Ce jeune homme de 23 ans est décédé peu de temps après son arrivée à l'hôpital, dans la nuit du vendredi 29 décembre. L'an dernier, trois cas s'étaient déclarés sur le campus de Dijon, déclenchant une vaste campagne de vaccination des étudiants.
Les analyses sont en cours pour déterminer la souche qui a emporté ce jeune homme de 23 ans, originaire de Chenôve, près de Dijon. Un traitement antibiotique préventif a été proposé à ses proches, avant une éventuelle vaccination une fois que le sérogroupe (A, B, C, W...) sera connu, indique l'ARS de Bourgogne-Franche Comté, confirmant une information de France 3. Le jeune homme n'était pas étudiant, précise l'agence, alors que son décès intervient un an après une campagne massive de vaccination qui a touché près de 14.000 étudiants sur le campus de Dijon. Elle avait été mise en place à la suite de trois cas de méningite à méningocoques de type W, dont deux mortels. Le méningocoque est un germe très fragile qui ne survit pas dans l'environnement mais se transmet par la salive. Il se manifeste par de la fièvre, des maux de tête, une raideur à la nuque avec des vomissements et une gêne à la lumière. Le vaccin utilisé contre la maladie, en dose unique, protège contre quatre souches de méningocoque (A, C, Y et W). [avec AFP]
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