensions et les inquiétudes des soignants sont réelles", a-t-il souligné. Cela concerne le cistracurium et deux hypnotiques, le midazolam et le propofol, pour lesquels les stocks des hôpitaux ne sont que de "quelques jours" et ceux des industriels "ne donnent pas la visibilité que nous souhaitons", a détaillé Matignon.

Par ailleurs, Edouards Philippe a également admis de "vraies difficultés" pour s'approvisionner en masques. Les difficultés d'approvisionnement tiennent, selon lui, "à la demande considérable qui vient vers la Chine des Etats-Unis, de l'ensemble de l'Europe, du monde entier en vérité, et à la capacité qu'a la Chine à conserver des masques pour elle, ce qui peut parfaitement s'entendre mais qui a un impact sur nous".
Enfin, concernant les modalités d'un déconfinement, Edouard Philippe a de nouveau averti qu'il ne serait "pas pour demain". Le confinement sera "probablement" étendu au-delà de l'échéance actuelle du 15 avril, a précisé le Premier ministre. Et "le déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive", a-t-il répété, précisant que des réflexions sur "plusieurs scenarii" étaient en cours.   Vendredi 3 avril, 9 h : Près d'un million de cas sur la planète
Plus de 965.000 cas dans le monde depuis le début de l'épidémie, dont plus de 216.000 rien qu'aux Etats-Unis. Au moins 203.000 personnes sont toutefois considérées comme étant guéries. L'Italie (110.000 cas), l'Espagne (110.000 cas) et les Etats-Unis demeurent à ce jour les pays les plus touchés par cette pandémie de Covid-19, avec respectivement 13.915, plus de 10.000 et 5.148 décès. Au total, plus de 50.000 sont à déplorer dans le monde.   Vendredi 3 avril, 8 h : En France, plus de 4.500 morts à l'hôpital, au moins 900 dans les Ehpad
Lors de son point presse habituel, le Pr Salomon, directeur général de la santé, a annoncé que le Covid-19 avait d'ores et déjà fait plus de 4.500 victimes dans notre pays. Plus de 26.000 sont actuellement hospitalisées, dont 6.399 en réanimation. 35% des patients graves ont moins de 60 ans, 60% ont entre 60 et 80 ans, et 90 personnes sont âgées de moins de 30 ans. Sur la journée de jeudi, 382 patients de plus ont été pris en charge par les services de réanimation. Depuis le 1er mars, 4.503 ont été signalés en milieu hospitalier (83% chez des personnes de plus de 70 ans). Plus de 12.400 sont toutefois guéries. 
Le nombre de décès dans les Ehpad, non comptabilisés jusqu’ici, a fait l’objet d’un premier bilan. Le directeur général de la Santé a annoncé que le Covid-19 a fait 884 morts au sein des Ehpad depuis le début de l’épidémie. Le nombre de résidents contaminés s’élève, quant à lui, à 14.638 cas confirmés ou possibles. Ce terrible bilan demeure toutefois partiel car tous les établissements n'ont pas encore réalisé la remontée de la totalité des décès et des cas. 

  Jeudi 2 avril, 16 h 45 : Un homme condamné à un an de prison pour revente illégale de masques
Un homme a été condamné, mercredi 1er avril, à Paris, à un an de prison ferme, sans mandat de dépôt, et 10.000 euros d'amende, pour avoir revendu de manière illégale des masques de protection, réquisitionnés par le Gouvernement pour lutter contre le Covid-19, a indiqué jeudi une source judiciaire à l'AFP. L'enquête, initiée le week-end dernier, avait permis de saisir quelque... 20.000 masques FFP1 et FFP2 chez un particulier du XIXe arrondissement, qui les écoulait dans la rue. Il a été jugé pour "pratiques commerciales trompeuses" et "refus de déférer à une réquisition administrative". Il s'agit de la première condamnation dans une affaire de ce type dans la capitale. Au total, une quinzaine d'enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Paris pour des faits similaires.    Jeudi 2 avril, 14 h 30 : Emmanuel Macron aménage le confinement pour les autistes 
"Depuis le confinement qui a débuté le 16 mars, vos habitudes ont changé et vous êtes peut-être un peu perdus", a déclaré Emmanuel Macron en s'adressant aux autistes. A l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, Emmanuel Macron a souhaité permettre aux autistes de pouvoir "sortir un peu plus souvent" pendant le confinement afin de ne pas perdre des "repères rassurants". Une attestation adaptée sera ainsi mise en place pour ces personnes. Cet assouplissement est "une bonne chose, c'était très attendu par les associations et les familles", a réagi auprès de l'AFP Christine Meignien, présidente de la fédération "Sésame Autisme".

  Jeudi 2 avril, 13 h 30 : Une trentaine de soignants de la région Paca transportés en renfort vers l'Ile-de-France
Hier soir, un C-160 Transall a emmené à son bord 18 soignants de Marseille (Paca) vers la base aérienne de Villacoublay, en région parisienne, qui a accueilli le même soir un Falcon 900 en provenance de Nice avec 14 personnels soignants, selon des sources militaires. Après le Grand Est, c'est l'Ile-de-France qui est touchée de plein fouet avec plus de 9.600 personnes hospitalisées.

  Jeudi 2 avril, 12 h 30 : La DGS publie une cartographie des transferts de patients
Depuis le 18 mars, 344 patients hospitalisés en réanimation dans des régions en tension ont pu bénéficier d’un transfert vers d’autres régions françaises ou des pays frontaliers. La direction générale de la Santé a, par ailleurs, publié une carte retraçant ces différents transferts réalisés en car ou en TGV médicalisé, en hélicoptère ou avion militaire, par bateau grâce à la marine nationale ou en véhicule.
La majeure partie de ces transferts ont été réalisés pour désengorger les services des hôpitaux du Grand Est, où plus de 1.500 personnes ont d'ores et déjà succombé au Covid-19. Cette donnée comprend également les décès dans les Ehpad. Les patients ont été transférés pour bon nombre vers l’Allemagne, la Suisse, le Luxembourg ou, plus récemment l’Autriche. Florence Parly, ministre des Armées, ainsi que Christophe Lannelongue, directeur de l’ARS Grand Est, ont tenu à remercier tous ceux qui sont venus en aide à la région. "Nous ouvrirons nos capacités de réanimation dès le début du mois de mai pour nos amis", a déclaré ce dernier.

 

   

  Jeudi 2 avril, 10 h 30 : Véran promet des compensations pour les libéraux en cas de baisse d’activité 
“Des négociations sont ouvertes avec l’Assurance maladie pour que les libéraux puissent bénéficier d’une compensation de perte de revenus, c’est normal”, a déclaré Olivier Véran au Sénat, lors de la séance de questions au Gouvernement. “Ils pourront même bénéficier, pour ceux qui le souhaitent, de dispositifs d’avance”, a ajouté le ministre de la Santé. Les conditions opérationnelles pratiques seront précisées ultérieurement par l’Assurance maladie.   Jeudi 2 avril, 10 h : Un interne retrouvé mort à son domicile en Moselle 
Un interne, âgé d’une trentaine d’années, a été retrouvé sans vie à son domicile à Algrange (Moselle). Il venait de passer une semaine de garde aux urgences de l’hôpital de Bar-le-Duc, selon Le Républicain Lorrain. C’est l’un de ses voisins qui a donné l’alerte.  En pleine épidémie de Covid-19, le jeune homme aurait été testé négatif au virus avant d’effectuer sa semaine de garde à l’hôpital. Son décès ne semble donc pas lié au Covid-19.      Jeudi 2 avril, 9 h 30 : Les Etats-Unis détournent une commande française de masques
Devenus des “denrées rares” en pleine épidémie de Covid-19, les masques de protection attisent toutes les convoitises. Et les régions françaises en ont fait l’amère constatation. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, celles-ci ont commandé près de 60 millions de masques à un industriel chinois pour équiper les professionnels de santé. Mais les présidents de régions redoutent des problèmes d’acheminement.
Interrogé par RT, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côté d’Azur, a, en effet, indiqué que plusieurs millions de masques commandés par la France avaient été détourné par les Etats-Unis, directement sur le tarmac, à coup de “cash”. Une information qu’il a confirmé auprès de BFMTV.     Jeudi 2 avril, 9 h : Le Premier ministre juge "probable" une sortie de confinement par "étapes"
Mercredi 1er avril, à l'Assemblée nationale, Edouard Philippe s'est exprimé sur la question "complexe" du déconfinement. "Il n'a pas de méthode éprouvée", a-t-il expliqué, précisant qu'un confinement d'autant de personnes était une première pour notre pays. Il a estimé que le "seul" précédent, le confinement de la province du Hubei (Chine), n'était pas "totalement reproductible chez nous", car tout le pays n'était pas confiné.
Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que ce déconfinement dépendrait "d'éléments dont nous ne disposons pas aujourd'hui" : traitement éprouvé, capacité de test, de production de ces tests etc. Ces derniers tests, pratiqués massivement, devraient notamment permettre de mesurer "la proportion de nos concitoyens ayant été au contact avec le virus" et donc le degré d'"immunisation" de la population.
Pour toutes ces raisons, le Premier ministre a annoncé qu' il était donc "probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement général et absolu en une fois, partout et pour tout le monde". Plusieurs équipes travaillent sur cette question du déconfinement. Elles devront notamment statuer sur la faisabilité d'un déconfinement "régionalisé", mais aussi sur un déconfinement sujet à une "politique de tests", voire "en fonction des classes d'âges". "Nous espérons pouvoir avancer sur le sujet et présenter des éléments d'une stratégie de déconfinement dans les jours, la semaine qui viennent, de façon à donner une perspective à nos concitoyens."

  Jeudi 2 avril, 8 h : Près de 900.000 cas dans le monde
Lors de son point presse, le directeur général de la Santé a également annoncé que près de 900.000 cas ont été signalés dans le monde (886.000) depuis le début de l'épidémie. Plus de 185.000 personnes ont d'ores et déjà été considérées comme guéries.Toutefois, 44.264 ont succombé au virus. Avec près de 190.000 cas, les Etats-Unis ont toujours le plus grand nombre de personnes infectées. Viennent ensuite l'Italie (106.000 cas) et l'Espagne (102.000cas). Ces pays sont également les plus touchés en nombre de décès. Ils déplorent, respectivement, la mort de 12.428 personnes en Italie, 9.053 en Espagne, et au moins 4.127 Etats-Unis.    Jeudi 2 avril, 7 h : La France a franchi la barre des 4.000 morts
D'après la direction générale de la Santé,  24.639 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection à Covid-19. Au moins 6.017 cas graves sont actuellement en réanimation, soit "plus que la capacité initiale de la France en réanimation", a noté le Pr Salomon. 34% des patients graves ont moins de 60 ans, 60% ont entre 60 et 80 ans, et 80 personnes sont âgées de moins de 30 ans. Sur la journée de mercredi, 452 patients de plus ont été pris en charge par les services de réanimation. Depuis le 1er mars, 4.032 décès ont été signalés dans le milieu hospitalier, dont 83% chez des personnes de plus de 70 ans. Ce bilan serait donc bien plus lourd avec les autres décès survenus dans d'autres lieux, notamment en Ehpad. Depuis la même date, plus de 1.400 personnes sont sorties de l'hôpital, considérées comme guéries. En Outre-mer, 167 hospitalisations, dont 36 en réanimation, ont été dénombrés. Onze décès sont survenus. 

  Mercredi 1er avril, 15 h : Le seuil des 1.000 morts franchi dans le Grand Est
La région Grand Est a franchi, ce mardi, un seuil symbolique, celui des 1.000 morts du coronavirus. En effet, hier, le nombre de morts dans les hôpitaux de la région s'élevait à... 1.015, pour 4.246 personnes hospitalisées en raison du Covid-19, dont 890 en réanimation, selon les chiffres de l'Agence régionale de Santé. Depuis le début de l'épidémie, les capacités initiales de la région en lits de réanimation ont été multipliées par trois. Elles atteignent aujourd'hui 1.150 places. Ce qui n'est toujours pas suffisant pour soulager les hôpitaux. De fait, les évacuations de patients continuent mercredi, avec les premiers départs vers l'Occitanie et l'Autriche.   Mercredi 1er avril, 14 h : Les médecins du travail pourront prescrire des arrêts liés au Covid-19
 
Selon le texte d’une ordonnance présentée en Conseil des ministres, ce mercredi 1er avril, les médecins du travail vont être autorisés à prescrire des arrêts de travail “en cas d’infection ou de suspicion d’infection” au nouveau coronavirus. Ils pourront également "procéder à des tests de dépistage", a précisé l'entourage de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.   Mercredi 1er avril, 12 h : Plus de 1.600 soignants de l’AP-HP infectés par le Covid-19
D’après un comptage réalisé par l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, 1.620 professionnels de santé des hôpitaux parisiens ont été testés positifs au coronavirus.  Plus inquiétant, ces statistiques “correspondent à des contaminations qui ont lieu 2 à 14 jours plus tôt”. “Nous n'avons aucune façon de savoir auprès de qui le professionnel a été contaminé (ses patients, ses collègues ou ses proches)”, précise au Figaro le Dr Sandra Fournier, médecin infectiologue et hygiéniste.     Mercredi 1er avril, 11 h 30 : Diminution des hospitalisations attendue entre le 15 et le 25 avril dans le Grand Est
Selon le directeur général de l'ARS, Christophe Lannelongue, le Grand Est devrait connaître entre le 15 et le 25 avril une diminution des hospitalisations liées au Covid-19, et, de fait, des patients en réanimation. "Nous allons dans les semaines qui viennent sortir de la phase aiguë de la crise", a-t-il ajouté, ajoutant "envisager l'avenir avec confiance". Selon lui, les premiers signes d'un "desserrement de la situation sur le Samu et les urgences" a d'ores et déjà été observé. "Nous avons encore des semaines de tension devant nous sur les services de réanimation", a toutefois reconnu Christophe Lannelongue. Depuis dix jours, près de 200 patients ont été transférés dans d'autres régions moins touchés ou dans des hôpitaux de pays voisins afin de désengorger les services du Grand Est. "Grâce à ces transferts, les équipes soignantes parviennent à bénéficier d'environ deux jours d'avance pour les admissions en réanimation", a estimé le directeur général de l'ARS de la région. Enfin, Christophe Lannelongue a souhaité remercier ces pays et régions qui sont venus en aide au Grand Est. "Nous ouvrirons nos capacités de réanimation dès le début du mois de mai pour nos amis", a-t-il déclaré.

  Mercredi 1er avril, 10 h 30 : Les labos de la police et de la gendarmerie vont aider les hôpitaux
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé sur LCI, ce mercredi, que les laboratoires de la police technique et scientifique, ainsi que ceux de la gendarmerie, aideront les hôpitaux pour les analyses de tests du Covid-19. "Pour la gendarmerie, il y a déjà un partenariat pour l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) et c'est dans ce cadre là que nous allons faire les premiers essais d'utilisation de nos matériels pour faire les tests nécessaires", a-t-il expliqué, précisant que le "savoir-faire en matière de police technique et scientifique va être totalement mobilisé au service de lasanté des Français".

  Mercredi 1er avril, 9 h 30 : Déjà 288 patients transférés grâce à plusieurs opérations
Le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, a indiqué hier que 288 patients, atteints du Covid-19, avaient déjà été transférés grâce à plusieurs opérations. D'autres transferts transfrontaliers à destination de la Suisse, du Luxembourg et de l'Allemagne ont eu lieu ou sont en cours, a-t-il précisé. Une nouvelle évacuation se fera aujourd'hui, mercredi 1er avril, pour 36 patients d’Île-de-France vers la Bretagne à bord de deux TGV médicalisés.

  Mercredi 1er avril, 9 h  : Plus de 40.000 morts dans le monde
La pandémie, qui touche l'ensemble des pays de la planète, est responsable de plus de 823.000 cas de personnes contaminées. Près de 174.000 personnes ont toutefois été considérées comme guéries. Le nombre de ces cas ne fait qu'accroître aux Etats-Unis (175.000), où un tiers des nouveaux cas rapportés mardi ont été détectés selon le Pr Salomon. Le nombre total de décès s'élève à plus de 40.000. Plus de 70% de ces décès sont rapportés en Europe, épicentre de la pandémie. Les pays les plus touchés sont toujours l'Italie (12.428 morts, 105.000 cas), Espagne (8.269 morts, 94.000), les Etats-Unis (3.415 morts, 175.000 cas).   Mercredi 1er avril, 8 h 30 : Mort de Pape Diouf, ancien patron de l'OM
L'ancien directeur de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf, a succombé au nouveau coronavirus, ce mardi, au Sénégal. Il devait être rapatrié à Nice, où un lit d'hôpital l'attendait. Placé sous assistance respiratoire, il n'a pas pu prendre l'avion et s'est éteint à l'âge de 68 ans, devenant la première victime du virus au Sénégal. Dans le milieu du football, les hommages se sont multipliés, aussi bien de la part de ses anciens adversaires et de ses poulains. "C'était un homme important de notre football, un homme de qualité, atypique, écouté et respecté, avec une vraie personnalité qui avait le respect du jeu, des joueurs, des hommes. C'était un passionné, avec des convictions et toujours d'une extrême courtoisie", a déclaré le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. Kylian Mbappé, attaquant du club rival du PSG, a quant à lui salué un "monument de notre football". "Il m'appelait 'fils', je l'appelais 'père'", a de son côté tweeté Habib Beye.

 

  Mercredi 1er avril, 8 h  : Plus de 3.500 décès à l'hôpital depuis le 1er mars en France
D'après la direction générale de la Santé, 22.757 personnes sont actuellement hospitalisées pour une infection à Covid-19. Au moins 5.565 cas graves sont actuellement en réanimation.  34% des patients graves ont moins de 60 ans, 60% ont entre 60 et 80 ans, et 68 personnes sont âgées de moins de 30 ans. Sur la journée de mardi, 468 patients de plus ont été pris en charge par les services de réanimation. Il s'agit du nombre quotidien "le plus important à surveiller" pour "prédire notre capacité à prendre en charge les malades les plus graves", assure Jérôme Salomon. Depuis le 1er mars, 3.523 décès ont été signalés dans le milieu hospitalier. Ce bilan serait donc bien plus lourd avec les autres décès survenus dans d'autres lieux, notamment en Ehpad. Depuis la même, plus de 9.400 personnes sont sorties de l'hôpital, considérées comme guéries. Un nombre "qui augmente chaque jour". En Outre-mer, 158 hospitalisations, dont 36 en réanimation, ont été dénombrés. Neuf décès sont survenus. Selon Santé publique France, 52.128 cas ont été confirmés par PCR.

    Mardi 31 mars, 14 h 30 : Dotation de 4 milliards d'euros pour Santé publique France
Une contribution "exceptionnelle" de 4 milliards d'euros à Santé publique France a été annoncée par le président de la République. Elle permettra de financer... les commandes en médicaments, respirateurs et masques pour faire face à l'épidémie de Covid-19.   Mardi 31 mars, 14 h : Un consortium d'industriels va fabriquer 10.000 respirateurs d'ici la mi mai
Lors de sa visite à Saint-Barthélemy-d’Anjou, Emmanuel Macron a également annoncé la création d'un consortium composé de quatre groupes industriels et mené par l'entreprise Air liquide afin de produire d'ici mi-mai 10.000 respirateurs, lourds et plus légers. Environ 250 respirateurs lourds feront l'objet de livraisons dans les prochains jours, a précisé le chef de l'Etat.
  Mardi 31 mars, 13 h 30 : Production de masques : "Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne"
En visite dans une usine de fabrication de masques dans le Maine-et-Loire, le président de la République a indiqué qu'il souhaitait rebâtir "notre souveraineté nationale et européenne", notamment en produisant davantage de matériel sur notre sol. "Nous avons commencé avant crise. Nous avons passé des réformes qui permettent à notre pays d'être plus compétitif mais il nous faut retrouver la force morale et la volonté pour produire davantage en France et retrouver cette indépendance", a-t-il déclaré.
L'objectif : atteindre l'indépendance "pleine et entière" d'ici la fin de l'année dans la production de masques FFP2 et chirurgicaux. "Fin avril, nous serons à plus de 10 millions de masques fabriqués en France par semaine", a déclaré le chef de l'Etat, contre 3.3 millions avant le mois d'avril. 

  Mardi 31 mars, 13 h 30 : Premier décès du Covid-19 à Mayotte
Un premier mort du Covid-19 a été signalé ce mardi à Mayotte, territoire considéré comme le principal désert médical de France. D'après l'ARS, "on ne peut pas affirmer de manière certaine qu'il est mort principalement à cause du virus, il y avait d'autres pathologies, mais cela n'a pas dû aider". A ce jour, 94 personnes ont été contaminées par le nouveau coronavirus sur l'île. Ce mardi, l'airbus A330 de la présidence française a atterri à l'aéroport de Pamandzi, avec à son bord 3 tonnes de fret pour l'hôpital de Mamoudzou,
  Mardi 31 mars, 12 h : En Moselle, "nous avons besoin de 12 transferts par jour"
Après l'Alsace, c'est au tour de la Moselle, où un médecin hospitalier est décédé, d'être sumbergée par l'épidémie de coronavirus. Lors d'une audioconférence, lundi 30 mars, Marie-Odile Saillard, directrice générale du CHR de Metz, a tenu à lancer un cri d'alarme. "Nous avons besoin de douze transferts tous les jours, les augmentations de lits sont terminées", a-t-elle déploré. "Nous avons 170 lits de réanimation sur le territoire, une centaine sur le seul CHR, je n'ai plus de possibilité d'ouverture", a indiqué Marie-Odile Saillard, interrogée ce mardi matin par Cnews, précisant que seulement quatre lits étaient encore disponibles au CHR. "Il nous faut des réanimateurs, des infirmières anesthésistes", a-t-elle demandé. En parallèle, les évacuations se poursuivent pour éviter l'engorgement des établissements du Grand Est. 
  Mardi 31 mars, 11 h 30 : Une adolescente de 12 ans décède en Belgique
Une jeune fille de 12 ans, contaminée par le Covid-19, est décédée en Belgique, ont annoncé les autorités sanitaires du pays, ce mardi. "C'est un événement très rare, mais qui nous bouleverse", a déclaré le Dr Emmanuel André, un des porte-parole des autorités. Au total, en Belgique, 705 personnes ont succombé à la maladie. Mais cette nouvelle victime est la plus jeune répertoriée. En France, une adolescente de 16 ans avait elle aussi succombé à une forme rare et sévère du virus.
  Mardi 31 mars, 10 h : Le Gouvernement annonce la production de 500.000 masques non sanitaire par jour
Lors d'une conférence téléphonique, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, a annoncé que le Gouvernement espérait pouvoir produire plus de 480.000 masques non sanitaire par jour, grâce à l'appui de l'industrie textile. Ces masques serviront à protéger les employés des entreprises qui continuent de se rendre au travail. Avec la collaboration de l'ANSM, le Gouvernement a créé deux types de masques non sanitaires : ceux "individuels" à usage des professionnels en contact avec le public (comme les hôtesses de caisse, les policiers etc.) et ceux à portée "collective", destinés à des "environnements professionnels". 85 prototypes ont d'ores et déjà été validés, lundi. Selon Agnès Pannier-Runacher, il n'y aura pas d'encadrement des prix pour ce matériel, contrairement, par exemple, au gel hydroalcoolique.
  Mardi 31 mars, 8 h : En France, plus de 5.000 cas graves en réanimation
En France, plus de 21.000 personnes sont actuellement hospitalisées, contaminées par le Covid-19. Plus de 5.107 cas graves, en réanimation, ont été signalés. 34% des patients graves ont moins de 60 ans, 59% ont entre 60 et 80 ans, et 64 personnes sont âgées de moins de 30 ans. En milieu hospitalier, depuis le 1er mars, 3.024 personnes ont succombé au nouveau coronavirus. "7.924 personnes sont sorties de l'hôpital, guéries", a précisé le Pr Salomon dans son point presse, lundi soir. En Outre-mer, on déplore toujours sept victimes et 148 hospitalisation.
Les services d'urgence ont dénombré 3.169 passages, ce lundi 30 mars, contre 2.939 la veille. Après ces passages, les autorités ont observé 37% d'hospitalisation, et 3% d'hospitalisation directe en réanimation.  SOS Médecins a déclaré 1.953 interventions, dimanche, pour suspicions de Covid. Plus de 44.000 cas ont été au total confirmés par PCR.
  Mardi 31 mars, 7 h : 745.000 cas dans le monde
Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, 745.000 ont été enregistrés aux quatre coins du monde, dont 157.000 malades guéris. A eux seuls, les Etats-Unis dénombrent plus de 144.000 cas, l'Italie 98.000, l'Espagne plus de 85.000, l'Allemagne 64.000 et l'Iran 41.500. Au total, 35.300 décès sont survenus, principalement en Italie et en Espagne (respectivement 10.779 et 7.340 morts), mais aussi en Iran (plus de 2.750 victimes) puis aux Etats-UNis (2.572).
 

  Lundi 30 mars, 17 h 30 : Décès d'un médecin hospitalier à Metz, le 6ème rendu public
Placé en réanimation dans un hôpital de Moselle, un médecin hospitalier a succombé au Covid-19, a annoncé ce lundi la directrice générale du CHR de Metz. "Je viens d'apprendre le décès d'un de nos médecins" qui était "hospitalisé dans le lit d'une autre réanimation" que celle du centre hospitalier régional de Metz, a indiqué Marie-Odile Saillard, lors d'une audioconférence de presse. Celle-ci n'a pas souhaité donner plus d'éléments sur l'identité de la victime.
"Nous avons plusieurs médecins en réanimation aujourd'hui", a-t-elle ajouté. Au sein du CHR de Metz, plus de 40 personnels hospitaliers ont été contaminés par le Covid-19, a précisé la directrice générale. Depuis le début de l'épidémie, cinq autres praticiens ont perdu la vie : un urgentiste de Compiègne, un gynécologue-obstétricien de 66 ans et un généraliste, âgé de 60 ans, de Moselle, ainsi que deux généralistes de 70 ans et 68 ans du Haut-Rhin et de Haute-Saône.
  Lundi 30 mars, 17 h : Six patients du Grand Est évacués vers l'Allemagne
Trois hélicoptères de l'armée de terre ont évacué six patients atteints du Covid-19 de Saverne et de Haguenau (Grand Est). Ils seront transférés dans des hôpitaux de Berne, en Suisse, et de Offenbach, près de Francfort, en Allemagne, pour désengorger les hôpitaux de la région la plus touchée de France. 

  Lundi 30 mars, 15 h 30 : Les autorités espèrent voir les "premiers impacts" du confinement en "fin de semaine prochaine"
Selon l'Institut Pasteur, les autorités françaises espèrent voir les premiers impacts du confinement sur l'épidémie de Covid-19 en "fin de semaine prochaine".  C'est en tout cas ce qu'a indiqué, samedi 28 mars, le Dr...
Arnaud Fontanet, épidémiologiste de l'Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique installé par le Gouvernement. En conférence de presse avec le Premier ministre, il a estimé que "pour pouvoir estimer l'impact de ces mesures de confinement sur l'indicateur principal qui est le nombre de cas quotidien d'admissions en réanimation, il va falloir attendre un peu". En cause notamment : certains malades, contaminés avant le confinement, peuvent encore arriver en réanimation.   Lundi 30 mars, 14 h 30 : Les Etats-Unis autorisent la chloroquine à l’hôpital
Dans un communiqué, le département de la Santé américain a indiqué que la FDA (le régulateur du médicament) donnait son feu vert pour que la chloroquine et l'hydroxychloroquine soient "distribués et prescrits par des médecins aux patients adolescents et adultes hospitalisés atteints du Covid-19, de manière adaptée, quand un essai clinique n'est pas disponible ou faisaible". Le 24 mars, le président Donald Trump avait vanté les mérites de ce traitement. Les autorités sanitaires américaines ont en revanche prévenu le grand public qu'il ne devait pas s'automédicamenter, après la mort d'un habitant de l'Arizona qui avait ingéré du phosphate de chloroquine.
  Lundi 30 mars, 13 h 30 : Les transferts de malades s'accélèrent
Plusieurs transferts de patients atteints du coronavirus ont été déclenchés ces derniers jours. Jeudi 26 mars, 20 patients d'Alsace, à bord d'un TGV médicalisé, ont par exemple été transférés dans des hôpitaux d'Angers, Le Mans, Nantes et la Roche-sur-Yon. Samedi 28 mars, dans le cadre de l'opération Résilicience, deux patients graves hospitalisés à Metz ont à leur tour été transportés en hélicoptère militaire vers l'hôpital d'Essen, en Allemagne. Six autres ont été également évacués de Strasbourg vers Berlin à bord d'un hélicoptère. Un A400M de l'armée allemande a évacué deux malades vers un hôpital de Ulm (sud-ouest de l'Allemagne), la première évacuation de malades français effectuée par des moyens militaires allemands.


Avant d'engager des hélicoptères, l'armée française avait déjà participé à l'évacuation de malades du Grand Est vers d'autres régions françaises moins touchées par l'épidémie à bord d'un Airbus A330 équipé du dispositif d'évacuations sanitaires Morphée. Celui-ci a effectué vendredi sa quatrième mission depuis mi-mars, avec à son bord six patients des hôpitaux de Mulhouse et de Colmar conduits vers des hôpitaux bordelais. En parallèle, deux autres TGV médicalisés ont quitté Nancy et Mulhouse pour la Nouvelle-Aquitaine, avec près de 40 patients à bord. Au total, selon Jérôme Salomon,  250 patients ont bénéficié de transferts pour désengorger les hôpitaux saturés.   Lundi 30 mars, 13 h : Décès d'un bébé aux Etats-Unis
Après la mort d'un premier mineur il y a cinq jours aux Etats-Unis, un nourrisson de moins d'un an a succombé, ce samedi, au Covid-19. Le département de la Santé de l'Illinois n'a pas précisé si le bébé souffrait d'autres pathologies. Il s'agirait, à ce jour, de la plus jeune victime. En France, une adolescente de 16 ans, originaire d'Ile-de-France, est décédée le 26 mars. Elle avait été testée négative deux fois avant de succomber à une forme “extrêmement sévère” du virus. 
  Lundi 30 mars, 12 h 30 : L'AP-HP lance CoviDIAB, une application pour les diabétiques confinés
En collaboration avec l'Inserm et l'Université de Paris, l'AP-HP a lancé une application nationale pour les patients diabétiques pendant l'épidémie de Covid-19. CoviDIAB propose notamment un accompagnement en ligne (pour orienter par exemple les patients diabétiques vers les soins adaptés en cas de symptômes du coronavirus), ainsi que des informations et des recommandations. Pour les médecins qui le souhaitent, l'application prévoit également la surveillance d’alertes individuelles leur permettant d’agir directement auprès de leurs patients. Ces derniers peuvent s’y inscrire eux-mêmes ou par l’intermédiaire d’un médecin sur le site www.covidiab.fr"Le diabète est l’une des situations à risque d’infection sévère à Covid-19", rappelle le Pr Ronan Roussel, diabétologue à l’hôpital Bichat, dans un communiqué. "Selon les premières études chinoises, il multiplierait par 2 à 4 le risque de décès lié à cette infection et les patients diabétiques sont nombreux à s’interroger sur leur risque personnel", ajoute-t-il.
  Lundi 30 mars, 11 h 30 : Près de 34.000 morts dans le monde
Près de 700.000 cas et au moins 33.000 décès ont été enregistrés dans le monde depuis le début de l'épidémie, dont l'Europe est aujourd'hui l'épicentre (près de 24.000  décès). L'Italie et l'Espagne sont, plus que jamais, les pays les plus touchés, avec respectivement plus de 10.000 et plus de 6.500 morts. Soit plus de victimes qu'en Chine, où est apparu le virus en décembre dernier.
L'Iran compte pas moins de 2.600 décès, et les Etats-Unis, près de 2.400. Outre-Atlantique, la situation est particulièrement critique puisque les Etats-Unis détiennent à ce jour le dramatique record du nombre de cas (plus de 130.000 selon l'université Johns Hopkins), alors que le pic est annoncé d'ici deux semaines. Selon un des conseillers de Donald Trump, dans le pire des scénarios, le Covid-19 pourrait causer la mort de 100.000 à 200.000 personnes dans le pays. 

  Lundi 30 mars, 11 h : Plus de 4.600 personnes en réanimation en France
Lors d'un point presse, dimanche 29 mars, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a indiqué que plus de 19.300 personnes étaient actuellement hospitalisées en France à cause du Covid-19. "Le nombre d'admissions a progressé de plus de 10% depuis hier, reflet de contaminations survenues il y a environ deux semaines, avant l'entrée en vigueur du confinement", a-t-il précisé.
En France métropolitaine, 4.632 cas graves, placés en réanimation, ont été signalés. 34% des patients graves ont moins de 60 ans, 64% ont entre 60 et 80 ans, et 60 personnes sont âgées de moins de 30 ans. Au moins 2.606 personnes ont d'ores et déjà succombé au Covid-19. 
En Outre-Mer, sept personnes sont décédées.
  Lundi 30 mars, 10 h 30 : Véran demande aux Ehpad "un isolement individuel" des pensionnaires
Alors que le nombre de décès liés au Covid-19 dans les Ehpad augmente de jour en jour, le ministre de la Santé a demandé à ces établissements "d'aller vers un isolement individuel de chaque résident dans les chambres". Lors d'un point presse organisé le 28 mars, Olivier Véran a également demandé à tester "en priorité" le personnel des Ehpad, précisant qu'il ferait en sorte que ces derniers sortent "le moins possible" de ces établissements. Il y a quelques jours, le ministre de la Santé s'est par ailleurs engagé à déstrocker 500.000 masques chirurgicaux pour les Ehpad.
L'objectif : aller plus loin que le plan bleu pour protéger les personnes âgées de la dissémination du virus. Cela concerne "plus de 700.000 personnes âgées en perte d'autonomie" hébergées dans "plus de 7.000" Ehpad. En l'espace de dix jours, dix résidents d'un Ehpad de l'Ardèche sont morts après avoir contracté le Covid-19. Six autres pensionnaires de l'établissement sont hospitalisés. Pour rappel, le plan bleu avait déjà permis, par exemple, d'interdire les visites et d'identifier des secteurs dédiés aux personnes atteintes au sein de ces structures.  

  Lundi 30 mars, 8 h : Un premier décès à Saint-Martin
Un premier décès lié au Covid-19 a été signalé, dimanche, sur l'île de Saint-Martin, aux Antilles, ont annoncé la préfecture, l'ARS de Guadeloupe et la direction de l'hôpital local. Le patient, âgé de 61 ans, est décédé jeudi, mais les tests ont révélé vendredi qu'il était contaminé par le virus. L'homme présentait une détresse respiratoire à son domicile mercredi, "une semaine après un accident de la voie publique ayant entraîné un traumatisme", ont indiqué les autorités dans un communiqué. Celles-ci ont précisé que le décès était "multifactoriel", mais que "l'infection à Covid-19 a été très probablement un facteur déterminant".
  Dimanche 29 mars, 11 h : Mort de Patrick Devedjian, contaminé par le Covid-19
Testé positif au Covid-19 cette semaine, l'ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian, 75 ans, est mort dans la nuit de samedi à dimanche. Jeudi 26 mars, il publiait encore sur ses réseaux sociaux ce message : "Je suis touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants. Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades." Il s'agit-là du premier décès d'un responsable politique français des suites du coronavirus. Depuis 2007, cette grande figure de la droite présidait le conseil général des Hauts-de-Seine. 
Sur les réseaux sociaux, les hommages se sont multipliés. A commencer par Nicolas Sarkozy : "Patrick Devedjian était un homme passionné, entier, sincère, engagé. Il incarnait la politique comme je l’aime, avec des sentiments, des convictions, du panache. Je suis fier de l’avoir eu à mes côtés. Je veux dire à ses proches ma vive émotion et ma tristesse infinie." François Hollande a, de son côté, rendu hommage à un "combattant" qui avait "avait surmonté avec courage bien des épreuves", "l'un des meilleurs" pour l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

  Vendredi 27 mars, 17 h 30 : Le confinement prolongé jusqu'au 15 avril au moins Le Premier ministre, Edouard Philippe a annoncé, ce vendredi, le renouvellement du confinement pour deux semaines à compter de mardi, soit jusqu'au... 15 avril. "Avec l'accord du président de la République, j'annonce aujourd'hui le renouvellement de la période de confinement pour deux semaines supplémentaires à compter de mardi prochain, soit jusqu'au mercredi 15 avril" dans les mêmes conditions, a-t-il déclaré, à l'issue d'un Conseil des ministres. "Cette période pourra évidement être prolongée si la situation sanitaire l'exige", a-t-il ajouté. Il a également rappelé que le Conseil scientifique évalue la période totale de confinement à au moins six semaines.

  Vendredi 27 mars, 15 h 30 : Les masques FFP2 périmés de moins de deux ans autorisés
Après avoir autorisé jeudi l'utilisation, sous certaines conditions cumulatives, des masques FFP2 périmés depuis moins de 6 mois, le ministère du Travail a élargi vendredi l'utilisation de ces masques périmés de six à 24 mois.
  Vendredi 27 mars, 13 h 30 : Boris Johnson testé positif au Covid-19
C'est dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux que le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé avoir été testé positif au Covid-19, après avoir développé de symptômes légers au cours des dernières 24 heures. L'homme politique, largement critiqué pour sa gestion de la crise sanitaire, outre-Manche, s'est donc placé à l'isolement dans son domicile. 

  Vendredi 27 mars, 12 h 30 : Une députée propose la Légion d'honneur pour les soignants décédés du Covid-19
Emilie Bonnivard, députée (LR) de la Savoie, a annoncé jeudi avoir déposé une proposition de loi pour attribuer la Légion d'honneur à titre posthume à tous les personnels morts du Covid-19 en soignant et s'occupant des autres. Déposée mercredi 25 mars sur le bureau de l'Assemblée, qui ne l'examinera que début avril, cette proposition de loi est "ouverte à la co-signature de tous les députés quelle que soit leur sensibilité politique", a précisé Emilie Bonnivard.
  Vendredi 27 mars, 11 h :  Une adolescente de 16 ans décède du Covid-19
Le directeur général de la Santé a annoncé jeudi 26 mars, le décès d’une adolescente de 16 ans, testée négative deux fois avant de succomber à une forme “extrêmement sévère” du virus.  Julie, originaire d’Île-de-France, est, à ce jour, la plus jeune victime française et la première mineure. Pour respecter le protocole en temps d’épidémie, sa famille n’aura plus le droit de la voir ni de récupérer ses affaires, qui devront être brûlées.

  Vendredi 27 mars, 10 h :  Des primes pour les élèves infirmiers mobilisés dans le Grand Est
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère du Travail a décidé de mobiliser une envelopper de 11 millions d'euros pour aider les élèves infimiers et aides-soignants mobilisés dans la lutte contre le Covid-19 dans le Grand Est. "Les indemnités de stage versées aux élèves infirmiers sont comprises entre 112 et 200 euros par mois. Les élèves aides-soignants ne perçoivent aucune indemnité" dans la région Grand Est, indique le ministère. Cette enveloppe devrait permettre de revaloriser "très fortement" les indemnités : "1.400 euros par mois pour les élèves-infirmiers et 1.000 euros par mois pour les élèves aides-soignants". Dans cette région, 8.200 élèves infirmiers et élèves aides-soignants sont mobilisés. L'Ile-de-France a, elle, déjà pu bénéficier de cette action.

  Vendredi 27 mars, 9 h :  Les masques FFP2 périmés de moins de six mois autorisés
Le ministère du Travail a autorisé jeudi l'utilisation des masques de type FFP2 périmés "dès lors que la date de péremption ne dépasse pas six mois et que des consignes strictes sont respectées avant leur utilisation". Les consignes sont les suivantes : "Les masques doivent avoir été stockés dans les conditions de conservation conformes à celles prévues par le fabricant ou le distributeur"; "avant leur utilisation, les masques devront avoir fait l'objet de quatre tests successifs : vérifier l'intégrité des conditionnements par contrôle visuel; vérifier l'apparence (couleur d'origine) du masque par contrôle visuel; vérifier la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque; réaliser un essai d'ajustement du masque sur le visage". Le ministère affirme appuyer sa décision sur la doctrine de la DGS établie pour les personnels de santé". 
  Vendredi 27 mars, 8 h :  Près d'un demi-million de cas dans le monde
Au moins 495.000 cas et 22.184 décès ont été confirmés dans le monde, à ce jour (82.000 cas en Chine et 413.000 cas hors de Chine). La situation reste particulièrement tendue en Europe, épicentre de la pandémie de Covid-19, avec plus de 265.000 cas et au moins 14.500 morts. L'Italie est toujours le pays le plus touché avec plus de 73.000 cas et 7.503 victimes, viennent ensuite l'Espagne (4.145 décès), et l'Iran 2.234 morts. En 24 heures, 13.600 cas supplémentaires ont été signalés aux Etats-Unis (plus de 69.000 cas en tout).
  Vendredi 27 mars, 8 h :  Près d'un demi-million de cas dans le monde
En France, "l'épidémie continue de s'aggraver", a expliqué hier soir le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. Au moins 29.155 cas ont été confirmés par tests PCR. Plus de 576 établissements hospitaliers ont déclaré des cas ce jeudi. Et 13.904 personnes sont hospitalisées pour une infection au Covid-19, dont 3.375 de cas graves en réanimation (34% d'entre eux ont moins de 60 ans). En milieu hospitalier, 1.696 personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie. Des données sur la mortalité en Ehpad seront présentées en début de semaine prochaine, a indiqué le Pr Salomon.
  Vendredi 27 mars, 7 h : Les pédiatres appellent à ne pas reporter la vaccination des bébés malgré le confinement
La crise du coronavirus et le confinement ne doivent pas conduire les parents à repousser de plusieurs mois la vaccination des enfants de moins de deux ans contre des maladies potentiellement graves, comme la rougeole ou la méningite, alertent les syndicats de pédiatres"Si la couverture vaccinale n'est pas assurée dans sa continuité", cela pourrait conduire "dans les mois à venir, à la recrudescence de maladies bien contrôlées jusqu'ici sur le territoire", comme la rougeole, la coqueluche ou la méningite, selon le Dr Mariam-Natacha Haidara.
  Jeudi 26 mars, 21 h 30 : Véran annonce une commande de 2 millions de tests
Samedi dernier, le ministre de la Santé annonçait que les tests seraient multipliés une fois le confinement levé pour suivre les recommandations de l’OMS. “Quand je dis multiplier, cela veut dire multiplier. Pas juste augmenter, avait-t-il déclaré. Sans attendre, nous travaillons avec l’ensemble des industriels en France comme à l’étranger pour augmenter notre capacité de tests dans les plus brefs délais.”
Ce jeudi soir, sur le plateau de France 2, Olivier Véran a annoncé une commande de 2 millions de tests, qui seront livrés en avril pour "la phase de déconfinement".

    Jeudi 26 mars, 19 h 30 : Pas d'effet prouvé de l’hydroxychloroquine sur le Covid-19, selon une étude chinoise
La pré-publication le 17 mars de résultats très encourageants concernant l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, même s’ils...  divisent la communauté scientifique, a eu le mérite de mettre en lumière ce candidat-médicament. Cependant son efficacité n’est pas clairement établie, comme le confirme une récente publication chinoise dans le Journal of ZheJiang University ne peut conclure à l’efficacité de la chloroquine contre le Covid-19. 

  Jeudi 26 mars, 17 h 30 :  Les nouvelles dates du concours de la Paces et des ECN communiquées 
Alors que les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur ont fait savoir cette semaine que le concours de la Paces n’aurait finalement pas lieu avant la fin du mois de mai, Patrice Diot, Doyen des doyens des facultés de médecine, a annoncé ce jeudi 26 mars les nouvelles dates du concours.  “Sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire”, les concours donnant accès à la première année des études médicales auront lieu “à partir de la troisième semaine de juin”. Les épreuves des ECN, prévues mi-juin, auront lieu du 6 au 8 juillet 2020.
  Jeudi 26 mars, 15 h :  Le collectif Inter-Urgences porte plainte contre X pour homicide involontaire
Pour mettre en lumière les “responsabilités de chacun” pendant la crise du coronavirus, le collectif Inter-Urgences a décidé de porter plainte contre X, notamment pour homicide involontaire.  Alors que le collectif dénonce de longue date le manque de moyens humains et demande une revalorisation de leurs conditions de travail, Inter-Urgences déplore l’absence de mesures “conformes aux recommandations de l’OMS, du conseil scientifique, et de la littérature scientifique disponible au moment de l’arrivée du Covid-19” en France. 

  Jeudi 26 mars, 11 h 30 :  Départ du TGV médicalisé avec 20 patients à bord
Le TGV médicalisé, une "première en Europe" selon Olivier Véran, a quitté la gare de Strasbourg ce jeudi matin à 11 h. A son bord, 20 patients d'Alsace, le territoire le plus touché à l'heure actuelle en France, vont être transférés dans des hôpitaux d'Angers, Le Mans, Nantes et la Roche-sur-Yon. Une cinquantaine de soignants les accompagnent durant le trajet.

  Jeudi 26 mars, 10 h 30 :  Le procureur de la République de Paris songe à des peines de travaux d’intérêt général à l’hôpital
Dans un entretien accordé au Monde, mercredi, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a prôné des peines de travaux d'intérêt général "exécutées en milieu hospitalier", plutôt que de lourdes amendes en cas de non-respect aggravé du confinement. "Une peine de TIG, même si elle ne sera exécutée qu’après la sortie de l’état d’urgence sanitaire, aura plus de sens", a-t-il déclaré. Il explique au quotidien que près de 10.000 infractions au confinement et une quinzaine de trafics de masques ont été relevés en une semaine, dans la capitale. Pour rappel, l'amende forfaitaire s'élève à 135 euros, 375 euros en cas de majoration.
  Jeudi 26 mars, 10 h :  Macron annonce un plan massif pour l’hôpital
C’est en chef de guerre qu’Emmanuel Macron s’est adressé aux Français dans une allocution télévisée, mercredi soir. En visite à l’hôpital militaire de Mulhouse, l’un des principaux foyers de l’épidémie, le chef de l’Etat a, une nouvelle fois, appelé à “l’union” contre le virus. 
Saluant “la mobilisation totale” des soignants, il leur a garanti “une prime exceptionnelle pour accompagner cette reconnaissance” ainsi qu'à “l'ensemble des fonctionnaires mobilisés” avant d’annoncer un “plan massif d’investissement et de revalorisation des carrières” pour l’hôpital et une “réponse profonde dans la durée”. Dans un communiqué, le Syndicat des médecins libéraux (SML) appelle le Président à ne pas oublier la médecine de ville, expliquant qu’elle ne doit pas être “écartée” des investissements massifs que le pays devra consentir.

Emmanuel Macron a aussi promis plus de tests. Ainsi, d'ici une dizaine de jours le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a indiqué que la France disposera d'une capacité de 25.000 à 30.000 tests par jour, contre 9.000 aujourd'hui. 

  Jeudi 26 mars, 9 h :  Plus de 440.000 cas dans le monde et près de 20.000 décès
Lors de son point presse, mardi soir, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a détaillé la situation dans le monde. Plus de 441.000 ont été enregistrés dans (dont 82.000 en Chine et 359.000 hors de Chine). 112.000 personnes ont été guéries. L'épidémie poursuit sa propagation en Europe où l'on déplore 12.700 décès et plus de 233.000 cas. L'Italie compte désormais près de 70.000 cas (6.820 décès) , l'Espagne 47.000 cas (3.433 morts), et l'Iran 27.000 cas (2.077 morts). Les Etats-Unis notent toujours une forte augmentation des cas, avec près de 6.000 supplémentaires en 24 heures.

  Jeudi 26 mars, 8 h :  Plus de 1.300 décès en France
Selon le Pr Salomon, 25.233 cas ont été confirmés par tests PCR sur notre sol depuis le début de l'épidémie. A l'heure actuelle, 11.539 personnes contaminées sont hospitalisées, dont 2.827 cas graves en réanimation. Un nombre "considérable, exceptionnel dans un temps aussi bref et pour une seule maladie", selon le directeur général de la Santé. Un tiers des patients hospitalisés ont moins de 60 ans, et 59% entre 60 et 80 ans. Près de 3.900 personnes sont toutefois aujourd'hui considérées comme guéries, et sont donc sorties de l'hôpital. 1.331 décès en milieu hospitalier ont été enregistrés, dont 86% des victimes ont plus de 70 ans. 
  Jeudi 26 mars, 7 h :La Carmf propose un essai clinique sur des médecins malades volontaires
Dans un communiqué, la caisse autonome a fait savoir que le Dr Thierry Lardennois, son président, avait écrit à Olivier Véran pour lui proposer un essai clinique de l’hydroxychloroquine (Plaquenil) sur les médecins libéraux atteints par le Covid-19 et volontaires. Il propose également la création, “sous l’autorité du ministre”, d’une cellule de suivi des médecins concernés.
L’avantage de cette expérience, réalisée par des professionnels “disposant des compétences scientifiques pour un usage de la molécule dans les conditions de sécurité nécessaires”, pourrait permettre d’avoir des résultats sous 10 jours, explique le Dr Lardennois et ainsi “permettre de sauver des vies de soignants”, voire de l’étendre à l’ensemble des Français.  
  Mercredi 25 mars, 17 h 30:  "L'humanité entière est menacée", déclare l'ONU
En lançant un "Plan de réponse humanitaire mondial" s'étendant jusqu'à décembre, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déclaré que la pandémie de Covid-19 "menace l'humanité entière". Ce plan "vise à
nous permettre de combattre le virus dans les pays les plus pauvres au monde et répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants, les personnes âgées, les handicapés et les malades chroniques", précise-t-il. L'ONU a, par ailleurs, lancé un appel aux dons à hauteur de 2 milliards de dollars.    Mercredi 25 mars, 17h : Au moins cinq plaintes contre des membres du Gouvernement
Selon l'AFP, au moins cinq plaintes visant des membres du Gouvernement en pleine épidémie de coronavirus ont été reçues par la Cour de justice de la République (CJR). Les plaignants, des particuliers non-malades ou des associations, accusent soit Edouard Philippe, soit Agnès Buzyn, soit Olivier Véran, selon les cas, de mise en danger de la vie d'autrui, d'homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger ou de s'être abstenus de prendre à temps des mesures pour endiguer l'épidémie. L'AFP indique toutefois que la plainte déposée par le collectif C19 n'est pas encore parvenue à la commission des requêtes de la CJR.

  Mercredi 25 mars, 17h : L'Espagne achète du matériel sanitaire à la Chine pour 432 millions d'euros
L'Espagne, qui a dépassé la Chine en nombre de morts du coronavirus, a commandé à la Chine pour 432 millions de matériel sanitaire afin de faire face à la pandémie. Ce contrat porte sur l'acquisition de 550 millions de masques, 5,5 millions de tests rapides, 950 respirateurs et 11 millions de gants. "Des chaînes de production entières (en Chine) vont travailler totalement pour le gouvernement espagnol", a déclaré le ministre de la Santé espagnol. Dans le pays, plus de 5.400 personnels soignants ont été contaminés par le Covid-19. Beaucoup critiquent le manque de protection.
  Mercredi 25 mars, 15 h : Pas de preuve de transmission par les animaux, mais des précautions à prendre, estime l'Académie de médecine
Dans un communiqué, l'Académie de médecine indique qu'à ce jour, "il n’y a pas de démonstration scientifique sur le risque de contamination de l’Homme par le virus à partir des animaux domestiques, ni sur le risque de contamination avec réplication et forte excrétion virale d’un animal domestique à partir d’un malade ayant le Covid-19". Toutefois l'institution appelle les propriétaires d'animaux à faire preuve de vigilance. En effet, deux chiens ont été testés positifs en Chine, alors que leurs maîtres avaient le Covid-19. "Le suivi du premier chien placé en quarantaine pendant 14 jours à partir du 26 février, puis testé à six reprises, a permis de noter un très faible taux de virus dans les voies respiratoires et la cavité buccale, puis des résultats négatifs ainsi que l’absence d’anticorps sériques témoignant d’une infection transitoire. La présence du virus dans les déjections n’a pas été démontrée alors que celles-ci sont souvent riches en coronavirus chez les animaux réservoirs. Le deuxième chien testé positif le 18 mars est sous quarantaine et sous surveillance. Les deux chiens n’ont jamais présenté de signes cliniques", note l'Académie.
Pour l'institution, ces données suggèrent que le Covid-19 peut se transmettre aux chiens à partir du propriétaire contaminé. Mais "rien n’indique, pour le moment, que les chiens peuvent à leur tour contaminer des personnes non infectées ou d’autres animaux rencontrés". L'Académie de médecine recommande donc "de renforcer les mesures habituelles" en se lavant régulièrement les mains et de ne "pas le laisser lécher le visage", ou encore de "séparer le propriétaire ayant le Covid-19 de son animal de compagnie pendant la période où le malade peut être excréteur du virus".

  Mercredi 25 mars, 14 h 30 : Un nouveau formulaire d'attestation de déplacement disponible
Alors que le Premier ministre a durci les règles de confinement -les marchés sont désormais interdits et les sorties sportives sont limitées-, un nouveau formulaire d'attestation de déplacement dérogatoire au confinement est désormais accessible. Il limite notamment les sorties à 1 kilomètre de son domicile, pendant 1 heure maximum. L'attestation peut être aussi rédigée sur papier libre et doit comprendre obligatoirement l'heure, la date et le lieu de l'établissement du document. 

  Mercredi 25 mars, 14 h : Martin Hirsch réclame la réquisition de soignants et des primes
Sur France Info, mercredi matin, le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, a lancé un appel à la réquisition de personnels soignants et à une "reconnaissance", peut-être sous forme de primes, pour l'effort "surhumain" des personnels. Hier, les hôpitaux de l'AP-HP ont dépassé le seuil des 1.000 malades en réanimation. Il a également demandé un respirateur pour chaque malade grave, ainsi que l'assurance de ne pas manquer de médicaments.
En parallèle, l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), la Fondation de France et l'Institut Pasteur ont lancé "Tous unis contre le virus", un appel aux dons pour soutenir les soignants, chercheurs et les personnes fragiles.
  Mercredi 25 mars, 13 h 30 : Un premier centre d'urgences dans le Val d'Oise
Pour accueillir les malades touchés par Covid-19 et désengorger les hôpitaux d'Ile-de-France, un premier centre d'urgences a ouvert lundi dans le Val-d'Oise, dans un gymnase à Taverny. "L'objectif est de soulager les médecins généralistes, les urgences et les hôpitaux afin de pouvoir recevoir les patients dans les conditions optimales de sécurité", a expliqué la maire de la ville, Florence Portelli. Le centre comprendra 26 généralistes, 11 spécialistes, 10 infirmières, deux psychologues et des étudiants en médecine pour le traitement administratif. La structure sera exclusivement accessible aux patients adressés par le 15 et par des professionnels de santé habilités. Il s'agit-là d'une initiative locale permise grâce à l'aval de l'ARS.
La ville lance aussi un appel "à toutes celles et ceux qui pourraient apporter une contribution matérielle ou qui souhaiteraient rejoindre l'équipe médicale" en adressant un mail à scabinet-maire@ville-taverny.fr. 
  Mercredi 25 mars, 13 h : L'EMA met en garde contre les médicaments falsifiés
Dans un communiqué, l'Agence européenne du médicament (EMA) a exhorté le grand public à "ne pas acheter de médicaments sur des sites web non autorisés et d'autres fournisseurs qui tentent d'exploiter les craintes et les préoccupations liées à la pandémie de la maladie Covid-19", rapppelant qu'aucun traitement autorisé contre le coronavirus n'existe actuellement. "Les médicaments falsifiés peuvent causer de graves problèmes de santé", a prévenu l'Agence.
En France, pour alléger la charge de travail des médecins de ville, les pharmacies ont été exceptionnellement autorisées à accepter les ordonnances périmées.
  Mercredi 25 mars, 12 h 30 : Entre 100 et 150 Ehpad déjà touchés en Ile-de-France, selon la FHF
Selon le président de la FHF, qui regroupe 1.000 hôpitaux publics et 3.800 Ehpad publics, entre 100 et 150 Ehpad d'Ile-de-France seraient déjà touchés par l'épidémie de coronavirus. "On n'a pas de chiffres agrégés" sur les personnes touchées par le coronavirus dans les Ehpad et "on ne sait pas exactement quelle est la situation réelle", a toutefois poursuivi Frédéric Valletoux. Jérôme Salomon a de son côté annoncé hier la mise en place d'un suivi quotidien de la mortalité dans les établissements pour personnes âgées dans les prochains jours.
  Mercredi 25 mars, 11 h 30 : 40.000 masques volés au centre spatial guyanais
Près de 40.000 masques chirurgicaux stockés au centre spatial guyanais (CSG) de Kourou en Guyane ont été volés lundi, a indiqué le site Guyaweb. Dans un courrier envoyé au personnel du CSG, le président du Centre national d'études spatiales (CNES), Jean-Yves Le Gall, avait indiqué son intention de porter plainte immédiatement. "Ces masques étaient mis à disposition de l'Agence régionale de santé de la Guyane pour être utilisés en tant que de besoin dans les différents établissements sanitaires guyanais", a-il précisé, se disant "extrêmement choqué". L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Kourou.

  Mercredi 25 mars, 11 h : Levée des restrictions dans le province du Hubei (Chine)
Alors que l'épidémie de Covid-19 s'étend dans le monde, la Chine a levé ce mercredi les restrictions drastiques imposées dans la province du Hubei depuis janvier. Dans ce berceau de l'épidémie, et plus globalement dans le pays, aucun cas n'a été signalé en 24 heures. 47 cas importés ont toutefois été identifiés. Et quatre décès ont été enregistrés dans ce même temps, dont trois dans la province du Hubei.
Mardi, Pékin a annoncé la fin du bouclage de 50 millions de personnes du Hubei. Celles qui sont en bonne santé peuvent dorénavant se déplacer. Si les écoles sont toujours fermées, aéroports et gares rouvrent progressivement. Pour les habitants de Wuhan, il faudra attendre le 8 avril pour quitter la ville. Le pays craint toutefois une seconde vague de "cas importés" liée à l'expansion dans le monde. Plusieurs villes ont donc instaurer des règles strictes de mise en quarantaine pour les nouveaux arrivants.
  Mercredi 25 mars, 10 h 30 : Un premier mineur décédé aux Etats-Unis
Les Etats-Unis ont enregistré hier leur premier décès d'un mineur en lien avec le nouveau coronavirus. La victime est "un jeune âgé de moins de 18 ans" qui vivait à Lancaster, à une quarantaine de kilomètres au nord de Los Angeles. "Le Covid-19 ne fait aucune différence d'âge, de race ou de richesse, et ce que nous voyons en ce moment dans des endroits comme New York nous montre ce à quoi nous devons nous préparer", a déclaré la directrice de la santé publique du comté, Barbara Ferrer. Les habitants de la Californie, dont Los Angeles, ont été placés en confinement.
  Mercredi 25 mars, 10 h : Le bilan dans le monde
Depuis le début de l'épidémie, 400.000 cas et plus de 19.000 morts dans le monde ont été enregistrés, dont environ 82.000 en Chine où, selon la DGS, "l'épidémie est quasi éteinte". L'Europe, quant à elle, demeure l'épicentre de l'épidémie. avec plus de 200.000 cas et plus de 12.719 morts. Les Etats-Unis deviennent le troisième pays le plus touché en nombre de cas après une forte augmentation ces derniers jours. Après la Chine, l'Italie demeure toujours très impactée avec 69.000 cas, soit plus que la province chinoise du Hubei. En termes de décès, 18.000 ont été signalés dans le monde : 6.820 en Italie, 3.434 en Espagne, 3.281 en Chine, et l'Iran, 2.077 [mise à jour mercredi 25 mars à 12h]. En France, la barre des 1.000 victimes a été franchie.

  Mercredi 25 mars, 9 h 30 : "Il est indispensable de prolonger le confinement", selon le Conseil scientifique
"Le confinement durera vraisemblablement au moins six semaines à compter de sa mise en place" le 17 mars, écrit le Conseil scientifique pour qui "le confinement est actuellement la seule stratégie réellement opérationnelle". Selon lui, il est nécessaire de considérer un "renforcement du confinement". A sa sortie d'une réunion à l'Elysée, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a quant à lui indiqué que la durée de six semaines n'était qu'une "estimation".
  Mercredi 25 mars, 9 h : Le Gouvernement veut créer une réserve sociale
Christelle Dubos, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Santé, a annoncé la constitution d’une réserve sociale avec la mobilisation des étudiants en travail social volontaires pour prêter main forte aux établissements sociaux et médico-sociaux en période épidémique. Ils pourront, en stage ou en CDD, "continuer à assurer la continuité de la prise en charge de leurs publics".
Le Gouvernement estime à 40.000 le nombre d'étudiants qui pourront s'engager dans les Ehpad, établissements d’accueil de personnes en situation de handicap, les établissements d'hébergement (CHU, CHRS...), ou encore dans les structures d'accueil du jeune enfant, de protection de l'enfance ou des enfants en situation de handicap.
"Nous devons tout faire pour éviter qu’à la crise épidémique ne s’ajoutent des drames sociaux. L’accompagnement qu’apportent les travailleurs sociaux aux personnes les plus en difficultés dans la vie ne peut pas s’arrêter sans faire peser de lourdes conséquences. C’est notre devoir et notre responsabilité de maintenir l’accompagnement des plus fragiles en cette période de crise", a déclaré Christelle Dubos.
  Mercredi 25 mars, 7 h : La barre des 1.000 décès franchie en France
Selon le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, 1.100 décès ont été enregistrés en France depuis le début de l'épidémie de Covid-19, ce qui représente une hausse de 240 morts en 24 heures. Parmi les personnes décédées, environ 85% avaient plus de 70 ans. Par ailleurs, 2.516 patients étaient toujours en réanimation mardi soir. Et plus de 10.000 personnes sont hospitalisées.
Ce bilan ne concerne toutefois que les personnes admises à l'hôpital. Or, d'après la DGS, "les décès à l'hôpital ne représentent qu'une faible part de la mortalité". Les personnes décédées en Ehpad, de plus en plus nombreuses de jour en jour, ne sont pas comptabilisées dans ce bilan. Jérôme Salomon a toutefois annoncé la mise en place d'un suivi quotidien de la mortalité dans les établissements pour personnes âgées dans les prochains jours.
Toutes les régions sont bien évidemment touchées par le Covid-19 mais certaines sont plus affectées : l'Ile-de-France, le Grand Est, la région Auvergne-Rhône-Alpes, Paca, les Hauts-de-France, la Bourgogne France-Comté, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine.

  Mardi 24 mars, 18 h : L'hôpital de campagne de Mulhouse a accueilli son premier patient
Un premier malade a été admis, ce mardi, dans l'hôpital de campagne de l'armée à Mulhouse, a annoncé Florence Parly, ministre des Armées. Installé sur le parking de l'hôpital de la ville, cette structure a pour but de décongestionner le service de réanimation saturé. 

  Mardi 24 mars, 16 h : La Paces est reportée à cause du coronavirus
Les écrits des autres concours nationaux initialement programmés pendant les mois d'avril et de mai de cette année sont reportés et seront réorganisés à...
partir de la fin du mois de mai. Cela concerne aussi bien les concours d'entrée dans les grandes écoles que ceux organisés au sein des universités pour accéder à la deuxième année des études de médecine, a indiqué le ministère de l'Enseignement supérieur, ce mardi 24 mars.

  Mardi 24 mars, 15 h 30 : Le bilan dans le monde
Le Covid-19 a fait au moins 16.961 morts dans le monde depuis son apparition en décembre, selon l'AFP. Plus de 386.350 cas d'infection ont été officiellement confirmés. Malgré une baisse du nombre de nouveaux cas, l'Italie reste le pays le plus touché avec plus de 6.000 décès pour 63.927 cas. En Chine, où le virus est apparu en décembre 2019, 78 nouveaux cas ont été signalés entre lundi et mardi, ainsi que 7 nouvelles victimes (3.277 décès au total). L'Espagne a vécu une journée noire, lundi, avec plus de 500 victimes en moins de 24 heures, ce qui porte le bilan à 2.696 morts. L'Iran totalise 1.934 décès. La France se rapproche quant à elle dangereusement de la barre des 1.000 décès (860 pour l'heure) et compte près de 20.000 cas. Aux Etats-Unis, le nombre de cas explose (plus de 46.000) et le nombre de victime atteint près de 500.
  Mardi 24 mars, 14 h : Les soignants malades seront reconnus au titre des maladies professionnelles
Invité du journal du 20 h de TF1, lundi 23 mars, le Premier ministre a annoncé que la coronavirus sera reconnu comme maladie professionnelle "pour tous ces soignants qui tombent malades". Lors de son point presse, le ministre de la Santé, Olivier Véran a déclaré que ceci serait mis en place "systématiquement et automatiquement" pour ces professionnels de santé contaminés. "C'est la moindre des choses. Il n'y a aucun débat là-dessus", a-t-il ajouté.

  Mardi 24 mars, 12 h : Les IVG considérées comme des “interventions urgentes”
Ce lundi 23 mars, le ministre de la Santé, Olivier Véran, et Marlène Schiappa ont assuré le respect du "droit des femmes à disposer de leur corps". Ils ont notamment déclaré que les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont considérées comme des “interventions urgentes” et que, par conséquent, “leur continuité doit être assurée” pendant l'épidémie de coronavirus.

  Mardi 24 mars, 11 h : Jean-Jacques Goldman, Calogero : leurs chansons en hommage aux soignants mobilisés
L’auteur, compositeur et interprète Jean-Jacques Goldman a décidé de sortir de son silence habituel en reprenant  "Il changeait la vie" dont les paroles ont été adaptées pour soutenir les soignants. De son côté, le chanteur Calogero a également dévoilé une chanson inédite. 

    Mardi 24 mars, 9 h : L'accueil en crèche sera gratuit pour les enfants des soignants
La Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf) a annoncé lundi 23 mars que l'accueil en crèche sera gratuit pour les enfants des personnels prioritaires, en première ligne pour contrer la propagation du Covid-19. "Les Caf, via la prestation de service unique, prendront directement en charge le coût de la garde", a-t-elle précisé. Pour rappel, depuis le 20 mars, des places disponibles sont disponibles dans les établissements, renseignées par les crèches 
et les assistants maternels sur le site monenfant.fr.

  Lundi 23 mars, 18 h 30 : Décès de deux autres généralistes
Lundi 23 mars, en début de soirée, l’ARS du Grand Est et le maire de Couthenans (Haute-Saône) ont annoncé deux nouvelles pertes au sein du corps médical. Âgé de 70 ans, le Dr Mahen Ramloll, généraliste qui effectuait beaucoup de remplacements à Fessenheim et dans la vallée de Guebwiller, est mort dimanche à l’hôpital de Colmar. D’après un de ses confrères, interrogé par France 3 Grand Est, il avait “dû hospitaliser des patients atteints de coronavirus”. Le Dr Olivier-Jacques Schneller, également généraliste, avait quant à lui participé au rassemblement évangélique de Mulhouse en février dernier, indique L’Est Républicain. Il est décédé dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 mars à l’hôpital de Trévenans (Territoire-de-Belfort) à l’âge de 68 ans.
  Lundi 23 mars, 18 h : Face au manque de blouses, une généraliste lance un site de collecte
Le Dr Pauline Jeanmougin, médecin généraliste, a lancé avec des amis son site  www.faisuneblouse.com, samedi 21 mars. Objectif : rassembler, sur tout le territoire français, des soignants en manque de blouse et...
des citoyens qui peuvent en donner ou en fabriquer.   Lundi 23 mars, 16 h : Entreprises et régions facilitent les déplacements des soignants
La SNCF a annoncé, lundi 23 mars, la gratuité de ses TGV et Intercités pour les soignants répondant aux appels de solidarité pour venir renforcer les hôpitaux. "S'ils ont le justificatif de leur direction, ils peuvent voyager dans toute la France pour aller renforcer un service", a indiqué le directeur de SNCF Voyages, Alain Krakovitch.
En Ile-de-France, les personnels hospitaliers peuvent quant à eux emprunter l’une des 20 nouvelles lignes de bus temporaires qui leur sont réservées. Mis en place par la RATP et Ile-de-France mobilités, le service a été élaboré avec l’AP-HP. Les horaires des lignes sont consultables sur le site de la RATP.
Par ailleurs, pour ceux qui se déplacent en voiture, Total vient d’annoncer la mise à disposition de bons d'essence, toujours pour les personnels hospitaliers, utilisables dans les stations du groupe pour un montant pouvant aller jusqu'à 50 millions d'euros. 
  Lundi 23 mars, 15 h : L'hôpital de campagne de Mulhouse devrait être opérationnel rapidement
Installé sur le parking de l'hôpital Émile Muller, l'hôpital de campagne pourrait accueillir ses premiers malades en fin de journée ce lundi 23 mars. Sa capacité sera de 30 lits de réanimation. Il pourra prendre en charge les cas les plus graves.

  Lundi 23 mars, 13 h : Le médecin chinois qui avait donné l'alerte réhabilité à titre posthume
Décédé le 7 février après avoir été contaminé, le Dr Li Wenliang, médecin à Wuhan âgé de 34 ans, avait tiré la sonnette d'alarme à l'apparition du coronavirus. Avec sept autres personnes, il avait alors été convoqué par la police le 30 décembre et accusé de propager des rumeurs. Il vient d'être réhabilité à titre posthume par une commission d'enquête.

