La comédienne, qui a fermement condamné la nouvelle formule du Levothyrox, est très en colère contre Élise Lucet et son dernier reportage dans "Envoyé spécial". Dans un courrier, elle lui fait part de sa colère et du sentiment d'avoir été trahie.
La journaliste a réalisé un documentaire consacré à ce "fiasco sur ordonnance" qu'est le nouveau Levothyrox, diffusé sur France 2 jeudi 5 octobre. La comédienne y avait d'ailleurs participé en témoignant. Dans une lettre ouverte révélée par Le Huffington post, destinée à la journaliste, Anny Duperey a exprimé son opinion sur le reportage diffusé, qu'elle n'a pas du tout apprécié. Elle reproche notamment à la journaliste d'avoir privilégié la version du ministère de la Santé plutôt que de mettre en avant la souffrance de ceux qui ont subi les effets secondaires de ce médicament. Elle lui reproche également de ne pas avoir cherché à savoir quels sont les composants de ce nouveau Levothyrox "qui rend les gens absolument malades". Anny Duperey regrette d'avoir appelé Elise Lucet et d'avoir participé à ce reportage.
A lire également: Levothyrox : "L'effet nocebo de masse a joué un rôle important"
La comédienne s'émeut particulièrement de l'argument de la fragilité émotionnelle des malades mis en avant par certains spécialistes "Je suis particulièrement révoltée lorsque j'ai lu des propos dans le style : 'Tout changement est anxiogène...', surtout chez des patients soumis, de par leur pathologie, à des 'troubles de l'humeur' – comme si nous étions des imbéciles influençables, des faibles d'esprit prêts à 'se faire des idées' pour un rien. C'est insultant." Anny Duperey avait déjà exprimé sa colère dans une lettre ouverte, destinée cette fois-ci à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Depuis douze ans, l'actrice est traitée avec ce médicament pour une hypothyroïdie.
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?
François Pl
Non
Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus