L'Assemblée donne son feu vert à la création de points d'accueil pour soins immédiats
Ils seront à mi-chemin entre la médecine de ville et les services d'urgences. Jeudi, l'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité en première lecture une proposition de loi visant à créer des points d'accueil pour les soins non urgents. Ces structures permettront d'accueillir les patients demandant une prise en charge immédiate, mais dont le pronostic vital n'est pas engagé. Une entorse, par exemple. "Outil concret" pour les uns, "simple rustine" pour les autres, ces établissements, qui seront identifiés par une croix orange, s'appuieront sur un "plateau technique simple" d'imagerie, de biologie, voire de petite chirurgie. Une "réponse efficace permettant de soulager les urgences", indique le rapporteur, Cyrille Isaac-Sibille (MoDem).
La commission des Affaires sociales avait restreint ces points d'accueil pour soins immédiats (PASI) dans le seul cadre des projets territoriaux de santé (PTS) ou des communautés professionnels territoriales de santé (CPTS), crées à l'été 2019. Le compromis qui a été trouvé dans l'hémicycle, avec un amendement du rapporteur, donne aux Agences régionales de santé (ARS) la possibilité de labelliser les PASI en attendant la création des CPTS, pour une durée de 5 ans. [avec AFP]
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