Elle rappelle donc la démarche de prise en charge, de ces infections qui sont fréquentes chez l’enfant de plus de 4 ans et le jeune adulte. L’infection est généralement bénigne, guérissant spontanément. Sur le plan clinique, devant un tableau de pneumopathie, certains signes peuvent orienter vers cette bactérie dite « atypique », comme des douleurs musculaires, des lésions dermatologiques et une cytolyse hépatique, « tout particulièrement en présence de cas groupés en collectivité » précise la DGS. Le traitement repose sur les macrolides. Cependant, dans un contexte de pénurie d’antibiotiques, il ne faut pas oublier que le traitement de première intention des pneumopathies est l’amoxicilline ou l’association amoxicilline/ acide clavulanique. Ce n’est qu’en cas d’échec de ce traitement, lors de la réévaluation à 48-72H, que le diagnostic d’infection à mycoplasme doit être évoqué et entraîner le changement d’antibiotique pour un macrolide, après avoir réalisé une radiographie de thorax (éliminer un épanchement pleural) et/ou une CRP. Sur cette imagerie, on observe généralement un infiltrat pulmonaire interstitiel diffus bilatéral. Un scanner peut être nécessaire, ainsi que d’autres investigations selon la gravité du tableau, qui peut nécessiter une hospitalisation et une confirmation du diagnostic bactériologique par PCR. En tout état de cause, la mise en place du traitement probabiliste ne doit pas être retardée. Enfin la DGS rappelle que « la présente alerte ne doit faire oublier la recherche en premier lieu d’une pneumopathie virale grippale, Covid-19 ou VRS ».
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