Véran, Lemorton, Bapt... Qui passe, qui se casse

12/06/2017 Par Fanny Napolier

Ils étaient près de 450 professionnels de santé à se présenter dimanche, lors du premier tour des législatives. Si la vague En Marche a porté plusieurs médecins au second tour, la déroute du Parti socialiste a vu quelques figures s'effondrer.   Les battus : La cancérologue Michèle Delaunay (PS – Gironde) ne s'est pas qualifiée pour le second tour. Avec 10 % des voix, elle se place troisième derrière les candidats En Marche et LR. La députée sortante Catherine Lemorton (PS - Haute-Garonne) a été sortie dès le premier tour. Avec près de 15% des suffrages, elle arrive troisième derrière les candidats En Marche et La France insoumise. Dans le même département, Gérard Bapt (PS) ne verra pas non plus son mandat renouvelé, puisqu'il se place aussi en troisième position. De son côté, Ségolène Neuville, médecin et ex secrétaire d'Etat en charge des Personnes handicapées, a été éliminée en arrivant troisième, derrière les candidats LREM et Front National. Le généraliste qui s'était engagé contre Marisol Touraine, François-Xavier Decrop (Debout la France), réunit 4% des suffrages.     Les qualifiés :

Le Dr Olivier Véran, neurologue et soutien d'Emmanuel Macron de la première heure, recueille plus de 47% des voix en Isère. Il sera opposé au candidat de l'Union des indépendants (17.65%). Le Dr Véran, un temps pressenti pour prendre les rênes du ministère de la Santé, est le candidat En Marche qui obtient le plus gros score. Ce qui lui a valu un texto de félicitations du président Macron.

  L'urgentiste et candidat La République en marche Thomas Mesnier est arrivé largement en tête du premier tour en Charente. Il recueille 38% des voix. Il sera opposé à la candidate de la France Insoumise (13,3%) dimanche prochain. Dans le Lot-et-Garonne, le généraliste Michel Lauzzana (En Marche) s'est aussi qualifié pour dimanche prochain. Avec 32,6%, il se place en tête et devra affronter un candidat UDI (19,6%). Le Dr Jean-Pierre Door, élu du Loiret, se qualifie pour le second tour. Il obtient près de 24% des voix contre la candidate En Marche, qui se place en tête avec plus de 28%.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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