Buzyn assignée en justice par des opposants à la fermeture d'une maternité
Les opposants, dont le maire de Bernay, reprochent à Agnès Buzyn d'avoir, pour justifier la fermeture de la maternité, déclaré le 13 octobre à France 3 Normandie : "On ne peut pas se permettre d'avoir une maternité ouverte avec une liste des gardes où il y a des trous et des nuits entières où il n'y a pas d'obstétricien. Donc, en cas de césarienne, nous n'avons personne pour la faire. C'est un risque majeur". "Le personnel soignant et le chef de service gynéco-obstétrique sont en mesure de démontrer que la totalité des gardes de jour et de nuit ont toujours été organisées et les opérations urgentes dûment réalisées de jour comme de nuit", lui répondent les 21 requérants dans leur assignation. Des plannings de garde semblent accréditer cette affirmation. Les requérants estiment que "ce propos, proféré par la plus haute autorité française dans le domaine de la santé, s'inscrit dans une démarche délibérée de dénigrement destinée à ternir l'image de cet établissement de santé afin de justifier la fermeture du service de gynéco-obstétrique". Ils demandent chacun 3.000 euros en réparation de leur préjudice moral. La fermeture du service et sa transformation en un centre périnatal de proximité sont prévues d'ici à "février 2019". Selon FO, 404 accouchements et 9.658 consultations gynéco-obstétriques ont eu lieu à la maternité en 2017. Le service emploie à ce jour trente personnes. [Avec AFP]
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