  Lundi 23 mars, 12 h 30 : Le jour de carence temporairement suspendu par le Gouvernement
Le Premier ministre a annoncé la suspension générale du jour de carence en cas d’arrêt maladie pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire.  "Je crois nécessaire, pour la seule période de l'urgence sanitaire, de suspendre les dispositifs de jour de carence dans le secteur privé comme dans la fonction publique", a-t-il en effet indiqué lors d'une déclaration ouvrant l'examen du projet de loi d'urgence répondant à la pandémie de coronavirus à l’Assemblée nationale. 
Ce maintien de la carence avait suscité la controverse ces derniers jours, alors qu'elle avait été supprimée pour les arrêts de travail forcés pour garder les enfants de moins de 16 ans. La suspension du jour de carence devrait s'effectuer selon un amendement du Gouvernement au projet de loi d'urgence examiné à l'Assemblée.  
  Lundi 23 mars, 12 h : Trois médecins français succombent au coronavirus
Après le décès d'un urgentiste de Compiègne, samedi 21 mars, deux nouveaux décès de soignants ont été confirmés dans le Grand Est. Il s'agit d'un gynécologue obstétricien de 66 ans, exerçant à la clinique Diaconat de Mulhouse, et d'un généraliste de 60 ans de L’Hôpital, commune près de Saint-Avold (Moselle). Les messages en hommage à ces "soldats" en première ligne se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

  Lundi 23 mars, 10 h : Le bilan dans le monde s'élève à 15.000 morts
Selon l'AFP, 15.189 victimes du coronavirus ont été signalées dans le monde, dont 9.197 en Europe. Plus de 341.300 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 174 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. L'Italie, pays le plus touché à l'heure actuelle, compte 5.476 morts pour 59.138 cas. Les autorités italiennes considèrent toutefois que 7.024 personnes sont guéries. Pour sa part, la Chine, où l'épidémie est apparue en décembre, a dénombré au total 81.093 cas (39 nouveaux entre dimanche et lundi), dont 3.270 décès (9 nouveaux), et 72.703 guérisons. L'Espagne avec  plus de 2.000 morts pour 33.089 cas, l'Iran avec 1.812 morts (23.049 cas), la France avec 674 morts (16.018 cas) et les États-Unis avec 471 morts (35.224 cas) sont les pays les plus impactés par le Covid-19.
  Lundi 23 mars, 9 h : Novartis prêt à offir 130 millions de doses de chloroquine
Vendredi 20 mars, le laboratoire suisse Novartis s'est dit prêt à offrir 130 millions de doses de chloroquine "de 200 mg d'ici la fin mai quand les autorités de régulation auront donné leur accord pour son utilisation au profit de patients infectés par le Covid-19". Sanofi, Bayer, ou encore Teva ont également annoncé des dons de millions de doses du médicament actuellement à l'essai.

  Lundi 23 mars, 8 h : Un médecin réanimateur nommé conseiller Covid-19 au ministère de la Santé
Le Dr Antoine Tesniere a été nommé “conseiller en charge du Covid-19” au cabinet du ministre de la Santé. Professeur de médecine et anesthésiste réanimateur à l'Hôpital européen Georges Pompidou (AP-HP), le Dr Antoine Tesniere avait déjà été chargé en 2018 par  Agnès Buzyn d'organiser une consultation sur la formation des professionnels de santé.
Il a également été conseiller au ministère de l'Enseignement supérieur, de  la recherche et de l'innovation, pilotant à partir de septembre 2017 le volet  formation de la stratégie de transformation du système de santé.
  Lundi 23 mars, 7 h : L'Etat d'urgence sanitaire instauré 
Le Parlement français a adopté définitivement dimanche soir, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de loi permettant l'instauration d'un "état d'urgence sanitaire" de deux mois face à l'épidémie du coronavirus. La loi a été publiée ce lundi 23 mars au Journal officiel. Elle permet de donner un cadre légal aux différentes mesures d’exception prises depuis le 16 mars par le Gouvernement et le président de la République. 

  Vendredi 20 mars, 18h : La carte pluriprofessionnelle remplace l'attestation dérogatoire pour les médecins
Le Cnom a fait savoir ce vendredi soir que la présentation de la carte professionnelle pouvait désormais remplacer l'attestation demandée par le Gouvernement en cas de déplacement. Pour tous ceux ne disposant pas, à ce jour, de la carte professionnelle de 2020,...
"celle de 2019 sera acceptée". "Le Conseil national avait été informé par des conseils départementaux de l’Ordre de difficultés rencontrées par des médecins dans leurs déplacements professionnels, du fait de demandes parfois contradictoires par des membres des forces de l’ordre", explique le Cnom dans un communiqué, précisant que cette disposition ne concerne "évidemment que les déplacements strictement professionnels". Les déplacements privés étant soumis au régime commun de l'attestation. Un télégramme d’instruction a été adressé ce matin à toutes les unités de police et de gendarmerie par le ministère de l'Intérieur.    Vendredi 20 mars, 14 h :  La Fondation de France lance un appel aux dons pour les soignants et les plus fragiles
La Fondation de France lance un appel à dons exceptionnel en faveur des personnels soignants et des personnes les plus vulnérables et isolées. Les dons seront recueillis sur Internet (www.fondationdefrance.org) et par courrier. Ils serviront en priorité à répondre aux besoins des soignants : achat de matériel, mise en place de cellules d'aide psychologique etc. Les personnes âges, les SDF, les personnes atteintes de troubles psychiques pourront également en bénéficier notamment pour maintenir les soins dont ils ont besoin.
  Vendredi 20 mars, 13 h :  Un navire de la marine nationale évacuera des malades d'Ajaccio
Le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre de la marine nationale sera envoyé en Corse, à Ajaccio, ce week-end pour évacuer des patients atteints du Covid-19. Ils seront rapatriés dans des établissements de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le but de cette opération est de soulager les services de réanimation de la ville afin de prévenir l'afflux de patients plus graves nécessitant une hospitalisation.
  Vendredi 20 mars, 11 h :  Une association de malades atteints de BPCO porte plainte contre X
Une association représentant des patients atteints de BPCO a porté plainte contre X pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui face au manque d’informations et de moyens de prévention". "À travers cette plainte, nous visons toute la chaîne de responsabilités de l'Etat en matière de politique sanitaire", a indiqué Philippe Poncet, président de l'association. Il explique avoir notamment alerté les pouvoirs publics dès le 25 février, une alerte restée selon lui "sans réponse". Selon cette association, la broncho-pneumopathie chronique obstructive concernerait 4 millions de personnes en France mais seuls 1 million de personnes sont diagnostiquées.
  Vendredi 20 mars, 9 h : Les pompiers réclament des masques à l'Etat
Dans un communiqué, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) a demandé à l'Etat de rendre un "arbitrage clair" pour garantir l'approvisionnement en masques de protection pour les professions en première ligne face au coronavirus. "Les 250.000 sapeurs-pompiers sont directement exposés et impactés par la pénurie de masques", assure la FNSPF précisant que 84% de leurs interventions concernent du "secours d'urgence aux personnes".
Selon la Fédération, les casernes seront en rupture de masques chirurgicaux et FFP2 dans "les prochains jours", ce qui rendrait les missions des sapeurs-pompiers "irréalisables".

  Vendredi 20 mars, 8 h : L'Europe dépasse la barre des 100.000 cas confirmés,  plus de 10.000 morts dans le monde
Alors que plus de 240.000 cas et plus de 10.000 morts ont été signalés dans le monde, l'Europe a dépassé, selon un comptage de l'AFP, la barre des 100.000 cas recensés. Le continent déplore également plus de 5.000 morts. Il s'agit du continent le plus touché par la pandémie. Plus de 41.000 ont été recensés en Italie, territoire le plus touché en Europe. A ce jour, le pays déplore également la mort de 3.405 personnes. Il dépasse, de fait, la Chine en termes de décès liés au coronavirus. En Chine, aucune contamination d'origine locale n'a, une fois de plus, été signalée.
L'Iran est toujours l'un des pays les plus touchés avec 1.433 décès, suivi par l'Espagne (1.002), la France (372) et les Etats-Unis, qui ont connu une nette progression récente du virus, avec 150 morts.
Les frontières se ferment aux quatre coins du monde et les mesures de confinement deviennent la norme. 
  Vendredi 20 mars, 7 h : "Les cas de contamination doublent tous les 4 jours" en France
Lors de son point presse, jeudi soir, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, a indiqué que "les cas de contamination doublent tous les quatre jours" en France. L'épidémie de coronavirus a causé la mort de 372 patients, soit 108 de plus en 24 heures. Plus de 4.700 personnes ont également été hospitalisées, dont un millier en réanimation. Depuis le début de l'épidémie, près de 11.000 cas ont été confirmés grâce aux tests.

  Jeudi 19 mars, 20 h : Vers une revalorisation des salaires du personnel soignant ?
Une discussion au sein du Gouvernement est prévue "dans les prochains jours" sur une revalorisation de la rémunération des personnels de santé, a indiqué jeudi à l'Assemblée nationale le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
"Nous avons prévu une provision pour que chaque heure supplémentaire soit payée pour l'ensemble de l'hôpital bien sûr, mais également pour discuter avec le ministre de la Santé et des solidarités dans les prochains jours de la revalorisation souhaitée - et c'est bien normal - pour le personnel hospitalier dans ces conditions si difficiles", a déclaré le ministre lors de la présentation, liée à la crise du coronavirus, du projet de loi de finances rectificative (PLFR). Toutefois, le ministre a annoncé que ces revalorisations n'auraient probablement pas lieu avant la fin de la crise. "Mais permettez-moi de dire que cela arrivera à un moment juste après la crise, parce que là nous sommes dans une crise économique et sanitaire extrêmement grave", a-t-il ajouté. "Mais nous n'oublierons évidemment pas tous les agents publics qui ont travaillé dans cette crise."
  Jeudi 19 mars, 18 h : L'UE va créer une "réserve stratégique" d'équipement médical
La Commission européenne a annoncé la création d'une réserve stratégique d'équipement médical : respirateurs, vaccins, traitements, ou encore matériel de protection. L'objectif : que tous les pays membres puissent s'en servir en cas de besoin pour éviter des pénuries. Cette réserve viendra en complément du mécanimse de protection civil européen, qui prévoit la solidarité entre les Etats membres en cas de catastrophe naturelle. La réserve stratégique sera stockée par les pays volontaires. Le centre de coordination de la réaction d'urgence organisera la distribution du matériel. Pour l'heure, la Commission européenne assure le financement de 90% des achats et a alloué un budget de 50 millions d'euros.
  Jeudi 19 mars, 17 h 30 : Trump annonce qu'un traitement anipaludéen pourra être utilisé
Contre le Covid-19, les Etats-Unis ont approuvé le recours à la chloroquine, qui a "montré des résultats préliminaires très très encourageants", a déclaré Donald Trump. "Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement", a-t-il annoncé en conférence de presse. La Food and Drug Administration (FDA), organisme fédéral supervisant la commercialisation des médicaments dans le pays, a toutefois souligné que le traitement n'avait pas été approuvé pour le coronavirus. Elle a indiqué qu'un essai clinique "étendu" serait mis en place. Se réjouissant de l'annonce, le Pr Didier Raoult (directeur de l'Institut Méditerranée Infection à Marseille) a déclaré à l'AFP : "C'est juste la preuve que ce sont des gens sérieux, des gens raisonnables."

  Jeudi 19 mars, 16 h : Macron accorde 5 milliards d'euros en plus sur dix ans pour la recherche
En visite à l'Institut Pasteur ce jeudi, le président de la République a annoncé une augmentation de 5 milliards d'euros sur dix ans du budget de la recherche en France. Un "effort inédit depuis la période de l'après-guerre", a estimé Emmanuel Macron.

  Jeudi 19 mars, 15 h : L'Agence européenne des médicaments pour des essais sur de larges groupes
L'Agence européenne des médicaments (EMA) appelle les scientifiques à privilégier des essais comparatifs aléatoires sur de larges groupes de patients. Une stratégie qu'elle juge à même d'apporter des preuves pour le développement de médicaments potentiels pour faire face au Covid-19. Selon le Comité des médicaments à usage humain (CHMP), des tests sur un trop petit groupe de participants ne permettraient pas de générer les données suffisantes afin de conclure, de façon solide, à l'efficacité d'une thérapie.
  Jeudi 19 mars, 14 h : Boiron va produire du gel hydroalcoolique pour l'EFS
Le laboratoire Boiron a annoncé qu'il allait produire du gel hydroalcoolique...
dès la semaine prochaine pour l'Etablissement français du sang (EFS). "Nous disposons des équipements et du savoir-faire pharmaceutiques, afin de produire en qualité et en quantité, plusieurs centaines de litre par jour de cette solution hydroalcoolique", a précisé le laboratoire.

  Jeudi 19 mars, 12 h : Le bilan dans le monde
Le Covid-19 touche désormais plus de 150 pays et territoires, en particulier en Europe, épicentre de cette pandémie. Plus de 217.000 cas ont été confirmés dans le monde, dont 136.590 hors de Chine. Plus de 9.000 décès ont été signalés.
L'Italie est le pays qui souffre le plus de cette pandémie après la Chine. En seulement 24 heures, les autorités ont enregistré pas moins de 475 nouveaux décès, ce qui porte le bilan à près de 3.000 morts. L'Iran compte 1.284 morts, l'Espagne, 767 (17.000 cas), et la France 264 (9.134 cas).
La Chine n'a rapporté aucun nouveau cas d'origine locale. Une première depuis le début de l'épidémie. 34 cas importés de plus ont toutefois été détectés. Il s'agirait bien souvent de Chinois revenant de pays particulièrement touchés par le Covid-19. Pour limiter ce nombre, les autorités ont imposé une quarantaine à toutes les personnes arrivant sur le sol chinois. 
  Jeudi 19 mars, 11 h 40 : L'OMS qualifie le virus d'"ennemi de l'humanité"
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé a qualifié mercredi le Covid-1 d'"ennemi de l'humanité". "Ce coronavirus présente une menace sans précédent. Mais c'est aussi une occasion sans précédent de nous rassembler contre un ennemi commun, un ennemi de l'humanité", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus en conférence de presse.
  Jeudi 19 mars, 11 h 20 : Le Sidaction 2020 annulé
Le Sidaction 2020, qui devait se dérouler du 2 au 5 avril, a été annulé en raison de la crise sanitaire actuelle. "La santé et la prévention de tous ont toujours été notre priorité. (…) Tous nos efforts doivent se porter sur la lutte contre le coronavirus", a déclaré la vice-présidente Line Renaud.

  Jeudi 19 mars, 10 h 55 : Pour Castaner, ceux qui ne respectent pas les règles sont "des imbéciles"
Invité d'Europe 1 ce matin, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'est exprimé sur les mesures de confinement mises en place en France pour lutter contre la propagation du virus. S'il a souhaité souligner le changement de comportement de certains Français qui s'adaptent au confinent, Christophe Castaner a pointé du doigt ceux qui "sous-estiment le risque", voire qui "alimentent la stratégie du complot". "Certains considèrent qu'on est un petit héros quand on enfreint les règles. Eh bien non, on est un imbécile dans son comportement et surtout une menace pour soi-même", a-t-il déclaré, rappelant que "la première des règles, c'est 'restez chez vous !"

  Jeudi 19 mars, 9 h 50 : Une prolongation du confinement "très vraisembablement nécessaire", selon Santé publique France
Interrogée sur France Info, Geneviève Chêne, directrice générale de Santé publique France, a estimé qu'une prolongation du confinement serait "très vraisemblablement nécessaire" pour limiter la propagation du coronavirus. Selon elle, il faudrait attendre "entre 2 et 4 semaines" pour constater un changement dans la dynamique de l'épidémie. "Si on applique l'ensemble de ces mesures [de confinement, il est vraisemblable que la dynamique de l'épidémie sera suffisamment freinée pour avoir une épidémie beaucoup plus importante que celle de la grippe habituelle mais malgré tout contenue", a ajouté Geneviève Chêne.  "Il est trop tôt aujourd'hui pour pouvoir affirmer quoique ce soit sur la dynamique de l'épidémie en France", a-t-elle estimé. Mais si l'on se fie à l'exemple de la Chine, l'inversion de la courbe interviendrait "autour de mi-mai/fin mai".
  Jeudi 19 mars, 8 h 45 : Le Gouvernement autorise l'instauration d'un état d'urgence sanitaire
Le Gouvernement a autorisé mercredi l'instauration d'un état d'urgence sanitaire, prévu dans l'un des projets de loi présentés mercredi en Conseil des ministres et qui contiennent également des aides pour lutter contre le choc économique. ll devrait être déclaré par décret après l'adoption du projet de loi par les députés et sénateurs, en théorie ce vendredi. 
  Jeudi 19 mars, 7 h : Plus de 900 Français en réanimation, dont la moitié ont moins de 60 ans
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, rendu public mercredi soir, 89 nouveaux décès ont été recensés en France, ce qui porte le bilan à 264 morts depuis le début de l'épidémie dont 7% sont des personnes de moins de 55 ans. Au total, 9.134 cas ont été confirmés. Les hôpitaux du pays accueillent, pour l'heure, 3.626 personnes contaminées, dont 931 se trouvent actuellement dans un état grave, en réanimation. Parmi ces patients graves, la moitié ont moins de 60 ans, a annoncé  le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Rien que sur la journée de mercredi, 4.000 tests, désormais réservés à ceux qui ont des symptômes, ont été réalisés. Plus de 42.000 depuis le début de l'épidémie. Selon le Pr Salomon, 5.500 personnes sont malades à domicile ou guéries (et ne sont pas comptabilisées dans le bilan). Le nombre de retour à domicile s'élève à 1.100. L'Ile-de-France et le Grand Est restent les régions les plus touchées.

  Mercredi 18 mars, 20 h 40 : Plus de 4.000 amendes pour non respect du confinement
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé sur TF1 que 4.095 ont été dressées ce mercredi pour non respect du confinement. Pour rappel, l'amende forfaitaire s'élève à 135 euros, 375 euros en cas de majoration.

