L'agence sanitaire a constaté une augmentation des déclarations d'effets indérisables en lien avec le dispositif intra-utérin Mirena, dont certains ne sont pas connus.
Anxiété, vertiges, fatigue, irritabilité… Depuis quelques jours, les déclarations d'effets indésirables se multiplient, tandis les témoignages de femmes affluent sur les réseaux sociaux. Problème : ces effets indésirables imputés au stérilet hormonal Mirena ne sont pas connus. Ils ne sont pas mentionnés dans les résumés des caractéristiques du produit, ni dans la notice. Le même phénomène a été constaté dans d'autres pays européens, comme l'Espagne. "Ces effets indésirables sont en cours d’évaluation par l’Agence Européenne du Médicament (EMA) et les résultats attendus à partir du mois de juin 2017", rapporte l'ANSM dans un point d'information, vendredi 12 mai. L'agence se dit "attentive" à cette augmentation des déclarations et à l'apparition de "nouveaux signaux" concernant le DIU, qui libère un progestatif de 2e génération (levonorgestrel). L'agence mène des investigations au niveau national. "A ce jour, au regard des données disponibles, l’augmentation et la nature des déclarations ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque de Mirena, qui reste positif dans ses indications actuelles", précise-t-elle. Des bénéfices et des risques dont les patientes doivent être informées par leur médecin, insiste l'ANSM, qui rappelle par ailleurs qu'un examen de contrôle doit être réalisé 4 à 6 semaines après la pose du DIU, puis tous les ans.
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