Il faut dérembourser dès que le service attendu n'est pas confirmé plaide la HAS
La décision de ne plus rembourser un médicament doit se prendre plus rapidement et plus clairement, plaide la HAS dans son premier rapport d'analyse prospective.
"Le déremboursement peut être mal perçu", mais "il faut pouvoir accepter (...) que le progrès attendu ne soit pas au rendez-vous", explique la HAS dans son premier rapport "d'analyse prospective". Ce document préconise "une gestion plus dynamique du panier de biens et services de santé pris en charge" par l'assurance-maladie, qui devra "être portée par une forte volonté politique". Une référence implicite au cas des médicaments anti-Alzheimer, qui seront déremboursés le 1er août, près de deux ans après l'avis en ce sens de la HAS. Ces décisions doivent être prises "chaque fois qu'une évaluation met en évidence la nécessité de le faire", notamment "quand les données collectées en vie réelle (...) ne confirment pas le service attendu". La HAS vise particulièrement la "liste en sus" des hôpitaux, censée "assurer un meilleur accès" des patients à "certains produits innovants et onéreux". "Des produits qui ne sont plus brevetés, ou en passe de ne plus l'être (...) sont largement prescrits et restent payés au premier euro", alors qu'ils devraient être "retirés de cette liste". [Avec AFP]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus