Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 décembre. Suite à une bagarre ayant dégénéré, cinq jeunes migrants d’origine afghane âgés de 23 à 25 ans se précipitent aux urgences de l’hôpital Bichat à Paris après que l’un deux a pris un coup de couteau dans le ventre. Son pronostic vital est alors engagé.
Mécontents de la prise en charge, les jeunes s’en prennent au personnel hospitalier. A l’arrivée du médecin urgentiste qui intervient pour apaiser les tensions, l’un des jeunes lui saute au cou et tente de l’étrangler. Immédiatement alertés, les policiers ont interpellé et embarqué l’agresseur et ses trois complices au commissariat.
D’après les informations du Parisien, l’agresseur présumé n’avait pas de passeport mais une demande d’asile en Autriche. Les cinq étaient inconnus au fichier des personnes recherchées.
“Ça fait partie du métier”
Le porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf) et responsable de la CGT, le Dr Christophe Prudhomme, déplore un acte qui fait “partie du métier”. “Il est clair que cette agression à Bichat est liée à l'environnement et aux migrants autour de la Chapelle. La ville devient violente, l'hôpital subit ces violences et les urgences sont les portes de l'hôpital, ouvertes 24h/24.”
Christophe Prudhomme appelle à des sanctions “exemplaires” de la justice et regrette que l’AP-HP “traîne des pieds à soutenir son personnel agressé et à l’encourager à porter plainte”.
[avec Le Parisien]
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