La ministre de la Santé et son homologue de l'Education nationale vont renforcer le parcours de santé des tout petits, afin de rendre effective la visite médicale avant l'âge de 6 ans. Quatre nouvelles mesures sont prises, dans le cadre de la politique de santé publique.
Dans un communiqué commun, les deux ministres expliquent que cette action s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de santé qui a conclu sa phase de consultation publique le 25 novembre dernier. Ce plan national de santé publique comporte un volet majeur de prévention, notamment pour les enfants âgés de moins de six ans, soulignent-ils. Agnès Buzyn et Jean-Michel Blanquer signalent que le parcours est en cohérence avec les recommandations du Haut conseil de santé publique qui préconise une visite médicale pour détecter, avant six ans, les troubles qui peuvent toucher les jeunes enfants (vision, audition, troubles dys, etc.) ou les risques (exposition au tabac, obésité …). Ceci afin d'agir contre les inégalités sociales et territoriales d’accès aux soins. Quatre mesures concrètes sont prises : . Inscrire la politique de santé scolaire dans le cadre de la politique de santé publique. Les conventions entre les agences régionales de santé et les rectorats seront actualisées pour qu’elles mettent l’accent sur le parcours de santé des enfants âgés de zéro à six ans. Dans le même sens, les comités académiques d'éducation à la santé et à la citoyenneté (Caesc) verront leur action renforcée. . Mieux construire et coordonner l'accès à la santé des enfants avant l’âge de six ans grâce à un travail partagé et coordonné entre la santé scolaire, la protection maternelle et infantile et les professionnels de santé, en fonction des territoires, au profit de la détection de troubles ou maladies risquant d’affecter l’adaptation en milieu scolaire et les apprentissages des enfants. . Offrir aux familles des ressources leur permettant d’assurer à leurs enfants une meilleure prévention en matière de santé. Ces outils seront intégrés dans la "mallette des parents", entièrement revue en mars 2018. Enfin, la concertation, impliquant les parties prenantes, débouchera début 2018 sur des actions de prévention dans le programme national de Santé publique.
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