A l’hôpital de Péronne, une femme de 32 ans a occupé le poste de cadre infirmière pendant neuf mois entre janvier et septembre 2017. Elle devait être jugée jeudi mais son procès pour usurpation de titre et exercice illégal a été reporté à janvier.
De janvier à septembre 2017, Adeline L.* a exercé en tant que cadre infirmière à l’hôpital de Péronne. Sans aucun diplôme. "Elle était censée gérer une équipe, organiser les soins, mettre en place les plannings, se rappelle Régine Deplanque, la directrice de l'hôpital. Mais on a vite vu qu’elle manquait d’autonomie. Ses collègues étaient toujours obligés de repasser derrière elle. A plusieurs reprises, nous avons même procédé à des recadrages. Sans résultats". "En août, nous avons examiné ses diplômes de cadre et d’infirmière. C’est là que nous avons découvert le pot aux roses. Tout était faux !", commente Régine Deplanque. Même déconvenue du côté de la maison de retraite d’Ercheu, où la prévenue a également officié. Placée sous contrôle judiciaire depuis le 14 septembre dernier, la trentenaire est poursuivie pour exercice illégal de la profession d’infirmier, usurpation de titre et usage de faux document administratif. Son procès a été renvoyé au 25 janvier. [Avec francetvinfo.fr et courrier-picard.fr]
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