Ce psychiatre de Moselle, soutenu par l'Ordre, demandait à la justice de contraindre Google à supprimer les commentaires négatifs le concernant. Il a été débouté. "Plus absorbé par son téléphone que par son patient. Séance qui dure environ 10 min. Ne m'a été d'aucune aide." "On entre, on dit 2/3 mots, on reçoit une ordonnance et on paie le dépassement d’honoraires." Mis en ligne sur Google il y a quelques mois, ces avis négatifs auraient fait chuter la fréquentation du cabinet de ce psychiatre libéral exerçant en Moselle. S'estimant diffamé, le médecin a saisi la justice pour obtenir la suppression de ces commentaires ainsi que la levée de l'anonymat, doutant qu'il s'agisse de vrais patients. Le CDOM s'est porté partie civile. Mais mardi 16 juillet, la justice a tranché en faveur de Google. Pour le tribunal de grande instance de Metz, dont la décision est citée par France Bleu, les avis n'excèdent pas "les limites admissibles de la liberté d'expression". Une liberté d'expression garantie justement par l'anonymat. Le médecin a été débouté, et devra verser 2000 euros à Google au titre des frais de justice. [avec Francebleu.fr]
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