En réduction de 2,7 milliards d'euros par rapport à l'année précédente, le déficit annuel de la Sécurité sociale s'est établit à -5,1 milliards en 2017, son plus bas niveau depuis 2002.
"Il s’agit du plus faible déficit enregistré sur les 15 dernières années", soulignent Agnès Buzyn et Gérald Darmanin. La ministre de la Santé et le ministre de l'Action et des Comptes publics expliquent dans un communiqué diffusé ce jeudi que le solde du régime général de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) s'est établit en 2017 à -5.1 milliards d'euros, un résultat "en légère augmentation" par rapport à l'objectif fixé dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2018. Les comptes se sont améliorés de 2,7 milliards d'euros en 2017 (de 22 milliards par rapport à 2010), notamment grâce à la maitrise de l'Ondam, fixé à 2,2%. Par ailleurs, "la croissance de la masse salariale, supérieure aux prévisions" et des autres assiettes a permis de générer un "surcroît de recettes pour la Sécurité sociale de 1,2 milliards d’euros". La branche maladie stabilise son déficit à hauteur de -4,9 Md€ (contre -4,8 Md€ en 2016) "malgré la perte de produits de TVA" visant à compenser les exonérations de cotisations sociales et de l'assurance chômage : "sa situation financière sous-jacente s’améliore donc de l’ordre de 1 Md€ par rapport à l’année dernière", se félicitent les ministres. Le déficit cumulé de la branche retraite du régime général et du FSV s'établit à -1,1 milliard (-1,6 par rapport à 2016), celui de la branche famille à -0,2 (+0,8) et celui de la branche accident du travail-maladie professionnelle est en excédent de 1,1 milliard (+0,4).
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