"Beaucoup de familles ne savent pas que leur enfant a des troubles et que c'est lié" à la prise de Dépakine pendant la grossesse, a déclaré Agnès Buzyn à l'Assemblée. La ministre a indiqué avoir demandé à ses services de rechercher les familles concernées afin qu'elles soient indemnisées par l'Oniam. La ministre a été interpellée par François Ruffin (Insoumis), qui avait souligné que "des dizaines de dossiers ont été étudiés mais rien n'a été touché" par les familles. "Ne pourriez-vous pas vous tourner avec davantage de vigueur vers Sanofi?", avait lancé le député de la Somme. L'Oniam s'est "totalement remis au travail", la Dépakine est "une priorité" et "les premiers avis d'indemnisation vont arriver dans les mois qui viennent", a assuré la ministre. "Nous nous retournerons vers l'industriel, ça sera fait", a ajouté Agnès Buzyn, mais "ça n'est pas l'urgence aujourd'hui". "Le dispositif aura deux ans en décembre, et à ce jour, aucune indemnisation n'a été versée aux familles", a souligné l'avocat de l'association de victimes Apesac, Charles Joseph-Oudin. "On a déposé environ 250 dossiers à l'Oniam et environ 2000 sont en cours de constitution", a-t-il précisé. Me Joseph-Oudin a indiqué que de premiers projets d'avis d'indemnisation de l'Oniam sont parvenus à son cabinet cette semaine, ouvrant la voie à des versements effectifs dans les mois à venir. [Avec AFP]
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