L'"équipe projet" du service d'accès aux soins s'est réunie pour la première fois mardi 1er octobre. Elle est constituée de quatre personnes dont deux médecins généralistes libéraux : les Drs Laurent Brechat, médecin à la maison de santé pluridisciplinaire d'Avoine en Indre-et-Loire, et Alain Prochasson, médecin à Metz et président de l'Association départementale de permanence des soins de Moselle. Vanessa Solviche, cadre de régulation au Samu 57 et le Dr Patrick Goldstein, médecin du Samu 59, complètent l'équipe.
Le groupe mènera une concertation auprès des professionnels de santé. "Je leur ai demandé de me rendre un rapport avec les différentes solutions possibles dans les 2 mois, c'est-à-dire avant le mois de décembre", a déclaré Agnès Buzyn.
Avec un coût de 340 millions d'euros sur un total de 750 millions, le service d'accès aux soins est une des mesures phare du plan urgences. Le SAS doit permettre aux citoyens de "mieux s'orienter dans le système de santé", que ce soit en ligne ou par téléphone, et ce "à toute heure du jour et de la nuit". Il reposera sur un partenariat entre professionnels hospitaliers et libéraux.
Outre cet objectif de simplifier l'orientation des patients, le but du SAS est de permettre aux hôpitaux de "se recentrer sur les soins urgents". Selon le collectif Inter-urgences, la grève s'étendait ce mardi à 264 établissements.
[Avec AFP]
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