Un décret publié ce mardi 12 mai au Journal officiel autorise les services de santé au travail à prescrire des arrêts de travail en lien avec l'épidémie de Covid-19. Les médecins du travail ne pourront toutefois pas faire de tests. Cette possibilité avait été prévue dans une ordonnance début avril. Si les médecins du travail, peuvent désormais prescrire des arrêts de travail pour les "personnes atteintes ou suspectées d'infection au Covid-19, ou faisant l'objet de mesures d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile", ils ne sont pas autorisé à pratiquer des tests. Cette disposition était pourtant prévue dans une ordonnance présentée par le ministre du Travail en conseil des ministres le 1er avril dernier. Il était alors question "d'associer les services de santé au travail à une politique de tests plus massifs dans une perspective de sortie de confinement". Sur ce sujet, le ministère renvoie désormais au "protocole de déconfinement" diffusé la semaine dernière qui "interdit" les campagnes de dépistage en entreprise. Les services de santé au travail, seront "recentrés" sur "les messages de prévention" afin de lutter contre le coronavirus, et sur l'application des guides de bonne pratique" des différents métiers. Selon l'ordonnance, ils pourront aussi "suspendre certaines visites médicales obligatoires" et "privilégier les visites d'embauche et celles des personnes affectées à des postes à risque" notamment.
Selon le texte de l'ordonnance, ils seront aussi chargés de l'accompagnement des entreprises amenées, par l'effet de la crise sanitaire, à accroître ou adapter leur activité", et ce dans un délai fixé au 31 août 2020.
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