  Mercredi 18 mars, 18 h 30 : Triste record en Italie
Dans les dernières 24 heures, le Covid-19 a fait 475 victimes en Italie. Il s'agit-là du pire bilan enregistré dans un seul et même pays sur une journée. Depuis le début de l'épidémie, près de 3.000 personnes ont succombé au coronavirus en Italie. Un bilan, pour l'heure, similaire à celui de la Chine. Par ailleurs, 4.207 nouveaux cas ont été signalés. La région de Milan et la Lombardie sont toujours particulièrement touchées, mais aussi la Vénétie, le Piémont et la Toscane.
  Mercredi 18 mars, 16 h 50 : Macron en visite à l'hôpital Avicenne à Bobigny
Le président de la République a effectué cet après-midi une visite surprise... à l'hôpital Avicenne de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Il a souhaité adresser un message de soutien aux soignants qui luttent au quotidien pour limiter la propagation du Covid-19. Il a effectué sa visite dans le strict respect des consignes de sécurité, a précisé la présidence, équipé d'un masque. 

  Mercredi 18 mars, 16 h 50 : L'Allemagne va transformer hôtels et grandes halles en hôpitaux
Le Gouvernement a annoncé qu'il comptait transformer certains hôtels et des grandes halles en hôpitaux. L'objectif : accroître les capacités d'accueil dans les services de soins intensifs de malades atteints du coronavirus. Ces structures provisoires ne dispenseront que des soins courants ce qui "doit permettre aux hôpitaux de se concentrer sur l'élargissement de leurs capacités en soins intensifs", précise le Gouvernement dans un communiqué.
 
Mercredi 18 mars, 15 h 50 : Paris va recenser les personnes fragiles et isolées
La capitale lance un recensement de toutes les personnes fragiles et isolées et demande aux gardiens des logements sociaux et du privé de l'aider. "Notre attention doit se porter aujourd'hui en priorité sur les personnes fragiles et isolées, dont les aidants rencontrent des difficultés pour être à leurs côtés", a déclaré la maire Anne Hidalgo.

  Mercredi 18 mars, 15 h : Première évacuation militaire de patients
Six patients infectés par le Covid-19 ont été évacués ce matin depuis Mulhouse et Colmar (Haut-Rhin) pour être transportés par un avion militaire vers les hôpitaux de Sainte-Anne à Toulon et Laveran à Marseille. Ils ont été pris en charge à bord d'un A330 Phénix de l'armée de l'air capacité dite Morphée (acronyme pour module de réanimation pour patient à haute élongation d'évacuation). Ce transfert militaire, décidé par le Gouvernement, a pour objectif de désengorger les hôpitaux alsaciens. A cette heure, la région Grand Est est l'une des plus touchées en France avec 1.820 cas et 61 décès. En cause notamment, un rassemblement religieux de plus de 2.000 personnes dont plusieurs membres étaient contaminés.

  Mercredi 18 mars, 15 h : L'Allemagne va doubler ses lits d'assistance respiratoire
Le Gouvernement allemand a annoncé que le pays allait doubler le nombre de lits d'assistance respiratoire dans les hôpitaux pour assurer la prise en charge de patients atteints du coronavirus. Pour l'heure, l'Allemagne dispose d'environ 25.000 lits de ce type.
 
Mercredi 18 mars, 14 h 50 : Plus de 8.000 décès dans le monde
Selon un dernier bilan établi par l'AFP, le Covid-19 a fait au moins 8.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre 2019. Plus de 200.680 cas ont été détectés dans environ 150 pays et territoires. En Chine, de moins en moins de cas sont signalés : les autorités en ont rapporté 13 nouveaux et 11 nouveaux décès mardi et mercredi. Dans les autres pays, l'épidémie continue toutefois de se propager. L'Italie totalise désormais plus de 2.500 décès pour 31.506 cas, l'Iran s'approche dangereusement de la barre des 1.000 morts (988). En Espagne, 491 personnes ont succombé au virus, et 175 en France.
 
Mercredi 18 mars, 10 h 30 : Des amendes de 135 à 375 euros en cas de non respect du confinement
Un décret, publié ce mercredi au Journal officiel, détaille la mise en place de la contravention de 135 euros en cas de "violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile". Cette amende forfaitaire pourra être majorée à 375 euros. Les personnes qui se déplaceront à partir d'aujourd'hui pour un autre motif que ceux prévus par le décret (déplacements professionnels, motifs sanitaires ou familiaux, activité physique, achats de première nécessité) se verront donc infliger cette amende. De même que celles se déplaçant sans le document "permettant de justifier que le déplacement considéré entre dans le champ de l'une de ces exceptions".
  Mercredi 18 mars, 9 h : Darmanin annonce 2 milliards d'euros pour financer la lutte sanitaire
Dans une interview accordée aux Echos, le ministre de l'Action et des comptes publics, Gerald Darmanin, a annoncé que la France allait consacrer 2 milliards d'euros à la lutte sanitaire contre le coronavirus. Ce budget sera consacré aux "arrêts maladie, aux masques et à la rémunération des soignants", précise le ministre. "Je le dis à chacun des personnels soignants : chaque heure supplémentaire sera payée", assure Gerald Darmanin.
  Mercredi 18 mars, 8 h : La vente de paracétamol limitée à une boîte par personne
À partir de ce mercredi 18 mars, les pharmaciens ne pourront délivrer sans ordonnance qu’une seule boite de paracétamol par patient ne présentant aucun symptôme, ou deux en cas de douleurs ou fièvre, a annoncé l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). L’ANSM, qui alerte sur un risque de prescription et de stockage inutile, a également suspendu la vente sur Internet des médicaments à base de paracétamol, d'ibuprofène et d'aspirine. Dans ce contexte épidémique, elle appelle en effet les patients et les professionnels de santé à privilégier l’utilisation du paracétamol, les anti-inflammatoires pouvant “masquer une infection et potentiellement avoir un effet aggravant dans certaines situations”. L'Agence recommande toutefois aux patients traités par anti-inflammatoires ou par corticoïdes de ne pas arrêter leur traitement et de se rapprocher de leur médecin. 

Mercredi 18 mars, 7 h : L'UE ferme ses frontières pour 30 jours
Les pays membres de l'Union européenne ont décidé à l'unanimité, mardi, d'interdire les entrées de personnes n'appartenant pas au bloc pendant 30 jours. L'objectif : endiguer la pandémie de coronavirus. Quelques exceptions existent toutefois. Elles concernent notamment les ressortissants de pays tiers disposant d'un droit de séjour de longue durée dans un pays de l'UE. Les personnes ayant une raison urgente d'entrer (funérailles, audience de tribunal) devront se munir de justificatifs, précise le ministère de l'Intérieur allemand. La chancelière, Angela Merkel, a, de son côté, annoncé que l'Union européenne allait coordonner le retour de ressortissants européens bloqués à l'étranger.
  Mardi 17 mars, 20 h 05 : "La meilleure façon de rendre hommage aux soignants, c’est de respecter les consignes", déclare Edouard Philippe
Dans une interview accordée à France 2, le Premier ministre a déclaré que les restrictions de déplacement devaient être respectées afin de limiter la propagation du virus et, ainsi, "aider les soignants". "Je veux être ferme, nous devons respecter les consignes si nous voulons qu'elles aient un peu d'effets", a-t-il assuré. "La meilleure façon de rendre hommage aux soignants, c'est de respecter les consignes", a-t-il ajouté. 

  Mardi 17 mars, 19 h 30 : Le coronavirus a causé la mort de 175 personnes en France
Depuis le début de l'épidémie, 175 personnes sont décédées des suites du Covid-19, dont 7% étaient âgées de moins de 65 ans, a annoncé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS). Celui-ci a précisé que 2.579 malades étaient actuellement hospitalisés dont 699... en réanimation. Au cours des dernières 24 heures, 1.067 nouveaux cas ont été détectés (ce qui porte à 7.730 le nombre total). Dimanche soir, les autorités faisaient état de 400 patients en réanimation. Toutefois, 602 personnes, considérées comme guéries, ont pu quitter l'hôpital au cours du week-end.
  Mardi 17 mars, 15 h 50 : L'OMS met en garde contre l'automédication avec de l'ibuprofrène
L'OMS a demandé aux personnes présentant des symtômes de ne pas prendre de l'ibuprofène sans prescription médicale, mais d'utiliser plutôt du paracétamol. Samedi, Olivier Véran, ministre de la Santé, avait déjà alerté sur les effets du médicament sur son compte Twitter : "La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection." 
  Mardi 17 mars, 15 h 30 : Deux millions de masques périmés bientôt distribués en Nouvelle-Aquitaine
Environ 2 millions de masques issus de stocks périmés, mais conformes, seront distribués aux médecins libéraux et aux établissements de santé de Nouvelle-Aquitaine pour compléter l'approvisionnement de ces équipements, ont annoncé les autorités sanitaires de Bordeaux. "Nous avons bien évidemment demandé l'avis des experts du ministère et de Santé publique France et ils sont formels : ces masques périmés présentent les mêmes garanties", a assuré le directeur général de l'ARS de la région, jusqu'ici relativement épargnée par l'épidémie.
  Mardi 17 mars, 15 h : La Carmf vient en aide aux libéraux
Dans un communiqué publié ce mardi, la Carmf a annoncé qu'elle soutenait les médecins libéraux "dans cette période de pandémie de Covid-19" et qu'elle avait décidé la mise en place automatique et générale de : 

  • La suspension du prélèvement mensuel de début avril ;
  • La suspension des majorations de retard ; 
  • La suspension des rappels de cotisations de début d’année impayées ;
  • La suspension des mesures de recouvrement forcé pendant une durée minimum de deux mois.

Pour rappel, les médecins libéraux en arrêt maladie à cause du coronavirus seront bien indemnisés par la Cnam à hauteur de 112 euros par jour. Une carence de trois jours s'appliquera. La Carmf y ajoutera 135,08 euros par jour.

  Mardi 17 mars, 14 h 10 : Pas de pénurie de médicaments, selon la Leem
La fédération française de l'industrie pharmaceutique (Leem) indique qu"'aucune pénurie" de médicaments n'est à déplorer à ce jour. Dans un communiqué, la Leem assure que les industriels du secteur en France sont "mobilisés sur deux fronts : la sécurisation des approvisionnements en médicaments et la recherche de solutions thérapeutiques". Selon elle, les entreprises disposent généralement de sites de production de sauvegarde en Europe pour les médicaments ou de stocks "pour faire face" aux mesures de confinement. Enfin, la fédération, qui se dit extrêmement vigilante, souligne que "la priorité absolue" reste d'"assurer aux patients, à l'hôpital et en ville, la continuité d'accès aux médicaments qui leur sont indispensables". 
 

  Mardi 17 mars, 14 h : Deux cas de coronavirus à l'OMS
Deux cas de coronavirus ont été confirmés jeudi et vendredi derniers au sein de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). "Les deux personnes sont rentrées chez elles et se sont isolées", a indiqué un porte-parole de l'OMS. Leurs collègues ont été testés et attendent les résultats. Le télétravail a été instauré pour le personnel "non essentiel" au sein de l'OMS, dont le siège se situe à Genève (Suisse).
 
Mardi 17 mars, 13 h 40 : Des masques en pharmacie d'ici à jeudi pour les professionnels de santé
La porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye, a annoncé que des masques de protection réservés aux professionnels de santé vont être distribués en pharmacie à partir de ce soir jusqu'à jeudi. "Des camions circulent en ce moment partout en France pour aller déposer des masques dans des pharmacies", a-t-elle ajouté, précisant que les Français ne pourront pas en acheter en officine car "ce n'est pas nécessaire quand on n'est pas malade". 

    Mardi 17 mars, 13 h : Le Gouvernement polonais en quarantaine après l'infection d'un ministre
Le Gouvernement de Pologne a été placé en quarantaine après que le ministre de l'Environnement a été testé positif au coronavirus, a annoncé ce mardi le chef de cabinet du Premier ministre. 
 
Mardi 17 mars, 13 h : La France a mis en place les mesures de confinement "les plus strictes d'Europe", selon Castaner
La France a mis en place les mesures de confinement "les plus strictes 'Europe", a fait valoir mardi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, en soulignant que "les activités collectives sont interdites" pour tenter d'endiguer la pandémie de coronavirus. "Le repas de famille, les dîners entre amis, le match de foot avec quelques amis, les retrouvailles pour une partie de cartes. (...) Ça n'est pas seulement déconseillé, c'est interdit", a-t-il développé à l'issue d'un Conseil des ministres consacré à la mise en place des mesures de confinement annoncées la veille par Emmanuel Macron.
  Mardi 17 mars, 12 h 40 : La candidate LR à la mairie de Marseille Martine Vassal positive
La candidate LR à la mairie de Marseille Martine Vassal a été testée positive au nouveau coronavirus. Selon son entourage, elle se porte bien. Elle a toutefois été admise à l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection pour une "surveillance" de quelques jours. D'après le quotidien la Provence, la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille est allée se faire tester même si elle ne présentait pas symptômes après avoir été en contact avec le député Guy Teissier, lui aussi positif. 
 
Mardi 17 mars, 11 h : Trump envisage la construction d'hôpitaux temporaires
Lundi soir, le président des Etats-Unis a annoncé que le pays envisageait de construitre des hôpitaux temporaires pour faire face à la pandémie de coronavirus. 14 hôpitaux temporaires avaient par ailleurs été construits à Wuhan, en Chine, où le virus est apparu en décembre 2019. Ces établissements ont été fermés leurs portes dimanche dernier. Outre-Atlantique, le nombre de victimes du coronavirus s'élève désormais à 74. Et plus de 4.200 personnes sont contaminées. Les primaires présidentielles n'ont toutefois pas été reportées.
  Mardi 17 mars, 10 h : Une seule contamination locale en Chine
Alors que l'Europe est devenue aujourd'hui l'épicentre de l'épidémie, le coronavirus poursuit sa régression en Chine. Le pays a d'ailleurs rapporté un seul nouveau cas de contamination d'origine locale, lundi, à Wuhan. 20 cas ont toutefois été importés par des personnes entrées en Chine.  Sur ces 20 cas, neuf ont été constatés à Pékin, et trois à Shangahi. Au total, 3.226 personnes ont succombé au coronavirus depuis son apparition en décembre 2019. Dans le monde, la barre de 7.000 décès a été franchie.
 
Mardi 17 mars, 9 h : Premier essai clinique en cours pour un vaccin aux Etats-Unis
Le premier essai clinique pour tester un vaccin contre le Covid-19 a débuté ce lundi à Seattle, aux Etats-Unis. 45 adultes volontaires, en bonne santé, âgés de 18 à 55 ans, participeront à cet essai pendant environ six semaines. "Le premier participant a reçu le vaccin expérimental aujourd'hui", ont indiqué les Instituts nationaux de santé américains (NIH) dans un communiqué. L'essai de Seattle permettra d'étudier l'impact de l'injection de différentes doses dans le tissu intramusculaire de la partie supérieure du bras et surveillera les effets secondaires (fièvre ou douleurs) chez les participants. Selon les autorités américaines, il faudra un an, voire un an et demi, pour que le vaccin - du nom de mRNA-1273 - soit disponible. Celui-ci a été développé par des scientifiques des NIH et de l'entreprise de biotechnologies Moderna.
D'autres grands groupes pharmaceutiques et laboratoires de recherche se sont également lancés dans une course pour développer des traitements et des vaccins.  

  Lundi 16 mars, 21 h 30 : Santé publique France annonce 21 décès supplémentaires
Selon Santé publique France, 21 personnes ont succombé au coronavirus en 24 heures, ce qui porte le nombre de décès à 148. Les cas de contamination sont également en progression puisque 1.210 nouveaux cas ont été détectés. Au total, depuis le début de l'épidémie, 6.633 personnes ont été contaminées. Deux régions sont particulièrement touchées par le virus : l'Ile-de-France (avec 1.762 cas confirmés) et le Grand Est (1.543).
  Lundi 16 mars, 21 h 10 : Véran demande aux Français de limiter les contacts à moins de 5 personnes
Sur les réseaux sociaux, Olivier Véran, ministre de la Santé, a demandé aux Français de ne pas entrer en contact avec plus de...
cinq personnes. "C'est le moyen efficace de lutter contre une épidémie qui progresse dans notre pays et dans les pays voisins", a-t-il déclaré, précisant que ces mesures de confinement ont déjà été mises en place dans certains pays européens.

    Lundi 16 mars, 20 h 40 : Un hôpital de campagne des armées déployé en Alsace
Un hôpital de campagne du service de santé des armées va "être déployé dans les jours à venir en Alsace", a annoncé Emmanuel Macron lors de son allocution. Les armées "apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées", a précisé le président de la République.
  Lundi 16 mars, 20 h 10 : Des masques seront envoyés dès demain aux soignants
Le président de la République a annoncé que des masques seront livrés dès demain, mardi, dans les pharmacies des 25 départements les plus touchés par l'épidémie. Ils seront destinés aux personnels soignants des hôpitaux mais aussi aux médecins généralistes. Mercredi, la distribution des masques se fera sur tout le territoire. Par ailleurs, les taxis et les hôtels pourront être mobilisés au profit des soignants, à la charge de l'Etat.

  Lundi 16 mars, 20 h 20 : La réforme des retraites est suspendue
Toutes les réformes en cours seront suspendues, a annoncé Emmanuel Macron. A commencer par la réforme des retraites. "Dès mercredi, en Conseil des ministres, sera présenté un projet de loi 
permettant au Gouvernement de répondre à l'urgence et, lorsque nécessaire, de légiférer par ordonnances dans les domaines relevant strictement de la gestion de crise." Le projet sera soumis au Parlement jeudi.
  Lundi 16 mars, 20 h 10 : Le second tour des municipales est reporté
Après avoir consulté les présidents des deux assemblées et ses prédécesseurs, François Hollande et Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron a décidé de reporter le second tour des élections municipales. 30.000 maires ont d'ores et déjà été élus au premier tour. Edouard Philippe a proposé de reporter le second tour des municipales au 21 juin, ont affirmé des sources concordantes à l'AFP. 

  Lundi 16 mars, 20 h 05 : "Nous sommes en guerre", martèle le président de la République
Demandant aux citoyens de "garder leur calme", Emmanuel Macron a répété à plusieurs reprises : "Nous sommes en guerre". Une "guerre sanitaire" et un "ennemi invisible, insaisissable". "Cela requiert notre mobilisation générale", a déclaré le président français en appelant à "éviter l'esprit de panique". "J'appelle tous les Français à s'inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé."
  Lundi 16 mars, 20 h : Emmanuel Macron annonce des déplacements fortement réduits pour au moins 15 jours
Lors de son allocution, le président de la République a annoncé que les déplacements seront fortement réduits en France dès mardi midi. Les réunions familiales et amicales ne seront plus permises pour "limiter les contacts au-delà du foyer". "Ecoutons les soignants, restons chez nous", a-t-il demandé. "Seuls les trajets nécessaires" seront autorisés pour faire les courses, "pour se soigner" ou encore "pour travailler" quand le télétravail n'est pas possible. "Toute infraction à ces règles sera sanctionnée", a déclaré Emmanuel Macron.

  Lundi 16 mars, 17h : Edouard Philippe propose de reporter le second tour des municipales au 21 juin
Edouard Philippe a proposé de reporter le second tour des municipales au 21 juin, ont affirmé des sources concordantes à l'AFP. Cette proposition a été faite à quelques heures de l'intervention du président Emmanuel Macron, qui s'adresse de nouveau aux Français dans le contexte de l'épidémie de coronavirus qui s'étend en France.
  Lundi 16 mars, 14 h 30 : La RATP va réduire son offre dès mardi
La RATP a annoncé qu'elle réduirait son offre de transports en commun à Paris et dans l'agglomération dès demain. L'opérateur a, en effet, observé ce lundi une chute...
de moitié de la fréquentation. Deux métros sur trois seront donc en circulation mardi, 70% des bus et tramways, 60% des RER B et la moitié des RER A. Le groupe a précisé que ces prévisions étaient "évolutives" avant d'éventuelles annonces du Gouvernement.   Lundi 16 mars, 14 h : Bilan journalier le plus lourd en Iran avec 129 morts supplémentaires
Le ministère de la Santé iranien a annoncé lundi 129 décès supplémentaires liés au coronavirus. Il s'agit du bilan journalier le plus lourd, portant le nombre officiel des morts de l'épidémie à 853. "Nous supplions tout le monde de prendre le virus au sérieux et de voyager en aucun cas" dans le pays, a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Kianouche Jahanpour, lors d'une conférence de presse.
  Lundi 16 mars, 13 h 30 : En Espagne, près de 1.000 cas supplémentaires de coronavirus en 24 heures
Le nombre de décès est passé de 288 dimanche à 297 lundi, selon le nouveau bilan publié par les autorités. Avec près de 1.000 cas de plus en 24 h, le nombre de malades confirmés est passé à 8.744. Un ralentissement est toutefois à signaler dans la croissance du nombre de cas puisque 2.000 nouveaux patients avaient été détectés entre samedi et dimanche. Sur le nombre total de cas, plus de la moitié se trouvent dans la région de Madrid. Le pays a décrété l'état d'alerte. Tous les Espagnols doivent rester chez eux confinés, sauf pour des raisons impératives. 
  Lundi 16 mars, 13 h : Les tribunaux fermés sauf pour les "contentieux essentiels"
La garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a annoncé dimanche que les tribunaux seront fermés dès ce lundi, sauf dans les cas de "contentieux essentiels". Les contentieux essentiels comprennent : les audiences correctionnelles pour les mesures de détention provisoire et de contrôle judiciaire", les "comparutions immédiates", "les présentations devant le juge d'instruction et le juge des libertés et de la détention". Cela concerne aussi "les audiences du juge de l'application des peines" ainsi que celles du "tribunal pour enfants et du juge pour enfants" pour "la gestion des urgences", ou encore "les permanences du parquet". "Les procès pourront être renvoyés, dans les limites du délai raisonnable et dans le respect des délais de détention provisoire", a expliqué la ministre. Le procès en correctionnelle à Paris du scandale sanitaire du Mediator a été renvoyé lundi au 2 juin.
La garde des Sceaux a également ordonné des mesures "pour éviter la circulation du virus en détention", en limitant par exemple "au strict minimum" les extractions judiciaires.
  Lundi 16 mars, 12 h 20 : LVMH va produire du gel hydroalcoolique pour l'offrir à l'AP-HP
Le groupe LVMH va mettre à contribution "l'ensemble des unités de productions de ses marques de parfum et cosmétique" produire des "quantités importantes" de gel hydroalcoolique. Ces stocks seront offerts aux autorités sanitaires françaises. "L’APHP remercie LVMH de sa proposition de fabriquer et distribuer gratuitement des gels hydroalcooliques en grande quantité", a réagi de son côté l'AP-HP sur son compte twitter. 

  Lundi 16 mars, 12 h : Le collectif Inter-Hôpitaux lance le challenge #Restecheztoi pour inciter au confinement
Le collectif Inter-Hôpitaux a lancé un hashtag  #Restecheztoi pour les inciter les Français à rester chez eux. Dans leur vidéo, partagée en masse sur les réseaux sociaux, Mathilde, interne en pneumologie, lance : “La situation actuelle est un challenge pour tous, nous on s’occupe des malades, on n’engorge pas inutilement les urgences.” 

  Lundi 16 mars, 11 h 20 : Buzyn annonce l'arrêt de sa campagne du 2e tour pour la mairie de Paris
Sur les réseaux sociaux, Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé et candidate à la mairie de Paris, a annoncé qu'elle arrêtait sa campagne du deuxième tour. "La seule priorité des Parisiennes et des Parisiens aujourd’hui doit être la lutte contre l’épidémie de coronavirus et la préservation de la santé de nos concitoyens", a-t-elle déclaré. Elle a également démandé à toutes ses équipes, aux colistiers, aux têtes de liste et aux équipes de campagne de stopper leurs actions et de suivre les recommandations du Gouvernement. 

  Lundi 16 mars, 10 h 45 : Emmanuel Macron s'exprimera à 20 h à la télévision
L'Elysée a annoncé que le président de la République ferait une allocution ce lundi soir à 20 h à la télévision. Le chef de l'Etat devrait annoncer les mesures qui seront décidées lors d'un déjeuner avec les membres du Conseil de défense.
  Lundi 16 mars, 7 h : L'Allemagne ferme partiellement ses frontières
Depuis 7 h lundi, les véhicules venant de France, d'Autriche, de Suisse, du Danemark et du Luxembourg, sont contrôlés aux frontières par les policiers allemands, qui ne laissent passer que le transport de marchandise et les travailleurs transfrontaliers.
  Dimanche 15 mars, 20 h : Le président de LR Christian Jacob testé positif
Le président des Républicains (LR), Christian Jacob, a été testé positif au coronavirus ce dimanche. Agé de 60 ans, il n'a pas été hospitalisé mais est confiné à son domicile. 
  Dimanche 15 mars, 19 h : Le bilan en France grimpe à 127 morts et 5.423 cas
L'épidémie de coronavirus a fait dimanche 127 morts, soit 36 de plus que samedi, et 5.423 cas de contamination ont été confirmés, soit plus de 900 cas supplémentaires en un jour, selon le décompte quotidien de l'agence nationale de santé publique, Santé Publique France. Cette hausse du nombre de morts et des contaminations est la plus importante enregistrée en un jour en France depuis l'apparition du virus sur le territoire.
  Dimanche 15 mars, 18 h : Près de 6.500 morts dans la monde
Selon le dernier décompte de l'AFP, au moins 6.420 personnes ont succombé au coronavirus depuis le début de l'épidémie. Plus de 163.930 cas d'infection ont été signalés dans 141 pays et territoires. Après la Chine, où le nombre de nouveaux cas est considérablement en baisse, l'Italie (avec à cette heure 1.809 morts), l'Iran (724 morts),  l'Espagne (288 décès), et la France (91 décès) sont les pays les plus touchés.
Certains pays viennent d'annoncer leurs premiers cas sur leur sol, comme la République centrafricaine, les Seychelles, le Congo et l'Ouzbékistan.
  Dimanche 15 mars, 18 h : L'UE limite les exportations d'équipement médical de protection
L'Union Européenne a annoncé dimanche qu'elle limitait les exportations de masques et d'autres équipements médicaux de protection pour garantir son propre approvisionnement face à la pandémie 
du nouveau coronavirus. "Nous avons adopté aujourd'hui un sytème d'autorisation d'exportation pour ces équipements. Cela veut dire que leur exportation hors de l'Union Européenne devra être autorisée par les gouvernements de l'Union Européenne", a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans une vidéo postée sur Twitter. Ces restrictions s'appliquent sur des équipement incluant masques, lunettes de protection, visières, protège visage, protections de nez et de bouche et combinaisons de protection. Ursula von der Leyen a souligné que les pays européens avaient besoin de partager leurs équipements, qualifiant de "néfastes" "les interdictions nationales sur la vente à d'autres pays de l'Union Européenne".

  Dimanche 15 mars, 17 h : L'EFS appelle à continuer les dons de sang
"Les malades ont besoin de vous", a déclaré l' Etablissement français du sang (EFS) sur les réseaux sociaux, dimanche soir. L'organisme public a appelé les Français, qui ne présentent pas de symptômes grippaux, à continuer à se rendre dans les lieux de collecte malgré l'épidémie de coronavirus. "Les lieux de collecte de sang sont considérés par les autorités de l'Etat comme des lieux publics autorisés car vitaux et indispensables", a rappelé l'EFS.  Rendez-vous sur le site dondesang.efs.sante.fr pour connaître les lieux de collecte.
 

  Samedi 14 mars, 20h : La France est désormais au stade 3 de l'épidémie, les "lieux recevant du public" non essentiels fermés dès minuit 
La France est désormais au stade 3 de l'épidémie du nouveau coronavirus, qui correspond à une circulation active du virus sur l'ensemble du territoire, a annoncé le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. "Nous sommes face à une épidemie débutante et rapide sur le territoire national, nous sommes donc désormais en stade 3", a-t-il déclaré au cours d'un point presse. Par ailleurs, Edouard Philippe a annoncé la fermeture dès minuit et "jusqu'à... nouvel ordre" de tous les "lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays", appelant les Français à "plus de discipline" face à la pandémie de coronavirus. Restaurants, bars, discothèques, cinémas sont appelés à fermer leurs portes. Les commerces sont aussi touchés, à l'exception des magasins alimentaires, pharmacies, banques, bureaux de tabac ou encore stations-essence, a précisé le Premier ministre. En revanche, le premier tour des élections municipales se déroulera dimanche "comme prévu", à condition de "respecter strictement les consignes de distanciation et de priorisation des personnes âgées et fragiles".

  Samedi 14 mars, 16 h : La secrétaire d'Etat Brune Poirson testée positive
Selon son cabinet, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Brune Poirson a été testée positive au coronavirus, mais son état de santé "ne présente pas de signe inquiétant".
  Samedi 14 mars, 13 h : La prise d'ibuprofène pourrait aggraver l'infection
La prise de médicaments anti-inflammatoires "pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection" chez les malades du coronavirus, a prévenu samedi le ministre de la Santé Olivier Véran sur son compte Twitter. "La prise d'anti-inflammatoires (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d'aggravation de l'infection. En cas de fièvre, prenez du paracétamol. Si vous êtes déjà sous anti-inflammatoires ou en cas de doute, demandez conseil à votre médecin", a indiqué le ministre.

  Vendredi 13 mars, 17h30 : Il faudra un "soutien éthique" pour les médecins en cas de tri des malades, selon le comité d'éthique
Des "cellules éthiques de soutien" devraient être mises en place dans les hôpitaux pour aider les médecins obligés de choisir quels patients soigner en priorité si les services de réanimation étaient débordés par l'épidémie de coronavirus, recommande le Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Ces cellules fourniraient "une aide pour les décisions médicales extrêmement difficiles que pourraient être amenées à prendre certaines équipes", a expliqué le président du CCNE, Jean-François Delfraissy, qui a rendu ce vendredi un rapport demandé par le gouvernement.
 
Vendredi 13 mars, 16 h : Les musées invités à limiter leurs activités ou à fermer
Le ministère de la Culture a appelé toutes les structures qui sont sous sa tutelle, dont les musées et les bibliothèques, à limiter leurs activités ou à fermer au public. 
  Vendredi 13 mars, 13 h : Les rassemblements de plus de 100 personnes interdits 
Edouard Philippe a annoncé vendredi sur TF1 que le Gouvernement allait abaisser la taille limite des rassemblements en France à 100 personnes, pour "freiner" la progression du coronavirus. 

  Vendredi 13 mars, 11 h : Des masques FFP2 seront distribués aux libéraux
Interrogé sur Europe 1 ce vendredi matin, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que des masques FFP2 seront envoyés aux médecins libéraux pour faire face à la propagation du coronavirus. "C'est immédiat, la logistique part d'abord en direction des sites où la circulation du virus est la plus active et (où) nous commençons à faire appel à la médecine de ville en premier rideau", a-t-il indiqué. Cela sera fait ensuite "très progressivement" sur "le territoire national", a précisé le ministre.

  Vendredi 13 mars, 9 h : Près de 5.000 morts dans le monde
Selon un dernier bilan de l'AFP, au moins 4.958 personnes ont succombé au coronavirus dans le monde depuis le début de l'épidémie, apparue en décembre. Plus de 130.000 cas ont également été détectés dans pas moins de 120 pays et territoires. En Chine, 3.176 décès et plus de 64.000 guérissons ont été dénombrés. L'Italie (plus de 1.000 décès), l'Iran (429 morts), l'Espagne (84 morts) et la Corée du Sud (67 morts) sont les pays les plus impactés après la Chine.
  Vendredi 13 mars, 6 h : 13 nouveaux décès en France, le bilan s'élève à 61 morts
Le ministère de la Santé a annoncé jeudi soir 13 nouveaux décès liés au coronavirus, ce qui porte le bilan de l'épidémie à 61 morts sur notre sol. Près de 3.000 personnes ont été contaminées depuis le début de l'épidémie. 129 se trouvent toujours en réanimation. 
  Jeudi 12 mars, 20 h : Les crèches, établissements scolaires et universités seront fermés à partir de lundi jusqu'à nouvel ordre
Dans une allocution télévisée diffusée dans le journal de 20h, Emmanuel Macron a annoncé vouloir réagir "fort et vite" face à l'épidémie de coronavirus. "Dès lundi, les crèches, écoles, collèges, lycées et universités seront fermés. Pour une raison simple : nos enfants et nos plus jeunes sont ceux qui propagent le plus rapidement le virus. Même les enfants n’ont parfois pas de symptômes”, a-t-il annoncé. "La santé n'a pas de prix", a également réaffirmé le Président. Le Gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance et prendre en charge les maladies, quoi qu'il en coûte." Le chef de l'Etat a profité de son allocution pour remercier les soignants déjà mobilisés à l'hôpital : "Des places doivent se libérer dans les hôpitaux. Le maximum de médecins et de soignants seront mobilisés pour cela, ainsi que les étudiants et les jeunes médecins retraités. Beaucoup ont déjà commencé. Je veux les en remercier." Par ailleurs, la protection des personnes les plus vulnérables, âgées de plus de 70 ans, souffrant de maladies chroniques, de troubles respiratoires ou en situation en handicap sont la priorité de l'Etat et sont invitées à rester à domicile le plus possible. Si des rumeurs évoquaient enfin le report possible des élections municipales, Emmanuel Macron a confirmé leur mantien. 

