Négociations conventionnelles : une enveloppe insuffisante pour les pharmaciens

07/07/2017 Par Fanny Napolier
Assurance maladie / Mutuelles

Les négociations conventionnelles des pharmaciens avec l'Assurance maladie sont enfin entrée dans le dur, ce mercredi. Une enveloppe a été proposée par la CNAM, mais elle est loin de satisfaire les syndicats de pharmaciens.

Ils étaient pourtant d'accord sur le principe : il faut faire évoluer le mode de rémunération des pharmaciens. L'Assurance maladie et les syndicats de pharmaciens ont tenu, ce mercredi, leur avant dernière réunion dans le cadre de leurs négociations conventionnelles. En avril, les parties avaient conclu un protocole d'accord sur les réformes à mener. L'objectif est de modifier les modes de rémunération des pharmaciens, afin de les rendre moins dépendants du prix des médicaments, dont la baisse est orchestrée par les pouvoirs publics. Pour la première fois, l'Assurance maladie a fait une proposition chiffrée. Elle offre 255 millions d'euros supplémentaires pour la rémunération des pharmaciens, étalés sur trois ans. La majeure partie de cette enveloppe proviendrait de l'augmentation des honoraires. S'y ajouteraient de nouvelles missions. Dans ce projet, 1,25 milliard d'euros devrait être prélevé sur la rémunération liée au nombre de boîtes vendues et à leur prix, et transféré sur les honoraires. "Les ressources des officines s'élèvent à 6 milliards en 2016, et nous espérions 6,3 milliards en 2022, explique Philippe Besset, président de la FSPF. Mais on risque de tomber à 5,6 ou 5,7 milliards, car le projet de l'Assurance-maladie ne prend pas en compte les économies sur le prix des médicaments qui sont décidées chaque année." Une dernière réunion doit se tenir le 12 juillet. Si aucun accord n'est trouvé, un règlement arbitral devrait être décidé. [Avec Lesechos.fr]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

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Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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