  Jeudi 12 mars, 19 h 30 : L'AP-HP lance une appli de télésuivi à domicile
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) va utiliser une application de "télésuivi à domicile" pour les patients "porteurs ou suspectés" d'infection par le coronavirus, mais "qui ne nécessitent pas d'hospitalisation". L'appli baptisée Covidom est destinée aux patients sans gravité. Il devra répondre une ou plusieurs fois par jour à un questionnaire simple, l'appli devant "générer des alertes", notamment en cas de forte fièvre ou de gêne respiratoire importante. Opérationnelle depuis lundi, Covidom a été d'abord déployée dans les hôpitaux Bichat et Pitié-Salpêtrière.
  Jeudi 12 mars, 19 h : Quatre morts dans deux établissement gériatriques du Rhône
L'ARS Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé ce jeudi que quatre personnes âgées sont décédées du coronavirus à l'hôpital Antoine Charial de Francheville, dans l'unité de soins longue durée, et dans l'Ehpad les Aurélias de Pollionnay. Mercredi 11 mars, le Gouvernement a décidé de suspendre l'intégralité des visites de personnes extérieures afin de protéger ces personnes vulnérables. 
  Jeudi 12 mars, 14 h : Les capacités de l'UE en matière de soins risquent d'être "dépassées"
"Le risque que la capacité des sytèmes de santé soit dépassée dans l'UE...
et au Royaume-Uni dans les prochaines semaines est considéré comme élevé", a estimé le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).   Jeudi 12 mars, 14 h : Véran met en place un conseil scientifique
À la demande du président de la République, le ministre de la Santé a mis en place un conseil scientifique pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus. Il sera présidé par le Pr Jean-François Delfraissy et sera composé de 10 experts parmi lesquels des infectiologues, un virologue, un épidémiologiste, ou encore un médecin généraliste.
  Jeudi 12 mars, 12 h : La "pandémie est maîtrisable", assure l'OMS
Après avoir requalifié l'épidémie de Covid-19 en pandémie, l'Organisation mondiale de la Santé a assuré que celle-ci était toutefois maîtrisable. "Il s'agit d'une pandémie maîtrisable", mais "on ne peut pas combattre un virus si on ne sait pas où il se trouve. Cela signifie qu'il faut une surveillance robuste pour trouver, isoler, tester et traiter chaque cas, afin de briser les chaînes de transmission", a déclaré le directeur général de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
  Jeudi 12 mars, 6 h : 15 décès supplémentaires en France
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé mercredi soir que le nombre de décès liés au coronavirus s'élevait désormais à 48, avec 15 morts de plus par rapport au bilan précédent. Depuis le début de l'épidémie, 2.281 cas ont été confirmés sur le territoire. 105 personnes se trouvent toujours en réanimation.
  Mercredi 11 mars, 20 h 10 : Des détenus confinés temporairement après avoir été en contact avec un médecin contaminé
D'après le journal La Nouvelle République, une douzaine de détenus du centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne ont été placés temporairement en confinement après avoir été en contact avec un médecin du CHU, testé positif au coronavirus. Le confinement a été levé rapidement par l'ARS qui a estimé qu'il n'y avait plus aucun risque dans la prison. 
  Mercredi 11 mars, 19 h : Plus de 20.000 personnes contaminées en Europe
Selon le décompte de l'AFP, plus de 20.000 cas ont été signalés en Europe et 930 personnes ont succombé au coronavirus. L'Italie reste le pays le plus touché avec 12.462 cas et 827 morts, suivi par l'Espagne (2.128 cas et 47 morts) et la France.
Dans le monde, 4.600 personnes sont décédées et 125.293 cas ont été recensés dans 115 pays et territoires. 
  Mercredi 11 mars, 17 h 40 : L'épidémie de Covid-19 est une "pandémie", selon l'OMS
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a affirmé ce mercredi que l'épidémie du Covid-19 pouvait être caractérisée comme une pandémie. Pour l'heure, le coronavirus a contaminé plus de 110.000 personnes dans le monde. Le directeur général de l'organisation a également fait part de son inquiétude face "aux niveaux alarmants d'inaction" de la communauté internationale, ainsi qu'aux "niveaux alarmants de propagation". 
 
Mercredi 11 mars, 15 h 30 : Les visites en Ehpad suspendues
Le Gouvernement a renforcé les mesures de protection des personnes âgées ce mercredi. L'exécutif a pris la décision de suspendre l'intégralité des visites de personnes extérieures dans les Ehpad et les unités de soins de longue durée. Il déconseille également...
les visites dans les résidences autonomie. Le Gouvernement précise que des exceptions pourront toutefois être décidées pour "des cas déterminés par le directeur d'établissement, sur la base des préconisations locales délivrées par l'ARS et la préfecture". La mesure "sera levée dès que la situation le permettra". Des fiches pratiques "pour empêcher la propagation du coronavirus dans les maisons de retraite" ont également été publiées.   Mercredi 11 mars, 15 h 40 : Le Congrès de Médecine Générale France se tiendra du 18 au 20 juin 
Le Congrès de Médecine Générale France (CMGF), réunissant chaque année plus de 4.000 participants, devait se tenir les 19, 20 et 21 mars à Paris. Il a été reporté au 18,19 et 20 juin 2020 en raison de l'épidémie de coronavirus. Il se tiendra, comme prévu, au Palais des congrès de Paris.
  Mercredi 11 mars, 15 h : Macron fera une déclaration télévisée jeudi à 20 h
L'Elysée a annoncé que le président de la République ferait une déclaration télévisée demain sur le nouveau coronavirus, soit trois jours avant le premier tour des élections municipales. Il s'agit de sa première allocution solennelle depuis le début de la crise. Selon la porte-parole du Gouvernement, Sibeth Ndiaye, il va "sans doute s'employer à rassurer les Français". Toujours en stade 2, la France se prépare au passage au stade 3. "Pour les mesures à prendre en stade 3, elles sont encore en cours de réflexion, compte tenu de l'état d'avancée des réflexions scientifiques", a-t-elle ajouté, précisant que l'objectif n'était pas "de mettre le pays à l'arrêt". 

  Mercredi 11 mars, 14 h : Le directeur de cabinet de Macron testé négatif
Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, avait été testé après avoir été en contact avec un cas positif de coronavirus la semaine dernière. Le test s'est révéré négatif. Aucun cas n'a donc été identifié à l'Elysée. 
  Mercredi 11 mars, 13 h : L'Espagne passe la barre des 2.000 cas et déplore 47 morts
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé espagnol, 2.002 personnes ont été contaminées en Espagne par le coronavirus et 47 personnes sont décédées, dont 31 dans la région de Madrid. L'Espagne est l'un des pays les plus touchés en Europe : le nombre de cas a presque quadruplé depuis dimanche où moins de 600 cas avaient été recensés.
  Mercredi 11 mars, 12 h : Les municipales sont "une opportunité en matière d'hygiène", selon Véran
Le ministère de la Santé, Olivier Véran, a affirmé que les élections municipales seraient "une opportunité en matière d'hygiène" grâce à l'affichage dans les bureaux de vote de messages de prévention face au coronavirus. "Nous sommes en train de discuter avec les acteurs sur l'ensemble du territoire pour faire en sorte qu'il y ait [...] des mesures qui soient prises de manière à protéger les locaux", a précisé le ministre en visite dans une école d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
  Mercredi 11 mars, 11 h : Le bilan dans le monde s'élève maintenant à 4.281 morts et 118.554 cas
Selon un bilan établi par l'AFP, le coronavirus aurait, pour l'heure, causé la mort de 4.281 personnes et contaminé 118.554 personnes. 110 pays sont aujourd'hui concernés par l'épidémie. 
  Mercredi 11 mars, 10 h 40 : "Le plus dur est devant nous", affirme le président du comité d'éthique
Interrogé sur France Inter ce mercredi matin, le professeur Jean-François Delfraissy, président du comité national d'éthique, a affirmé que le plus dur de la crise du coronavirus était "devant nous", "dans les semaines qui viennent". "Je pense que la question essentielle pour les semaines qui viennent, c'est le pourcentage et le nombre de formes graves, c'est-à-dire de formes qui nécessitent une prise en charge dans des structures hospitalières spécialisées de type réanimation, parce que c'est ça qui va faire qu'on sera capable ou pas de prendre en charge ce type de patients", a-t-il ajouté. Le comité doit rendre la semaine prochaine un avis sur les mesures contraignantes qui pourraient être prises dans le cadre de la crise. 
  Mercredi 11 mars, 7 h : Wuhan (Chine) autorise certaines entreprises à rouvrir
Alors que le coronavirus se propage de plus en plus en Europe et dans le monde, la Chine, elle, commence à entrevoir un retour à la normale. A Wuhan, l'épicentre de l'épidémie, certaines entreprises (médicales ou liées aux services publics et à la production agricole) ont été autorisées à reprendre leurs activités. Les autres seront autorisées à rouvrir à partir du 21 mars. En visite mardi 10 mars, le président chinois Xi Jinping a jugé l'épidémie "pratiquement jugulée" dans la ville.

  Mercredi 11 mars, 6 h : Le bilan s'élève à 33 morts en France
Lors du point presse organisé mardi soir, le ministère de la Santé a annoncé que l'épidémie de coronavirus avait, pour l'heure, tué 33 personnes et contaminé 1.784 personnes, soit 372 cas de plus. Il s'agit-là de la plus forte augmentation en 24 heures. 86 malades sont toujours en réanimation.Toutes les personnes décédées étaient des adultes : 23 d'entre eux avaient plus de 75 ans. Neuf foyers de regroupement de cas ont été identifiés : l'Aude, le Calvados, la Corse, le Haut-Rhin, la Haute-Savoie (deux foyers), l'Oise, le Morbihan, ainsi que le groupe de voyageurs qui s'était rendu en Egypte.
  Mardi 10 mars, 22 h : Un homme interpellé pour mise en vente de masques et gels périmés
Un homme de 59 ans a été placé en garde à vue ce mardi dans l'Oise après avoir mis en vente sur internet des matériels de protection périmés. Les gendarmes de l'Oise ont découvert 9.400 masques, 3.300 gants, 4.500 lingettes, 80 flacons de gel hydroalcoolique, tous périmés, mis en vente sur Le Bon Coin.
  Mardi 10 mars, 21 h : Nicole Belloubet n'est pas contaminée
La garde des Sceaux a annoncé sur ses réseaux sociaux, mardi dans la soirée, qu'elle n'avait pas été testée positive au coronavirus. 

  Mardi 10 mars, 21 h : La basilique Saint-Pierre fermée aux touristes mais pas aux fidèles
Le Vatican a annoncé que la basilique et la place Saint-Pierre ont été fermées aux touristes jusqu'au 3 avril pour éviter la diffusion du coronavirus. L'interdiction ne s'applique toutefois pas aux fidèles. Mercredi, le pape réalisera sa traditionnelle audience depuis sa bibliothèque privée, comme ça a été le cas dimanche lors de la prière de l'Angelus. Le retransmission de la messe pourra être suivie sur le portail internet du Vatican. A cette heure, l'Italie déplore plus de 600 décès et plus de 10.000 cas détectés. 
  Mardi 10 mars, 18 h : Olivier Véran autorise les consultations via FaceTime ou WhatsApp
Interrogé sur France Info ce mardi, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé qu'il autorisait les patients à contacter un médecin capable de délivrer un arrêt de travail ou une ordonnance via FaceTime et WhatsApp. "Le médecin sera rémunéré comme si ça avait été une consultation" classique, a-t-il précisé.

  Mardi 10 mars, 15 h 58 : Les biologistes de ville réclament des masques de protection
Tout juste autorisés à pratiquer des tests diagnostiques, les laboratoires d'analyses de ville réclament des masques de protection FFP2 et des masques chirurgicaux pour prendre en charge les patients à risque. "Les laboratoires de ville ne peuvent pas tous proposer un circuit...
différencié pour isoler les patients à risque des autres patients", explique le syndicat des biologistes dans un communiqué. En attendant d'être équipés, ces professionnels estiment préférable de s'abstenir pour préserver "les 500.000 patients journaliers qui viennent dans leurs laboratoires privés".    Mardi 10 mars, 15 h 23 : Le bilan s'élève à 30 morts en France
Selon le dernier bilan de la Direction générale de la Santé (DGS), 30 personnes ont succombé au coronavirus depuis le début de l'épidémie et 1.606 cas ont été confirmés.
  Mardi 10 mars, 13 h 43 : La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, fiévreuse, a procédé à un test
La garde des Sceaux, âgée de 64 ans, a "ressenti un peu de fièvre ce [mardi] matin et préféré annuler, par précaution, un déplacement prévu ainsi qu'un rendez-vous avec le Premier ministre", a indiqué le ministère. Elle vient d'être testée et les résultats du test seront connus en fin de journée. Nicole Belloubet s'était rendue la semaine dernière au Sénat et à l'Assemblée nationale.
  Mardi 10 mars, 12 h 45 : 44 morts en Iran après avoir bu de l'acool frelaté pour guérir du coronavirus
44 personnes sont mortes intoxiquées en Iran après avoir bu de l'alcool frelaté à la suite d'une rumeur selon laquelle les boissons alcoolisées permettraient de guérir du coronavirus.
  Mardi 10 mars, 12 h 30 : Le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron confiné chez lui par précaution
Patrick Strzoda, directeur de cabinet du président de la République, a été confiné chez lui après avoir été en contact avec un cas positif de coronavirus la semaine dernière. Il sera testé "aujourd'hui ou demain", précise l'Elysée qui ajoute qu'il n'a pas de symptômes. Plusieurs mesures ont été renforcées pour protéger Emmanuel Macron : arrêt des réunions dans ses bureaux, nettoyage renforcé des locaux etc. 
  Mardi 10 mars, 10 h 50 : Pas de pénurie de médicaments pour l'heure, selon l'EMA
L'Agence européenne du médicament (EMA) a indiqué qu'aucun problème de pénuries ou d'approvisionnement en médicaments n'a été signalé pour le moment. Le risque n'est toutefois pas à écarter. Un comité exécutif vient d'ailleurs d'être créé au sein de l'Union européenne, regroupant l'EMA, la Commission européenne et les autorités compétentes de chaque pays membre, consacré aux pénuries de médicaments causées par "des événements majeurs", à l'image de l'épidémie de Covid-19. L'objectif : protéger les patients en cas de pénurie, provoquée, par exemple, par l'arrêt temporaires des usines dans les zones touchées par l'épidémie ou par des restrictions de transport impactant les livraisons.

 

  Mardi 10 mars, 9 h : Le bilan s'élève à 25 morts en France
Quatre décès supplémentaires ont été signalés lundi 9 mars par le ministère de la Santé, et 1.412 cas confirmés. Ce nouveau décompte porte à 25 le nombre de personnes décédées des suites du virus. Parmi les personnes décédées, 15 sont des hommes et 10 des femmes, a précisé Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, lors d'un point presse. Le site officiel de Santé publique France annonçait, quant à lui, 30 décès. Cette différence s'explique, selon Olivier Véran, par... le décalage dans la transmission des données par les ARS.
  Lundi 9 mars, 20 h 30 : Le ministre de la Culture, Franck Riester, testé positif au coronavirus
Le ministre de la Culture, Franck Riester, a été contaminé par coronavirus, a annoncé son cabinet lundi 9 mars dans la soirée. Il est cependant "en forme" et se repose à son domicile parisien, a précisé le cabinet. Le ministre avait passé plusieurs jours à l'Assemblée nationale où cinq députés et deux membres du personnel ont été contaminés. 

  Lundi 9 mars, 20 h : L'Europe franchit la barre des 500 décès
Selon un décompte de l'AFP, l'Europe a passé lundi 9 mars le cap de 500 personnes décédées des suites du coronavirus. L'Italie reste à ce jour le pays le plus touché avec 463 morts depuis le début de l'épidémie. Le pays a procédé depuis le début de l'épidémie à 53.826 tests. Pour éviter la propagation du virus, le Gouvernement a décidé de mettre en quarantaine la Lombardie et 14 autres provinces comme la Vénétie, les Marches ou encore l'Emilie-Romagne jusqu'au 3 avril. Avec 21 morts à cette heure, la France est le deuxième pays le plus touché, suivi de l'Espagne (16 décès), la Grande-Bretagne (4 décès), les Pays-Bas (3 décès), la Suisse (2 décès) et l'Allemagne (2 décès).
 

  Lundi 9 mars, 19 h 30 : Les procurations pour les municipales facilitées
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a annoncé que des mesures visant à faciliter la délivrance des procurations pour les personnes vulnérables ou en quarantaine seront mises en place en vue des municipales. Ces personnes peuvent demander à...
un officier de police de se déplacer pour recueillir leurs demandes de procuration. "Afin de garantir le droit de vote des personnes présentes dans les hébergements collectifs", comme les Ehpad, "et pour éviter d'augmenter le risque d'introduction du virus dans ces établissements", un employé de l'établissement pourra être désignée par le juge d'instance ou l'officier de police judiciaire en tant que "délégué de l'officier de police judiciaire", a précisé le ministère. Selon un sondage Ifop publié dimanche 8 mars, 28% des électeurs sont susceptibles de ne pas aller voter dimanche 15 mars en raison des risques de transmission du coronavirus.   Lundi 9 mars, 15 h : Le bilan s'élève à 21 morts en France
Le ministère de la Santé a annoncé deux nouveaux décès et 1.191 cas. Ce nouveau décompte porte à 21 le nombre de personnes décédées des suites du virus. L'une des victimes, un homme de 89 ans, était originaire de Corse et "présentait des comorbidités", selon une porte-parole de l'ARS contactée par l'AFP. Il s'agit du premier décès enregistré sur l'île de Beauté, considérée comme un foyer de contamination. L'autre victime était originaire d'Auvergne-Rhône-Alpes.
  Lundi 9 mars, 14 h 40 : Le Collège de médecine générale annule son congrès annuel
Le Congrès de Médecine générale France (CMGF), réunissant chaque année plus de 4.000 participants, a décidé d'annuler son congrès annuel en raison de l'épidémie de coronavirus. Il devait se tenir les 19, 20 et 21 mars à Paris.

Dimanche 8 mars, 18 h : Le bilan s'élève à 19 morts en France
 une semaine des élections municipales, le Gouvernement durcit sa gestion de l'épidémie de coronavirus, même s'il n'a pas encore enclenché le stade 3. Selon les chiffres officiels, le bilan s'établit à 19 morts et 1.126 cas confirmés.
  Dimanche 8 mars, 18 h : Les écoles et crèches d'Ajaccio fermées pendant deux semaines
La préfecture de Corse a indiqué que tous les établissements scolaires et les crèches d'Ajaccio seront fermés pendant deux semaines. Cette fermeture devrait concerner environ 10.000 élèves. Les manifestations de plus de 50 personnes dans des lieux confinés seront également interdites pendant la même durée.
  Vendredi 9 mars, 18 h : Les médecins libéraux en arrêt maladie seront indemnisés
L'Assurance maladie a confirmé que les professionnels de santé libéraux en arrêt de travail pour cause de coronavirus seraient bien indemnisés de manière dérogatoire selon des modalités alignées sur celles appliquées aux salariés et travailleurs indépendants. La prise en charge s'applique aux IJ liées au coronavirus depuis le 1er février 2020.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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